L'auteur : pierrot34
La course : La Circulade Fabréguoise
Date : 13/7/2018
Lieu : Fabregues (Hérault)
Affichage : 626 vues
Distance : 10km
Objectif : Pas d'objectif
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Après la Galopade du Méjean le 1er juillet à Lattes, nouvelle occasion de refaire un petit test de condition physique ce vendredi soir 13 juillet, à Fabrègues à quelques encablures de Frontignan. Proposés, un 10km en solo ou en relais (2X5km)-avec des courses pour enfants aussi- en « Urban Trail ». Cela pouvait intriguer avec « des chemins, du bitume et du trail urbain » annoncés. On verra que c’était du sérieux, du brutal, même, comme diraient les Tontons !
Déjà tous les deux, aux dossards
J’avais donc opté pour le relais, en espérant trouver un partenaire, en passant par Facebook. Un e proposition est vite venue de mon gentil voisin de coureur, amateur de grands et beaux objectifs dépassant parfois dix fois 5km ! Et puis est arrivée une autre proposition, plutôt inattendue, venant d’un tout jeune pompier de 22 ans, dont je suis depuis 9 ans les exploits de nageur et de voyageur à moto, un jeune garçon dont j’avais remarqué, en 2009, au cours d’un remplacement de prof d’Anglais au collège voisin, la discrétion, la gentillesse et l’intelligence. Devenu « ami Facebook » depuis, il a toujours suivi, je crois, mes petites manifestations sportives. D’ù la proposition d’Axel pour courir avec moi et de nous emmener même, avec ma femme, puisqu’il habite Frontignan aussi. Il me fallait choisir et je ne pouvais négliger de telles retrouvailles, dans de telles conditions. Il serait le premier relayeur, en tant que « Senior », pour faire sur les deux premiers tours de 2,5km sûrement un meilleur temps que son vétéran4 d’ancien prof.
Axel, prêt, pour une expérience rare.
Allez, c’est parti, à 17h45…..du collège, pour l’équipe des « 2Pins », bien sûr ! A 17h, le diabétique prend sa glycémie, « pour voir », car les horaires étaient chamboulés. 0,72g ! Un peu bas, avant ma course vers 19h30. Alors du sucre rapide, pour « remonter ». Un beignet et de la salade de fruits. Et aucun « bolus » d’insuline , ce qui sera une erreur, on le verra.
Une animation musicale, typique du sud et toujours agréable.
A l’arrivée on trouve une place sur le parking mais pas si facilement car il y a du monde et nous sommes à quelques centaines de mètres des dossards, sur le stade. Plein de cadeaux avec le dossard, puis retour à la voiture pour se préparer. Maintenant, le départ de la course était en ville, devant la mairie. Alors petit échauffement de 500 bons mètres pour Axel et moi qui l’accompagne, en remontant en ville. Nous serons quelque 250. Le speaker, qui connaît bien Fabrègues et l’historique de la course, entretient une bonne animation, avant qu’une pena ne lance ses premières notes joyeuses et rythmées.
Un speaker compétent, dans sa production.
Notre grand Axel, serein, au départ.
On va partir
Je prends des photos et redescends vite vers le stade pour prendre le relais d’Axel. Je fais une partie du parcours à l’envers et me rends compte que ce passage de rivière, avec descente abrupte sur pierre et une autre glissante en face, glissante, fait partie du parcours et doit être négociée avec grande prudence. Ce n’était qu’un tout petit morceau de ce trail. Le gros morceau, c’était la chaleur étouffante, encore à 19h.
Dans la zone relais.
La position des relayeurs était plutôt bizarrement prévue, au bord de la piste d’athlétisme derrière de la rubalise, pour prendre le dossard pucé du premier relayeur. Nous étions à l’ombre, heureusement et juste au départ, donc au premier passage, une bonne douche fraîche nous attendait !
L'attente, fatalement, du partenaire.
Axel arrive et en termine, à droite
Axel est vite arrivé, grosso modo au milieu de tout le peloton, pour me passer le dossard (tenu par deux pastilles magnétiques, pratiques pour l’arrivée, mais pas pour une transmission facile). Il aura bouclé les cinq premiers kilomètres en 24 mn, ce qui est tout simplement remarquable, même pour un senior sans trop d’entraînement, et par cette chaleur qu’il connaît pourtant bien.
Le passage de relais, pas très confortable sur ce site mais bien effectué quand même.
Et voilà Pierrot 34 parti, tranquillou, pour deux boucles de 2,5km. Du chemin, des pierres, des marches à descendre, puis à remonter, de la montée monotrace accidentée, en zone verte, puis la ville, en montant, toujours, avec des marches, encore, avant de redescendre vers la fameuse rivière où là, il fallait sacrément baliser, en descendant et en remontant, vers le stade.
Le premier passage
Le moine, en robe de bure: a-t-il fait 5 ou 10km? De toute façon, comment a-t-il pu supporter sa robe par cette chaleur?!!!!!!
Et là, je crois, mais le plus involontairement du monde, avoir pris en fin de premier tour une tangente en évitant ce long chemin de halage au bord de la rivière, que j’ai pris au deuxième tour, bien aiguillé que j’ai été cette fois. Le parcours n’était donc pas toujours évident à repérer, malgré les bénévoles –auxquels il fallait parfois demander si « c’était à gauche ou à droite »- et la rubalise, tout à fait rudimentaire.
La plus belle vue de la soirée, je pense!
C’est à l’entrée du stade que m’attendait mon bon Axel, en partenaire-supporter aux réflexes de sportif aguerri, qui a facilité mes cent derniers mètres dans cette chaleur qui m’a fait vraiment apprécier les premiers verres de Salvetat pétillante et bien fraîche du ravitaillement. Axel me dit que nous sommes sous l’heure (notre ambition secrète) mais avec mon « erreur », cela relativiserait la performance si c’était le cas. Dimanche 15, les résultats sont là : 56 mn au total, 24 pour Axel et 32 pour moi. Satisfaisant, oui mais….. !
C'était le 14 juillet...la veille du "match"!!!!
Aucune douleur musculaire, récupération pratiquement immédiate…..mais glycémie à l’arrivée, dans la voiture, 3,49g ! Aïe. J’aurais dû mettre un peu d’insuline plus tôt. Je me fais alors un bolus de 6 unités, pour redescendre dans les 1g, puisque la pompe est toujours sur moi. Si je l’avais coupée, j’aurais été à 6g, avec des conséquences autrement plus gênantes !!!!!!!!!!!!
Oh cette bonne eau de la Salvetat à l'arrivée!!!
De très bons moments vécus alors par mon coéquipier, prêt à remettre le couvert à la prochaine occasion et moi, toujours aussi surpris d’avoir passé les obstacles de la chaleur, de l’effort, sans plus de préparation que ça et encore et toujours, celui du diabète, qui me fait courir, pour garder cet équilibre précieux qui alimente ma vie de tous les jours.
Merci et bravo à Mme Pierrot 34 pour les photos, tout à fait symboliques de la soirée et pour lesquelles elle s’est appliquée, ayant senti elle aussi, l’importance de l’événement.
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