Récit de la course : Trail urbain de Sète - 16 km 2018, par pierrot34

L'auteur : pierrot34

La course : Trail urbain de Sète - 16 km

Date : 18/11/2018

Lieu : Sete (Hérault)

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Distance : 14km

Objectif : Pas d'objectif

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A Sète, "le St Clair", objet de toutes les craintes.

C’était un nouveau test ce dimanche 18 novembre : passer du 5km aux 10km, à courir, les marches nordiques dans la région ne venant que plus tard. Pas fait depuis longtemps. Mais c’était à Sète, la porte à côté, pour ce « Trail Urbain-Défi du mont Saint-Clair », qui proposait aussi un 16km-mais là, on attendra un peu !-organisé qu’il était par le Sète-Thau-Triathlon du dynamique Dr Jean-Paiul Jost. Lequel avait su rassembler une forte troupe de « gilets jaunes » du parti des sportifs, disséminés tout au long des parcours, pour distribuer, pas des quolibets, mais des sourires et des encouragements, à tous ceux qu’ils laissaient passer ! Et ces derniers étaient pratiquement 1000, avec les enfants, le 11km comptant 300 concurrents et le 16, 600, dont la présence animait sacrément le quartier de la rue du Dauphiné, du lycée et du stade Joliot-Curie.

Après mon 1,86g de sucre dans le sang au réveil, ce n’était manifestement pas suffisant pour ne pas ressentir ce vent froid venu de la mer, qui soufflait sur le lido et nous scotchait en descendant de voiture. Pour une fois, Mme Pierrot34 avait peut-être eu raison de ne pas m’accompagner.

L’habitude aidant, direction le gymnase où se trouvaient avant les dossards. Mais non, demi-tour pour traverser le terrain de foot et rejoindre la piste d’athlétisme où était installé le site départ-arrivée. Dossard, avec sa petite récompense dans l’enveloppe, une paire de « chaussettes pour les bras » !

Premières rencontres, avec le trio féminin de la « Team Mum Power », ces trois jeunes sportives de Frontignan, qui préparent le Raid des Alizés 2019 en Martinique et se sont donc engagées sur le 16km, pour un entraînement évidemment profitable.

Les trois jeunes femmes (et mamans) de Frontignan, ont réalisé une performance très honorable sur le 16km, pour préparer leur rraid des Alizés, pour lequel elles s'activent beaucoup mais elles cherchent toujours des soutiens financiers


Retour à la voiture, à l’abri, quoi ! On met des manches longues et une épaisseur de plus ? Finalement non, on va vite se réchauffer sur ces parcours avec montées aussitôt le départ.

10h45,en petites foulées vers la rue du Dauphiné où doit être donné le départ. Mais premier gag : des vagues de coureurs montent, descendent et se croisent donc, en cherchant pendant un long moment où se donnait le départ ! Et cela parce qu’il n’y avait pas d’arche de départ ! J’ai alors l’occasion de croiser l’ami Louis Barbiero, le V4 sétois, toujours aussi fringant. Ce n’est vraiment que lorsque le speaker prend le micro, que l’on devine que la ligne doit être à sa proximité ! Mais voilà, faire reculer 900 coureurs en-deçà du micro, ça prend un certain temps ! Le « recul » se fait en plusieurs à-coups vers l’arrière. On le prend avec le sourire mais on a vu mieux comme manière de rassembler les coureurs….

Enfin c’est parti, en marchant, bien sûr. Et ça monte, déjà. Sur le bitume, puis sur des marches, puis à l’attaque de ces ruelles qui émaillent le mont St Clair. En petites foulées marchées pour moi, qui me fais dépasser par tous ceux qui ont trouvé le deuxième souffle, eux. Mais je ne veux pas leur résister, par crainte de le payer plus tard. Les Pierres Blanches sont déjà un premier « Everest », qui offrent quand même la possibilité de souffler sur la partie plate et verte qui en fait le tour. Mais alors, plongée vers l’étang de Thau, par un monotrace large de quelques centimètres et ne permet pas de doubler. Alors, c’est la queue, vu le nombre de coureurs et des ralentissements, surtout causés par des dames qui craignent la glissade et la chute sur les pierres. Je m’en aperçois quand j’arrive à en passer quelques-unes, qui freinent des quatre fers.

Enfin « la vallée » ! Pour retrouver un chemin plus large et le bitume, pour remonter vers les premières voitures diesel dont les conducteurs sans doute pressés d’aller chercher les croissants, nous crachent leur venin noir à la figure ! Heureusement, nous reprenons de l’altitude, en escaladant les marches de la Montmorencette, véritable Golgotha, pour ceux qui l’attaquent comme moi, en marchant.Je me surprendrai alors à monter à reculons, comme le célèbre "Lulu" Berenguer, le champion sétois toutes catégories de ce genre d'exercice dans les cols de montagne.

Vient le deuxième gag, au ravitaillement et lieu de séparation des deux parcours : on peut boire, oui, mais que vois-je sur les tables ? Des boîtes de sucre….vides ! J’en demande. On cherche….Non. Bon, n’insistons pas. J’avais mes « tubes » de sucre sur moi, heureusement, car ce matin-là, ils étaient sûrement nécessaires pour tenir jusqu’à l’arrivée. Suivent alors les petites ruelles du mont St Clair, montantes, tournantes et enfin descendantes, vers la Corniche, où les premiers du 16km me déboulent dans le dos, en foulées deux fois supérieures aux miennes. Mais je tiens et veille à ne pas choper de crampes aux mollets, sacrément secoués jusqu’à la piste cyclable du Lido vers le Casino. La plage est là. Je connais. C'est une sorte de « pèlerinage » vers l’époque où le lundi matin, avec l’ami Alain Rosselli( le patron du Marathon Sétois) nous emmenions bénévolement l’activité physique pour quelques femmes diabétiques de Sète. On avance mieux en terrain connu. Je sens l’arrivée proche en passant au pied du Lazaret. Le sable, quelques marches pour couper la route du Lido et retrouver le stade Joliot-Curie et donc faire les derniers 400m, avant….l’arche d’arrivée qui elle, était bien visible mais bien encombrée par les premiers du 16km et les 249 premiers du 11km qui m’ont précédé et cachent bien le ravitaillement, où je prends vite un verre d’eau et un morceau de banane, avant de rejoindre aussitôt et directement, l’abri de la voiture, protecteur du froid.

J’aurai mis 1h28, à deux minutes  de l’ami Louis, toujours devant moi, mais quand même pas si loin, sur un tel parcours. Je me sens bien, peu éprouvé et quand même capable de reprendre le volant, sans contrôler ma glycémie, ayant oublié l’appareil. Je serai à 0,91g après la douche, preuve que le « mur » du St Clair a été bien géré, avec des jambes pas si douloureuses puisque je suis reparti le mardi matin, avec les bâtons, sur 6km de balade en groupe, sans trop de difficultés.

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