L'auteur : pierrot34
La course : La Course des 3 Collines - 20 km
Date : 6/1/2019
Lieu : St Gervasy (Gard)
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Distance : 20km
Objectif : Terminer
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Ce dimanche matin 6 janvier 2019, jour de fête des rois pas fainéants, direction St Gervasy, dans le Gard, pour une petite première de la saison des courses à pied, cette fois- pour encore une fois tester mon niveau de forme physique sur un 10km, alors que je n’ai pratiquement rien fait depuis le 12km marche nordique du 2 décembre à St Christol. Je partirai comme à l’entraînement et l’on verra bien ce qui se passe, sur ce parcours de montagnes russes que je connais pour l’avoir fait en 2016…en nordique.
Entrée d’autoroute A9 calme, pas de gilets jaunes cette fois, ouf ! Nous sommes 1h15 plus tard sur place après un parcours sans encombre.
L’autoroute nous avait prévenus : attention au vent. Au sortir de la voiture, je l’ai senti : une vraie claque froide et sèche, qui sentait le mistral des grands jours. L’accueil aux dossards est excellent dans cette grande salle, doublement chaude donc, avec la foule des grands jours, annoncée par les parkings pleins. Pas de visages connus. Je suis dans le Gard, où je ne vais pas souvent. Retour à la voiture, pour attendre le départ de 10h à l’abri. Mais 30 minutes avant, faut bien bouger et s’échauffer, au soleil et à l’abri de murs, alors que les 154 du 20km viennent de partir.
9h30, départ des 20km
Claude Razon au micro rassemble son monde un peu avant 10h et je salue l’ami Matthieu Manzanera, un courageux fidèle de ces épreuves dans l’Hérault. Le fourgon d’Endurance Chrono sera mon dernier abri ensoleillé, avant que les 195 coureurs du 10km ne se jettent sur la route balayée par ce même mistral d’iver.
Le 1081 à la recherche de l'abri au soleil!
Des gilets jaunes sur le 10km ? !!
Je pars doucement sur cette longue ligne droite bitumée qui nous mène vers la garrigue. Et là on attaque en principe la première des « 3 collines » qui donne son titre à la course. Elle présente deux paliers, le deuxième se dressant face à nous. Pas beaucoup d’animation derrière moi. Ils ne doivent pas être très nombreux. C’est le début d’une longue errance solitaire, sous le soleil, mais sur des chemins caillouteux et même un monotrace en forêt, où il faut bien veiller aux rubalises qui indiquent le chemin parce que le soleil de face ne facilite pas les choses. Les montées succèdent aux descentes. Je n’ai pas les jambes des grands jours. C’est là que l’on sent l’âge !!! Et le manque d’entraînement, peut-être…
Tiens le ravitaillement. Pas de sucre. Un abricot, un quartier d’orange et un verre d’eau. Je prends le temps de contrôler ma glycémie à la pompe, transmise par un « capteur », aussi branché sur mon ventre depuis 3 semaines. Si j’étais à 1,39g au départ, j’en suis à 1,25g. Etonnant. Je suis rassuré. L’hypo n’est pas pour aujourd’hui, malgré un parcours vraiment éprouvant.
Je poursuis mon petit bonhomme de chemin, toujours seul. Mais les premiers du 20km m’arrivent dessus et me prodiguent quelques sympathiques encouragements, en plus de ceux de signaleurs souriants pleins d’empathie pour les vieux comme moi, dont l’allure ne peut qu’inspirer la pitié… !
St Gervasy est en vue….de haut ! Je me souviens alors de cette terrible descente caillouteuse sur le village, que j’aborde aux côtés d’une petite coureuse, très prudente, mais elle me lâchera quand même, alors que d’habitude, c’est le contraire !
Le village est là avec son bitume et ses derniers tournants, avant l’arche, que je passe 1h18 après. Je n’avais mis que 10mn de plus avec les bâtons. Avec ma 191è place sur 195, la forme des grands jours n’est pas encore là. Mais je suis bien debout, pas si éprouvé que ça, avec 1,09g de glycémie, en buvant mon premier verre de jus d’orange. Preuve que le diabète, pompe branchée et intouchée, n’est toujours pas un obstacle à pareille activité, vivifiante finalement, pour ce début d’année.
Un ravitaillement conséquent à l'arrivée, dans cette grande salle, avec même bière à la pression!!
Dernier détail sur la course:le vainqueur du 20km, Stéphane Peysson, V1, met 1h22 (14,6km/h), preuve peut-être que le parcours n'était pas plat!
Pendant la course, Mme Pierrot34 a quand même mis le nez à l'extérieur, le temps de rendre visite au petit "Vival" contigu à la grande salle. Quelques achats et surprise, quelques paroles échangées avec le patron, d'excellent contact, qui a quitté Nice pour vivre à la campagne, plus près des gens et aussi prendre l' initiative culturelle intelligente d' installer un "Vivallivres" près du magasin, pour y déposer des livres et en prendre, en libre-service, bien sûr. Un grand bravo à ce monsieur.
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