Récit de la course : La Montilienne 2019, par Petramala

L'auteur : Petramala

La course : La Montilienne

Date : 27/1/2019

Lieu : Monteux (Vaucluse)

Affichage : 933 vues

Distance : 14km

Matos : Asics 2000-5
Maillot MHSC

Objectif : Se dépenser

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La Montilienne

 

L'heureuse idée : cette année, les organisateurs de la Montilienne avance l'été de six mois ! Ce qui nous incite ― au lieu de faire l'impasse sur la date habituelle, pour ne pas compromettre nos chances sur le Mirandon ― de nous inscrire aux quatorze kilomètres de ce challenge vauclusien nouvelle version.

Une matinée estivale. En effet, alors que tout le monde est vêtu comme si l'arrivée était au sommet du Ventoux, la température ici bas est complice : une petite dizaine de degrés, on ne grelotte, ni ne transpire. Surtout, dans la chaleur du peloton.

Où nous restons calfeutré, durant les trois premiers kilomètres du parcours. On se faufile entre les cabas des badauds qui, levés comme nous, aux aurores, slaloment sur le marché.

À la sortie du village, les quelques maisons isolées sont les derniers repères du monde humain avant de grimper dans les sous-bois sauvages. À l'exception du panorama depuis les plans dégagés, point de paysage à mirer à l'ombre des broussailles et des cailloux. Les sentiers retiennent toute l'attention, il faut surveiller où nos pas s'accrochent ; certaines « marches » en surprennent plus d'un, qui imaginaient se promener sur une laie moins tortueuse.

La course conduit plein nord, aux confins de Loriol et de Sarrians. Avec autant de bénévoles à chaque épingle, impossible de manquer les étapes, mais nous restons sur nos gardes : à vitesse soutenue, nous pourrions rapidement nous retrouver dans les Dentelles. Mais non, il est temps de retourner nos pas.

La descente vers Monteux est encore un peu longue, et il faut quelques efforts pour rattraper ceux qui coincent. Dans le même temps, d'autres, plus alertes, ne s'accommodant pas longtemps de notre propre lenteur, nous passent en échangeant encouragements et plaisanteries. Les ultimes virages se profilent.

Sur la ligne d'arrivée, notre coache tient le chrono : la moitié des classés nous devancent, mais l'autre est derrière ; c'est un très bon résultat !

La Montilienne en janvier, nous sommes convaincus, c'est une excellente initiative : on frissonne, auparavant, en voyant le calendrier, mais, sans la neige, et surtout sans le mistral, il n'y a pas de quoi enfiler le bonnet et les gants !

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