L'auteur : Casidescôtes
La course : Trail du Lac de Paladru - 50 km
Date : 21/4/2019
Lieu : Paladru (Isère)
Affichage : 2413 vues
Distance : 50km
Objectif : Se dépenser
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Nous avons le temps idéal au départ de cette 3 ème édition du grand Tour du Lac de Paladru. Il fait 12 – 13 °c et il tombe quelques gouttes cela rafraichit. Je pars avec une veste coupe-vent que je rangerais très vite dans le sac.
Le départ est donné pile poil à l’heure (8h) et les 260 coureurs s’élancent à l’assaut des 50 km et 1950 mètres de dénivelés. On fait 100 m à plat et on attaque directement une route en montée.
Les battons sont autorisé sur la course, mais lors de cette montée de nombreux coureurs se mettent à les utiliser et là je pense que l’organisation devrait les interdire. J’en ai discuté pendant la course avec deux coureurs et l’un d’eux c’était pris deux coups de bâtons lors de cette première montée. C’est le début de la course, le flot de coureur est dense et les coureurs sont frais, ils n’ont pas besoin de bâtons, au pires on marche pour s’économiser… Pour ma part mes bâtons sont encore repliés et ils me servent deux ou trois fois à repousser les bâtons de ceux qui sont devant.
Le parcourt est agréable et jusqu’au ravitaillement du 10ème km le flot de coureur reste assez dense. (10km et 390D+). Je reste une bonne minute puis c’est repartit.
C’est relativement plat puis c’est le premier raidillon du jour, j’ai sorti les bâtons et la montée se passe facilement. Je prends le parti de relancer le haut des côtes et tous les faux plats montants. Sur cette portion, on emprunte de très beaux sentiers à travers bois, ce passage est top! Plus loin, ce sera une belle descente dans la boue et les bâtons sont vraiment très utiles pour éviter la glissade et cela me permet de doubler pas mal de concurrent qui piétine !
Cela fait 1h30 – 1h45 que l’on est partit et j’ai, à ce moment de la course, ce sentiment de plénitude que l’on ressent tous lorsque l’on court de longue distance. La foulée est légère, le souffle facile et on est toujours tenté de vouloir mettre un coup de boost pour profiter de cette énergie. Mais je me dis qu’il reste plus de 30 km et qu’aujourd’hui je gère l’effort comme si c’était une sortie longue. C’est dur de se freiner, mais au moins cela fait travailler le mental.
Entre le 23e et le 26e km il y a une longue transition dans une pleine en alternant chemins et routes de campagne, le passage n’est pas très agréable et le bitume fait mal aux pattes ! Mais je pense que l’organisation n’as pas trop le choix pour tracé ce 50km.
Enfin j’arrive au ravitaillement de la mi-course (25,7km et 950 m D+). Je remplis un peu la poche à eau sans excès car il ne fait pas trop chaud pour l’instant. Peut-être 1.5 litre maxi. Je bois plusieurs verre et je mange pas mal de salé, ici.
Je repars après 2 minutes environ avec des choses à manger. Cela monte de suite (environ 2km pour 200mD+) donc cela me laisse le temps de manger et de consulter mon téléphone tout en marchant. La montée se passe bien et sur le haut il y a une succession de passage à travers bois et près de petits étangs et c’est ici très agréable encore une fois.
Au 32e km, on passe au pied d’une antenne relais qui marque le haut d’une bosse. Puis c’est partit pour 4 bon kilomètres en profil plutôt descendant… un peu de plat, un creux, puis on remonte sur le 3ème ravitaillement (37.8 km et 1420 D+). Il arrive à temps car j’ai très soif, il fait chaud malgré le ciel couvert et les quelques gouttes de pluies qui tombent parfois. Même si il me reste de l’eau dans le sac, j’ai envie de boire de l’eau claire je prends 2 bon verres d’eau ça fait du bien ! Un peu de salé et c’est repartit.
Pointe alors les deux grosses difficultés du jour et c’est aussi parce que c’est la fin de la course. Une côte d’un kilomètre pour 110m de dénivelé, enchainée avec une seconde de 1.7 kilomètre pour 230m de dénivelé dont une partie droit dans la pente en sous-bois et ce n’est pas facile car cela glisse un peu même car s’est trés sec. Finalement je me tiens à mon fils rouge du jour à savoir relancer sur le haut des côtes et je remercie mes amis du jour, mes bâtons qui me permettrons de m’y tenir jusqu’au bout. Pendant la décente qui suit, on aperçoit de nouveau le lac et il y a de jolis point de vue sur cette partie du parcours. Deux petits kilomètres de descente et c’est le ravitaillement en eau de Billieu (43.7 km et 1800 m D+). Très bonne idée de placer ici un ravitaillement car il reste 6.2 km et 150m D+ et pour certain cela peut vite faire une bonne heure de course, voire plus, surtout avec la fatigue de fin de course. Les 3 kilomètres suivant sont plutôt casse pattes avec des faux plats montants puis 1 kilomètre de descente et 2 kilomètres de plat.
Les deux derniers kilomètres pèsent dans les jambes, pas facile de courir et je pousse sur les bâtons une foulée sur 3 ou une foulée sur 4 et cela aide vraiment pour la propulsion et pour terminer en trombe!
Je termine en 6h03 ce 50 km. Je suis très heureux de ce temps sur cette course que je souhaitais courir à environ 8km/h. Tester mon état de forme pour la suite et ainsi appréhender mon objectif final cette année à savoir l’ultra trail des Coursière le 11 mai.
2 commentaires
Commentaire de Kirikou69 posté le 01-05-2019 à 10:53:24
Bravo pour ta course et ta préparation pour les coursieres : tout les voyants sont au vert, j espère t y croiser (je serai finalement sur le 53)
Commentaire de Casidescôtes posté le 02-05-2019 à 08:14:17
Salut Kirikou,
Merci pour le commentaire, sinon de ton côté que c'est il passé? trop juste en terme de prépa?
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