L'auteur : Bacchus
La course : Trail du Beaujolais Vert - 105 km
Date : 13/10/2018
Lieu : Cublize (Rhône)
Affichage : 2244 vues
Distance : 105km
Objectif : Pas d'objectif
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Après le retour du Tor 2018, il me manquait 4 point pour tenter une inscription à la foire du trail à Chamonix, j'en avais 11 en stock. J'ai regardé le calendrier Kikourou pour voir ce qui se faisait pas trop loin de chez moi (j'habite à 60km au sud d'Auxerre).
Deux trails pouvaient me convenir : la Camille Forest, trail du haut Clunysois (70km, 2400D+, BH en 11H, 4 points) et l'Ultra Trail du Beaujolais Vert (105km, 5100D+, BH en 23H, 5 points).
J'ai opté pour le Beaujolais Vert essentiellement à cause de la barrière horaire qui me semblait plus raisonnable.
Voici mon CR en vidéo
https://www.youtube.com/watch?v=BpYd_IRypP0&feature=youtu.be
Après 250km de route, je me retrouve donc ce 12 Octobre 2018 à la base de loisir de Cublise à quelques kilomètres à l'Ouest de Lyon. Je ne connaissais pas vraiment le coin, c'est juste sublime, un vrai paradis pour la randonnée, des itinéraires dans tous les sens.
19H, nous prenons le bus pour rejoindre la ville de départ : Tarare, un petit bourg bien sympathique où je me trouve une pizzeria pour avaler une pizza, j'aurais pu prendre un plat de pâtes, mais non. Les départs en soirée ne me réussissent jamais. Peu de temps après la pizza (et la grande bière) je suis pris d'aigreurs d'estomac (j'ai déjà connu ça à la Réunion et sur d'autres courses), j'essaye le gingembre confit, rien n'y fait, un malox, rien non plus, il est 21h45, je trouve une boulangerie, une baguette et ça semble aller un peu mieux.
22H, le départ, on attaque par une montée de 300m vers la chapelle qui offre une vue superbe sur Tarare. Rapidement les aigreurs d'estomac reprennent et rien à faire, va falloir patienter.
Un besoin naturel de se séparer de la bière bue à la pizzeria, je m'arrête à coté d'un arbre, je coupe la frontale, inutile de se faire voir. Je vois deux gars avec un énorme sac à dos. Mais qu'est ce que deux randonneurs foutent là à une heure pareille ? Et puis je les vois décrocher les bouts de plastique blancs et rouges accrochés aux arbres. OK, je viens donc de me faire dépasser par les serres files. Je viens de réaliser que je suis dernier. Je décide donc d'essayer d'engager la seconde pour aller au 1er ravitaillement. 100m avant celui-ci je double un concurrent, je suis donc avant-dernier maintenant.
Petit à petit, mes problèmes d'aigreur d'estomac se sont fait oublier, et à partir du 1er ravitaillement je n'ai fait que regagner des places.
J'ai pu couper la frontale peu après le km 50. Peu après la base vie (km60) j'ai été rattrapé par ceux qui faisaient le 45, et je m'en suis retrouvé boosté, j'ai essayé de suivre (pas les premiers évidemment) et je me suis laissé décrocher au fur et à mesure. Même chose quand ceux du 25km nous ont rejoint. Finalement j'ai été bien plus rapide sur les 55 derniers km que sur les 50 premiers.
Nous avons eu une météo incroyable, le terrain était parfaitement sec, j'ose à peine imaginer certaines portions de prairie sous la pluie, le sommets ne sont pas très élevés mais les pentes sont raides à souhait, trouver 5500 mètres de D+ dans la région n'est pas chose aisée, mais l'organisation l'a très bien faite, les paysages sont magnifiques surtout par beau temps.
Douche et repas d'après course au top, je reviendrais, c'est sûr. C'est une course qui rapporte 5 points à coté de Lyon, donc pas loin, comme les Coursières du Haut Lyonnais.
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