L'auteur : pierrot34
La course : Trail de Pignan - 12 km
Date : 3/2/2019
Lieu : Pignan (Hérault)
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Distance : 12km
Objectif : Terminer
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J'ai un peu hésité avant de m’engager pour ce Trail de Pignan (34) ce premier dimanche de février. Rester en marche nordique sur 12km, et alors probablement retomber pratiquement dans les travers du parcours accidenté du Trail de Mireval du dimanche précédent, ou alors, quitte à faire un trail, courir celui de 6km, deux fois plus court donc.
J’ai alors opté pour le 12 nordique, afin de rester avec mes deux amies marcheuses de la semaine, du départ, jusqu’à l’arrivée.
Le vent était annoncé après la pluie. Nous avons eu du vent et quel vent ! Tenace, sec mais froid. Une grande part de l’attente d’avant départ s’est faite dans la voiture de l’ami Frédéric, mon voisin et chauffeur, coureur sur le 12km. Mais il fallait bien s’échauffer, plutôt deux fois qu’une, dans le grand parc du château, site de départ et d’arrivée, où plusieurs barnums permettaient toutefois une forme d’abri.
Près de là, un « food-truck » proposait café, viennoiseries et des soupes, à faire rêver !
Mais après le canicross où de magnifiques athlètes de 47 chiens ne semblaient pas souffrir du froid, partaient le 20km (243 classés),
le 12km (313 classés), puis le 12 nordique (37 classés), puis le 6km course 101 classés).
A Pignan, plus que dans le Gard, il était plus facile de rencontrer des visages connus, surtout que la masse des coureurs (741) était inférieure à celle de Mireval (1100) et l’espace plus « aéré », dans tous les sens du mot !
Pascal et Fred, deux amis frontignanais comme on en fait rarement.
Denis Pfister, remis de sa bronchite, est toujours « le référent » nordique qu’on a plaisir à retrouver, avec ses compères marcheurs de Lunel.
Mais la plus belle surprise avait le visage de Corinne, venue de Narbonne avec ses collègues elle aussi.
Après un bref contrôle de la pompe à insuline qui marquait 1,51g de glycémie- au lieu de 3,16g le dimanche précédent, causé par le porrridge du matin- et quelques incertitudes sur la couleur du balisage nordique, finalement annoncé « orange » à la dernière seconde (alors que tout, profil sur l’affiche et dossard affichaient du bleu),
Le 12km était bien bleu pourtant!
Les 37 nordiques ont alors attaqué la grande allée du château à 10h, avant la longue ligne droite bitumée de la piste cyclable.
Mais j’ai eu beau prendre le bonnet bleu de Corinne en point de repère et en compter 12 ou 13 devant moi, les choses sérieuses ont commencé une fois dans la garrigue. De la montée, du caillou, à prendre avec les pointes, mises dès le départ, bien sûr. Toujours des points orange et bleus au sol, très rapprochés, même sur les monotraces plus étroits, la signalisation semblait…au point, c’est le cas de le dire ! Mais là-haut, dans la garrigue, les écarts se sont creusés. Quelques marcheuses sont revenues sur moi, que j’ai essayé de tenir, au moins pour éviter la solitude et les erreurs de parcours, sait-on jamais, après l’expérience de Mireval.
Pendant ce temps, au micro de Philippe Panetta, le vainqueur du canicross, protège du froid le petit de son vainqueurr!
Au sommet du désert, la flèche se voyait, heureusement. Mais des cris, des appels et mes trois compagnes de marche de lancer « c’est le bleu maintenant ! » Il me semblait bien qu’il fallait encore un quiproquo ce jou-là ! Mais on avait dit « orange » ? Sauf qu’avec la flèche orange, tout droit, était quand même mentionné « 20km ». Ce que je n’avais pas envie de faire cette fois, mais plutôt de suivre mes trois femmes sur le bleu. On verra bien…. !
Et j’ai vu ces sentiers interminables, tortueux, caillouteux, terreux parfois, et aussi réduits à quelques centimètres de largeur, où planter les bâtons, là, se révélait carrément impossible et où quelques pierres trop saillantes m’ont fait buter deux fois. Et ça monte et ça descend….même dans un véritable trou de plus d’un mètre cinquante vers le 9è km. Je m’assois et descends « l’escalier » précautionneusement, avant de continuer à emprunter ces satanés monotraces, où il fallait s’arrêter tous les 10m pour laisser passer les coureurs du 20km qui nous tombaient dessus et voulaient bien sûr passer. Du coup, l’amie Isa, qui ne devait pas être loin, m’est revenue dessus à 2km de l’arrivée, sans que je puisse la tenir, même en sprintant sur la piste cyclable avant l’arrivée.
L'ami Frédéric en termine avec son 12km
Un premier classement ATS Sports mettra l’autre amie Dominique, arrivée après Isa et moi, devant nous, avec un temps pourtant exact. Alors, notre temps à nous, faux ?
Pierre Campos (de St Just-Lunel) remporte le 12km nordique
Pire, en cherchant Corinne dans les premiers du classement, j’apprendrai par la suite qu’elle s’est embarquée sur la piste orange, donc celle des 20km ! Absente dans le premier classement, elle va apparaître dans un second classement, créditée de plus de 3h, évidemment ! Dans ce second classement, Dominique se retrouvera derrière Isa et moi, crédités cette fois d’un meilleur temps et classement donc. ATS, c’est votre dernier mot ?!!!
L'amie Isa, fraîche comme une rose sur la ligne d'arrivée
Frédéric, sur le 12km, a lui aussi connu l’erreur de parcours, preuve que le balisage ce jour-là, n’était pas fiable à 100%.
Alors, marche nordique, trail nordique (pour être nordique, il l’était en tous cas !), trail avec bâtons, course d’orientation… ? On en sourit après mais on peut regretter au passage tous ces petits aléas qui se répètent au fil des épreuves.
Pierrot34, pas loin derrièreIsa, pompé, doublement!
Une satisfaction pour moi quand même, l’étonnant 1,31g de glycémie à l’arrivée ! Comme si je n’avais rien fait ! Par contre la nuit et le lendemain, j’ai pas mal flirté avec les hypoglycémies.
Pascal, Fred et Isa, des amis qui font plaisir à voir
Fred et Dominique:quand mari et femme se retrouvent à l'arrivée. Le symbole de cette matinée, finalement
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