Récit de la course : Semi-Marathon des Vendanges - 8 km 2018, par pierrot34

L'auteur : pierrot34

La course : Semi-Marathon des Vendanges - 8 km

Date : 16/9/2018

Lieu : Teyran (Hérault)

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Distance : 8km

Matos : Bâtons Exel curve

Objectif : Faire un temps

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A Teyran (34), 700 "Vendangeurs", dont 109 "nordiques"

Peu d’entraînement mais le Semi-Marathon des Vendanges à Teyran, que j’ai couru par le passé, proposait aussi de nouveau cette année, une course à pied ET une marche nordique sur 8,4km. Un terrain connu donc, à 42km de Frontignan, une météo idéale, un départ à 9h30, derrière les coureurs, une glycémie correcte au lever de ce dimanche 16 septembre et nous voilà en route, pour étrenner la Hyundai i10, qui n’est jamais allée aussi loin depuis le 9 août.

Nous sommes les premiers arrivés à 8h45 sur le parking de la vaste prairie qui va accueillir, après les « nordiques » comme moi, les quelques 700 concurrents des 3 épreuves proposées, avec celles pour les enfants, en plus.


Juste derrière la voiture, un bien joli comité d’accueil est là : trois magnifiques chevaux qui désirent le contact et un mot gentil. Je les laisse à regret.


Alors, mes bâtons « Exel curve » et direction les dossards. Et au passage, je croise l’ami Daniel, venu courir le 8km et avec lequel j’évoque la bonne marche de son travail d’artiste verrier, qui expose à la galerie Courbet de Palavas.

La foule aux dossards, évidemment mais les différentes catégories sont bien affichées et orientées. Une première petite remarque : la liste des concurrents est alphabétique….et le restera, jusqu’aux résultats. Bon, on se repère plus vite mais cela ne donne pas le classement. Et puis j’ai, en principe le N°2017. On me donne alors le N°….17. Encore une anomalie concernant les marcheurs nordiques ! Je verrai par contre d’autres  dossards, de couleur différente, avec des numéros « entiers », 10327, par exemple. Pourquoi ? Je n’en saurai rien…


L’ambiance monte en gaieté, avec un échauffement rythmé et en musique, très apprécié des participantes, manifestement.


Les chiens se préparent aussi et les enfants, qui auront leurs courses, sont nombreux à se préparer, aux côtés de leurs parents.




9h30 est là, avec le 8km course qui part et deux minutes derrière eux, les nordiques.

210 sur le 8km

Les lunellois, déjà à l'affut, devant!


Et 109 marcheurs nordiques! Une affaire qui progresse!


Ils étaient 364 sur le semi.

« La bande à Pfister », les Lunellois, partent sur les chapeaux de roue. J’en compte vite une quinzaine devant moi, les premiers ayant pris un avantage qui ne sera jamais comblé, un peu comme en course à pied : on fait la différence et on la garde ! Ce qui mettra toujours mal à l’aise l’ancien coureur cycliste que j’étais car des échappées, oui, mais le peloton revient, ça repart, ça revient et en fin de course, ça se décante et « c’est la bonne » (échappée) pour disputer l’arrivée.

Je connaissais le parcours. Relativement plat et bitumé autour du village d’abord puis terreux après, dans les vignes. Je passe donc des pads aux pointes et je suis toujours entre la 15è et 20è place, ayant toujours en vue les mêmes points de mire. Mais encore une fois, je ne peux pas combler même 100m car je garde une allure régulière sans trop d’à-coups. Deux ou trois concurrents me tombent d’ailleurs dessus, dont des jeunes femmes, qui vont vraiment bien et l’on sent à la fois la volonté d’avancer, dans un style qui sent les cours et l’entraînement. C’est bon signe et c’est heureux pour l’avenir de la marche nordique et je ne cesse de m’étonner en les voyant.

Arrive la célèbre montée du village, que je passerai sans trop de difficultés avec ma « compagne » de l’arrivée, que je ne lâcherai pas. La pena au sommet nous donne un sacré coup de fouet de gaieté et ça nous permet aussi d’avaler le vallonnement qui suit jusqu’à l’arrivée, que j’atteins avec ma collègue de Sussargues et un autre concurrent.

Les deux premiers ex-oequo, D.Pfister et M.Perrichon de Lunel


....et Pierrot34, très bien accompagné!

On détache ma puce de la chaussure à l’arrivée . Ma photographe me parle de « bon temps ». Ma montre me dit que je suis autour de 1h10. Mme Pierrot34 va chercher la bouteille de vin (du St Drézery, village proche) offerte à chacun. Bizarrement, je ne pense même pas à me ravitailler. C’est mon « infirmière » de femme qui pense à m’y pousser car je vais aussi reprendre le volant (pour la première fois depuis longtemps) pour le retour. Jus d’orange, eau, banane et contrôle glycémique à la voiture : 1,13g, le tout avec la pompe à insuline toujours branchée : c’est tout simplement magique ! Pas éprouvé, j’ai presque le regret de ne pas avoir assez « poussé » !

Ce sera pour Clapiers dimanche prochain, en marchant « contre le cancer ». Un petit 4km que je ferai à fond, là !!!!!

Je recevrai par mail l’après-midi mon temps et classement : 1h06, 24 è, 15è homme, 2è V4. Puis quand les résultats sont publiés, contrairement aux deux autres courses « normales », qui affichent les classements, les nordiques sont restés dans l’ordre alphabétique, donc avec les temps et classements (le mien, 24è) mélangés.

Donc grand bonheur d’avoir vu une centaine de concurrents à cette marche de Teyran, avec beaucoup de femmes, et plus de concurrents au-dessus de mes 7,6km/h, mais un classement bizarre à l’affiche ! On vous le dit, la perfection n’est pas encore du domaine de la marche nordique dans le Midi !

Petite remarque sur ce classement : le champion Denis Pfister (qui se rend bientôt au championnat de France) passe la ligne avec un alter ego de son club, Michel Perrichon, avec lequel et quelques autres, il forme désormais une sacrée belle équipe homogène et soudée, dans un club, celui de Lunel, qui prend du coup un bel essor.

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