L'auteur : Casidescôtes
La course : Le Dahu Trail - 34 km
Date : 10/3/2019
Lieu : St Symphorien D'Ozon (Rhône)
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Distance : 34km
Objectif : Terminer
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QUAND T’OUBLIE TON SAC….
Tu passes pour un c.., enfin, c’est le sentiment que j’ai au moment où je m’en rends compte, sur le parking, dans la voiture et après être allé retirer mon dossard… Coup de stress ! Bon, faut que j’improvise…. Je décide de laisser mon sac de sport (que je n’ai pas oublié) à la consigne, au moins les clés de la voiture seront en sécurité… Il faut que je trouve une petite bouteille d’eau, au moins ça. Je demande au ravito et une dame me dit qu’il y en aura, mais c’est prévu pour après la course. Pas cool… du coup je cogite, et par chance, au milieu de la foule, je tombe sur mon sauveur, Guillaume, un collègue de l’association présent sur le 18km. Je lui explique ma galère et il me dit qu’il a une petite bouteille dans sa voiture alors nous fonçons pour la récupérer. Il était temps car le 34 km part dans 5 minutes, j’ai eu chaud !
Juste avant de partir je décide d’enlever une première couche, j’ai déjà chaud, n’ayant pas mon sac, j’attacherais le sweet autour de la taille un peu plus tard pendant la course.
Le départ est donné. Je suis dans les derniers, à côté de la Goélette qui passe par le parcours du 18 km. Je remonte tout doucement les coureurs et je sais que les 5 premiers kilomètres sont plats, cela permet de bien se chauffer. La première montée est très raide et elle est faite à la marche. Je me retourne ici car on a un joli point de vue sur les monts du Lyonnais et Lyon que l’on voit dans le fond. Après quelques méandres dans des bois, et un peu de route pour faire des transitions entre les chemins, nous arrivons dans le fameux Jurassic, la rivière en fin de compte. Cette année la portion est plus longue qu’il y a 2 ans (ma dernière participation) mais c’est très bien. Parfois boue cailloux ou sable, se passage n’est pas évident à négocier mais cela se passe bien. Dans la remontée je double beaucoup de coureurs qui sont déjà essoufflés, nous ne sommes qu’au 12e km. Une petite descente boueuse puis c’est un single glissant que nous empruntons à travers les bois.
J’ai déjà bu intégralement ma petite bouteille et nous arrivons heureusement au ravito du 14e km. Je fais le plein et prend le temps de m’alimenter. Il s’en suit une longue portion de route, ce n’est pas très agréable. Premier coup de mou au 15e km qui durera un bon moment, au 17e je demande à une coureuse le temps de course et le kilométrage, elle me dit que cela fait 1h47 que l’on est parti.
Le prochain ravito est au 26e km et il faut que je gère, malgré cela je continu de bien avancer et je continu de doubler pas mal de concurrents, je suis étonné de mon état de forme après mes 20 kilomètres couru la veille. Finalement ce trail d’Ozon se transforme plus en vrai course, qu’en course d’entrainement.
Du 17e au 22e j’accélère un peu le rythme et je continue de doubler. Le second coup de mou arrive. Le parcours reste très agréable sur cette portion et jusqu’au 26e km, de nombreux chemins et singles sont empruntés. Parfois, le profil devient plus compliqué, des montées sèches me fatiguent un peu plus. Enfin le second ravitaillement.
Je peine à remplir ma bouteille à cause de la vanne du bidon qui doit être bouchée et des coureurs commencent à pester, du coup je ne remplis que la moitié mais cela devrait suffire pour arriver au bout. Je bois bien et mange à nouveau pas mal de chose pour retrouver de l’énergie.
Sur la dernière partie je double encore quelques coureurs à l’agonit! Après une transition sur route, on entame la dernière partie nature de la course, une courte section dans la boue puis un faux plat montant et arrive la dernière difficulté du jour. Une bonne montée sèche dré dans le pentu ! Elle laisse des traces. La relance est difficile et je me fais doubler à ce moment-là. On traverse un champ et désormais cela descend, jusqu’à un single qui rejoint la route. Je sprint les 500 ou 600 derniers mètres pour avoir l’impression de tout donner.
L’arrivée se passe sous un beau soleil et c’est très agréable. On me tend la fameuse petite bouteille d’eau et j’en bois la moitié. Je finis en 3h27 presque du 10km/h je suis trop heureux de ce temps inespéré !!
Bilan de cette course sans sac (et pas en sac !!!)
Le parcours est top et le balisage aussi, on reste sur de longue portion sans voir de signaleur et l’on ne se perd pas.
Il y a de très belles parties, avec parfois de beaux points de vue sur les monts du Lyonnais.
Le seul bémol serait les quelques portions de route qui permettent de faire les transitions entre les chemins, mais dans les alentours je pense qu’il n’y a pas trop le choix.
Finalement après cet oubli de sac, je me pose la question sur l’utilité d’un Camel back sur ce format de course. La bouteille de 500 ml m’a permis de tenir tout au long de la course sans en souffrir. C’est clair qu’en été sous une forte chaleur certainement pas. L’entrainement continue pour l’ultra des Coursières en mai !
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