Récit de la course : Trail de la Côte d'Opale - 62 km 2018, par valdes

L'auteur : valdes

La course : Trail de la Côte d'Opale - 62 km

Date : 9/9/2018

Lieu : Wissant (Pas-de-Calais)

Affichage : 3135 vues

Distance : 88km

Objectif : Terminer

2 commentaires

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Challenge Cote d'Opale 88 km (24 km + 64 km) 2018

Après une préparation à l'Ultra Marin que j'avais jugé optimale, j'étais très en forme, après mon abondon à seulement 90 km (sur 177 km) et malgré une petite insolation qui m'avait immobilisé une heure, dans la tente des secours, à Le Bono. Très en forme et, également, très remontée contre l'organisation de l'Ultra Marin qui nous traitait quasiment de touristes sur Ultra Trail, incapables de supporter, sans se plaindre, 34 degrés à l'ombre et l'absence de ravitos dignes de ce nom, sur 177 km ...

Pour tout dire, j'ai recommencé à randonner, le jeudi suivant l'épreuve et à courir, le vendredi ; le dimanche, je roulais 107 km avec 1000 m de D+ à +26 km/h. Bref, j'avais la patate et il fallait que je fasse quelque chose, pour optimiser cette bonne préparation qui n'avait point abouti.

La solution ? S'inscrire sur un trail long, un cent borne ou un 12H-24H00'. Je prospecte alors dans ma région. J'ai le choix entre le cent borne du Semnon et le cent borne de Sarzeau organisé par les mêmes noms qu'à l'Ultra Marin : grand dieu ! Surtout pas. Je vais attendre 2/3 ans avant de retourner concourir avec eux. Trop de désinvolture et de non respect des coureurs cette année (cf. l'arrivée de Vivien Laporte).

Hors région alors ? Et pourquoi pas ... On m'a traité de touriste, je pourrais vraiment jouer les touristes et voir ailleurs ce que proposent les autres organisations ... Nous avons un si beau territoire avec des paysages énormément variés. Se forme peu à peu l'idée. Mais où aller ? Le choix est si vaste ? Mer, montagne, campagne ?

Je décide de me réserver la montagne pour plus tard (l'an prochain ?), la campagne pour cet hiver et puisque je me suis entraînée, ce printemps, pour un bord de mer et que je suis inscrite au Marathon/Maratrail de Barfleur, à fin août, également en bord de mer, on va rester dans le même thème.

Et c'est ainsi qu'apparaît le Trail de la Côte d'Opale. Trail complet sur toutes les courses, à mi juillet. Ne reste que cinq dossards sur le Challenge de 24 + 64 km. J'avais adoré ce format sur le Challenge du Glazig (18 + 54 km) et j'aimerais bien faire le super Challenge du Ménestrail, en décembre prochain (33 + 54 km). Allez, soyons folle, allons-y, ce sera une excellente préparation.

Je passe trois jours à chercher un hôtel, à 300 m de la mer, 300 m du départ et de l'arrivée et une semaine complète à trouver une solution pour rallier Saint-Brieuc à Wissant, sans perdre trop de temps, d'argent et surtout d'énergie. J'opte pour cette si décriée SNCF qui sera bien ponctuelle et bien confortable, ce week-end là. Néanmoins, je mettrais pratiquement 24H00' pour faire l'aller retour, avec deux heures de battement entre Paris-Montparnasse et Paris Gare du Nord où, à chaque fois, j'ai failli louper ma correspondance, rapport aux embouteillages, aux incidents techniques, aux incidents de voyageurs, au RER blindé de chez blindé ...

Pauvres franciliens. Que je suis heureuse d'avoir quitté cette grande ville dont la dimension ne me semble plus adaptée à l'échelle humaine (ou moi inadaptée à cette échelle là).

Cependant, les voyages forment la jeunesse et puisque l'on m'a traité de touriste, précédemment, je vais faire du tourisme et en profiter à fond. Ce n'est pas tous les jours que je vais courir hors de mes frontières territoriales. Aussi, je trouve la campagne qui borde le TGV Paris Gare du Nord-Lille, très ordonnée et très bien cultivée. C'est vert. Les fermes semblent prospères. Les limites des champs sont remarquablement nettes. La Gare de Lille est moderne et très belle. A Calais Frethun, je reste pétrifiée devant les triples rangées de fil de fer barbelés. Assurément, désormais, plus personne, sans autorisation de passage, ne peut aller de l'autre côté de la Manche. A Calais, je croise quelques jeunes hommes venus d'ailleurs, en quête d'un Eldorado qu'ils ne trouveront sans doute jamais. Le savent-ils ? Calais est une belle ville. Très colorée. J'aime beaucoup cette architecture guillerette des villes du Nord. Cela me change du granit breton un peu tristounet, parfois, même sous un magnifique ciel bleu.

Dans le bus à 1€ qui me mène à Wissant, j'ai une brusque envie de prendre un vélo et de descendre cette jolie route à virages. En face de nous, les côtes anglaises. Etincellantes de blancheur et si proches, si proches. La Manche est un gigantesque boulevard à Ferries et super tankers à cet endroit. J'y vois quelques planches à voile et de nombreux Kit-surfers. Le vent souffe très fort et la mer est tempétueuse. L'idée de prendre un bain, dés mon arrivée, me quitte peu à peu.

A côté de l'hôtel, il y a des oies qui caquettent à qui mieux mieux, des canards et même un héron solitaire. Dans l'hôtel, un coureur et sa famille belge qui fête déjà son arrivée devant une bonne bière. Je lui dis que je vais attendre dimanche soir pour en faire autant. Je me ballade dans Wissant, jolie petite station balnéaire qui a su garder le charme du siècle précédent. Non décidémment, la mer est bien houleuse et méchamment basse, je ne mouillerais pas mon maillot aujourd'hui. Je file au petit Spar m'acheter un pack de Saint-Yorre. La réserve locale d'élixir du sportif est presque épuisée. Damned.

Le lendemain matin, la ville est assaillie de coureurs. Wissant, un peu moins de 1000 habitants, va accueillir, ce week-end, un peu plus de 7000 coueurs, plus leurs accompagnants, dont au moins un bon tiers d'amis francophones de l'autre côté de la frontière. C'est impressionnant.

A 15H00', je prends le départ, avec les autres concurrents des courses de 7, 14 et 24 km. Nous partons sur la plage, avec la mer, version grande marée de septembre qui vient à peine de se retirer. Et bien sûr, on a les pieds mouillés, mais qu'est-ce que c'est que quelques kilomètres de pieds mouillés sur 24 km quand on a barbotté une heure à Roguedas, de l'eau jusqu'à la culotte, en juillet dernier : rien du tout. On est d'accord. Les photos du départ sont spectaculaires. Vu du ciel, les hommes sont des fourmis. On dirait des fourmis qui se répandent sur la plage. Petitesse des hommes dans la grandeur du paysage.

Des hordes de coureurs et de coureuses qui se lancent, direction le cap gris nez, du mec très aguerri qui fera podium du 24 km en 1H37' à la bande de copains/copines en délire qui courent à dix de front, sur le 7 km et que j'ai du mal à contourner. Mon objectif personnel est très clair, courir complètement en-dedans (= soit tout garder sous le pied) de sorte à finir la course dans un état de fraîcheur optimal, un peu comme je l'ai fait sur le Marathon/Maratrail de Barfleur, il y a quinze jour. Je me suis fait une estimation de chrono entre 2H50' et 3H00'.

Malheureusement, les premiers kilomètres sont très très roulants et donc il faut courir. J'accueille avec bonheur les quelques petits bouchons qui se forment lorsque l'on doit doubler une joëlette, passer à travers des brises-lames, grimper une dunette, grimper une mini-bosse. Peu à peu, nous nous délestons des 7 km, puis des 14 km, pour ne rester qu'entre nous, les concurrents du 24 km. Nous traversons la campagne. C'est vraiment très roulant. Des longs faux plats montants, des longs faux plats descendants. Mon estomac commence à se manifester. Zut alors. Sans doute le long voyage d'hier, le départ en courant et l'horaire de l'après-midi. Je scrute le paysage pour repérer un bosquet et réalise alors que, dans le grand méchant nord, il y a très peu d'arbres.

Moi qui ai l'habitude, de toujours trouver un groupe d'arbres, une haie, un bosquet, une petit bois, une forêt, dans ma belle Bretagne, voilà que je réalise que ce coin là du Nord est très venté et très peu boisé. Impossible de trouver un petit coin tranquille. De surcroît, avec le nombre de coureurs et le nombre de spectateurs, il y a du monde qui regarde. J'attends, en espérant ne pas attendre trop longtemps et, peu après le 12ème kilomètre, mes voeux sont exhaussés. On quitte la campagne pour opérer un demi-tour qui nous ramène, sur les falaises, le long de la mer où il y a ... des blockhaus. Chers blockhaus, chargés d'histoire et qui vous abritent bien.

Je repars plus sereine en faisant attention à ne pas forcer l'allure, je m'astreins également à ne plus boire, histoire de ne pas rajouter d'eau de vidange à la vidange déjà entamée. Sur les 10-12 km restants à parcourir, ce n'est pas très grave. Je veillerais à bien me réhydrater ce soir et cette nuit. En attendant la fin de la course, je jouis pleinement du paysage qui est absolument magnifique. Le ciel, sombre et gris de menace, le vent, puissant, les côtes anglaises, de l'autre côté de la mer, toujours très blanches et très bien visibles et la mer, la mer, verte, tumultueuse, impétueuse, les vagues chargée d'écume blanche, ... C'est grandiose. Majestueux. J'apprécie pleinement ce spectacle de toute beauté.

Et voilà, la redescente et bientôt l'arrivée que l'on voit d'ailleurs, à 4-5 km de là. Mais d'abord courir sur le sable et puis petit passage dans les dunes où certains courent toujours et d'autres plus du tout (j'en fais partie). L'arrivée sur la digue, dernier coups d'oeil au kit-surfeurs avec leurs voiles de toutes les couleurs, sur la mer, tourner à droite après le petit manège et déjà l'arrivée. Du monde partout. Ca cause français, anglais, néerlandais, allemand, c'est populaire et ça me plaît bien. Je n'ai pas de médaille, il faudra attendre demain soir et seulement si je termine.

Pas de télé dans ma chambre, une douche, des nouilles chinoises, un petit regard au résultat sur le smartphone. Arrivée en 2H57'22'', 4ème et dernière femme du challenge, à dix secondes de la troisième. Bon. Ouais. Pas de quoi se mettre la pression. La première a mis 2H19'41'', un sacré bon chrono pour le challenge (par comparaison, la première du 24 km a mis 2H12'38''). Je me couche. Je dors bien.

Le lendemain matin, je me sens fraîche et bien reposée. Comme au Glazig. Pas l'impression d'avoir couru la veille. Ca, c'est bon ça. Je redescends à plage, à 300 m de ma chambre. Top. Nous sommes moins nombreux ce matin, puisque, seuls, les concurrents du 64 km et du challenge 88 km, prennent le départ à 8H00'. Le temps s'annonce aussi idéal qu'hier. Surtout pour les coureurs touristes. On a environ 5 km de plat sur la plage, à parcourir avant d'attaquer la montée du Cap Blanc Nez que je vois devant nous. Je me positionne tout en fin de peloton et tombe sur une des quatre féminine inscrite au challenge. Elle part vite. Je pars prudemment.

La montée du Cap Blanc Nez. Ca y est. Je m'en rappelle. Je me rappelle que j'étais venue ici, casser du cailloux, avec mon prof de géologie, lors d'un TD, il y a très très très longtemps. Waouh. Ce sont des falaises de craie qui datent du Cénomanien. Dans le temps, c'était bourré de fossiles. Je marche sur des tonnes et des tonnes de fossiles. Des siècles et des siècles d'histoire de notre Terre. C'est magnifique. On arrive au point culminant. On fait le tour. Dieu qu'il est haut. Et la vue sur les côtes anglaises, toujours très très visibles et si proches. Magnifique. Ensuite, c'est la partie de la course que j'ai le plus adoré, ça monte, ça descend, ça remonte et ça redescend et ça reremonte et ça ça reredescend. C'est chouette. C'est pelé comme pas possible. On se croirait en montagne. Pas un arbre, pas une haie, pas un bosquet. Le vent commence à se lever. C'est très bien balisé. Bénévoles partout et même des gendarmes, sérieusement concentrés, lors des traversées de route. Mazette. Comme je suis vraiment partie très très lentement, je ne fais que remonter des coureurs. Avec certains, on joue à l'accordéon, ils me doublent dans les montées où je marche, je les double dans les descentes où je cours. C'est sympa. On se reverra tout au long du parcours.

Au premier ravito, je double la féminine que j'avais apperçu. Merdum. J'avais dit pas de pression. Peu après, on rejoint les concurrents du 21 km. D'un coup, je suis entourée de dossards qui me sont totalement étrangers. Pas un seul dossard du 64 km ou du 86 km. Je commence à m'interroger. C'était pourtant bien balisé. Me serais-je trompée ? N'aurais-je point vu une bifucartion ? Je demande autour de moi et l'on me dit que oui, je me suis probablement trompée. Je fais demi tour et ... tombe sur la féminine que j'avais doublé. On s'interroge de concert. On remonte les coureurs jusqu'à tomber sur un concurrent du 88 km qui nous dit que non non, c'est bien la bonne direction. On repart ensemble, mais très vite, je pressens que cette féminine là, elle veut un podium. Pas de pression, j'ai dit, pas de pression. Je la laisse partir quand je la vois se mettre à courir dans le sable, avec le vent de face. Nous ne sommes qu'à la mi-course et il reste encore beaucoup à parcourir.

Entre le 30ème et le 40ème kilomètres, je dois avouer franchement que c'était de la campagne bien rase, bien ventilée, avec pas grand chose à se mettre sous le regard. Plutôt roulant, mais avec ce putain de vent de face, j'avais pas trop envie de déployer de gros efforts, surtout à 14H00', sous un grand et beau soleil. Pas grave, le décor changera bien d'ici quelques kilomètres. Je mange mes sandwichs au thon. C'est bon.

Ambleteuse. Deuxième ravito. Bien fourni. De la Saint-Yorre à gogo. Des chips, du saucisson, du gras, du salé, du sucré. Impeccable. On traverse Ambleteuse. Ah tiens, des coureurs. Ah tiens, on se croise. Eux reviennent et nous on va. Mais où va-t-on ? Je n'aurais pas du leur demander. On va dans les dunes. 2,5 km de sable hyper fin. Hyper mou. On se croirait dans les Landes. Y'a du sable ... partout partout. Allure 4,5 km/h. Impossible d'avancer plus vite. Le sable se dérobe sous nos pas. Il fait chaud. Très chaud. Pas de ventilation dans les dunes. On zig. On zag. A la sortie, les concurrents assis qui se déchaussent et enlèvent les paquets de sable rentrés dans leurs chaussures. Je demande s'il y aura d'autres dunes et l'on me répond que oui, j'attends donc pour l'opération déchaussage.

Enfin la fin de l'enfer de la Slack. Les autres années, l'enfer, c'était de traverser la Slack, de l'eau jusqu'aux fesses, cette année, à cause des heures et des coefficients de marée, c'est la traversée des dunes de la Slack. Voilà, ça c'est fait. Retour vers la côte. Mais avant, déchaussage, délassage des 4 doubles noeuds que j'avais fait, à mes deux Leadville dont les lacets ont tendance à se défaire. Ca prend son temps. Je vide mes deux chaussures de l'équivalent de 2 x 500 gr de sable. Dieu du ciel, comment a-t-il fait pour rentrer ? Entre les guêtres, les manchons, les chaussettes ? J'en ai même sur les bras, sur le visage. Ca gratte.

Allez, retour vers le bord de mer de la petite station balnéaire d'Audresselles, son bon air vivifiant et sa longue plage tartinée de petits galets qui roulent sous les pattes, plus des milliers et des milliers de petites moules, ouvertes, et vides. Comment ça se fait ? Je pose la question à un coureur à côté de moi qui me regarde héberlué, genre elle dit quoi celle-là ? Elle comptait se faire un plat de moules frites avec les moules ramassées par terre ?

Des gens dans l'eau. En maillot. Y'a pire que les bretons finalement. La mer toujours aussi déchaînée. Une bonne grosse houle. Du vent. Des kit-surfeurs à la pelle. Des personnes âgées qui prennent le soleil sur des bancs et qui nous regardent courir avec, sur le devant de nos dossards, les kilomètres que l'on doit faire. J'entends des belges dire en chantonnant "86 km, nan mais 86 km qu'ils font, c'est pas dieu possible". Qu'est-ce que j'aime cet accent. C'est comme les Suisses ou les Canadiens, lorsqu'ils parlent le français. J'écoute et je rêve. Je voyage en musique avec leurs paroles chantantes. Pas besoin d'écouteurs et de musique dans les oreilles. Les écouter, ça me suffit et ça me divertit.

Dernier ravito. On retrouve le parcours du 24 km d'hier. Petite grimpette qui nous hissent sur les falaises et à nouveau, les beaux paysages, le Cap Gris Nez devant et bientôt l'arrivée. Je rattrape la féminine qui m'avait doublé, il y a au moins 30 km de cela. Merdum. Pas de pression, j'avais dit. Pas de pression. Je la sens derrière moi ensuite sur la plage. Je marche. Elle court. Elle me colle. Je le sens qu'elle le veut ce podium. Et est-ce que moi, j'en ai envie ? Est-ce que j'ai envie de me décarcasser à courir sur la plage, à courir dans les dunes, juste pour avoir une coupette ? Ben en fait, non. Du coup, j'admire de nouveau les voiles des kit-surfeurs au loin et une fois dans les dunes, je la laisse courir et me doubler. C'est acté. Je serais quatrième et fière de l'être, car j'avais envisagé 10H00' et je n'ai mis que 9H18'23'', en marchant énormément et en ayant l'impression de pouvoir peut-être encore faire dix ou vingt kilomètres de plus. Mon objectif est largement atteint. J'ai bien profité du paysage, de la course, des gens, coureurs, bénévoles ou spectateurs. J'ai fait la touriste et c'était très bien.

La ligne d'arrivée. Toujours énormement de monde. La jolie médaille. Le buffet de l'arrivée. Très bien garni et de la bière. Ah ces nordistes. Je prends ma bière et je vais la boire un peu plus loin, histoire de ne pas montrer le mauvais exemple aux générations futures. Je papotte avec des Lyonnais qui sont en train de me vendre un pack Saintélyon pour l'an prochain. Je me sens légèrement pompette. Je regarde l'étiquette de ma bouteille. 8° C ! Mazette. Ca c'est de la bière. A ce moment là, un monsieur vient m'interpeler pour me dire qu'on m'attend sur le podium. Quoi  ? Ca c'est une surprise. Un peu comme au Glazig. Un podium par défaut. La première du 24 km d'hier n'ayant apparemment pas pris le départ aujourd'hui, du coup, nous n'étions que trois et j'avais donc bien raison de ne pas me mettre la pression. Je reçois ma petite coupette et mes petits lots sportifs, les joues bien rouges de la bière que je viens de terminer cul sec, ça aurait fait mauvais effet de monter sur l'estrade avec une bouteille dans la main.

Vouais. Un super chouette week-end. Je devrais sortir faire du tourisme sportif un peu plus souvent. C'est vraiment très très agréable ce mode de découverte de nouveaux lieux et de nouvelles personnes.

2 commentaires

Commentaire de vamosplaya posté le 16-09-2018 à 22:39:11

Salut Valdes,
J'ai beaucoup aimé ton compte-rendu, tu as beaucoup d'humour et de sensibilité, de très bons souvenirs du week-end dernier me sont remontés à la mémoire.
Je t'ai cherchée tout le long du dimanche, une VAL avec un dossard jaune, presque doré, mais non je ne t'ai pas trouvée.
Bravo pour ta course, bravo pour ce "tourisme" qui t'as bien réussi sur ce joli trail marin (et venteux).
A une prochaine!

Commentaire de yacapa posté le 19-09-2018 à 20:48:47

Waouuuuuuuuuh, un beau récit tonique,détaillée, plein de charme et d'humour comme toujours...jusqu'à la bouteille de bière bue cul sec ;) et comme tu as eu raison d'être sage et de profiter au maximum de tous ces paysages; Et nous, grâce à tes images on en profite. Chapeau bas mam'zelle !

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