Une semaine après voici « enfin » le compte rendu du Trail du Mont d'Or

Je participe donc à ce trail sans vraiment d’objectif, si ce n’est comme toujours de faire le maximum. Dimanche 7h30 me voici accompagné de près de 200 participants aux pieds des pistes de METABIEF (département du DOUBS) pour le trail du mont d’or (nom de la montagne dominant la station) sur un parcours de 49km et 2500Md+.

Le départ est donné et directement nous grimpons sur les premieres pentes pour dom...iner la station. Après quelques centaines de mètres nous sommes un groupe de 7 devant. 2 concurrents prennent les devants et j’arrive à accrocher la 3eme place.
Au kilomètre 3 nous rentrons dans le vif du sujet avec la montée sur le mont d’or. La pente est raide et oblige déjà à marcher… Au sommet je suis 3eme avec 1minutes 15s de retard sur les 2 premiers. Je sais déjà que la victoire sera dure à aller chercher. La descente après un passage sur les crêtes est technique et je perds du temps sur les premiers. Au bas de la descente j’ai déjà 4 minutes de retard. Et mes poursuivants sont revenus à une centaine de mètres derrière moi.
A partir de maintenant et pour 12 kilomètres le parcours propose une succession de montées descentes bien raides en pleine forêt. La progression est difficile. Mais le trail permet des rencontres aussi inattendues que belles. Devant moi 2 chamois !!! Un bonheur simple.
Le ravitaillement (et pour une fois je n’ai pas d’assistance) du kilomètre 25 est là. Je fais le plein des bidons et l’on m’indique que j’ai 10minutes de retard. Je commence à me dire que je dois garder ma 3eme place, surtout que je ne sais pas combien de temps j’ai d’avance sur le 4eme…
A la sortie tu ravito, j’attaque la montée du mont SUCHET. Je passe la frontière SUISSE (sans montrer mes papiers). Une montée de 9 kilomètres en plusieurs paliers. Au milieu de celle-ci je récupère le 2eme et le double. Il est dans le dure. Me voici 2eme. Une bonne surprise. Au sommet du mont SUCHET, il y a une vue incroyable sur le lac de NEUCHATEL. Cela permet d’oublier quelques instants la pente. Au sommet je sais que le plus dur est derrière moi.
Mais la descente très raide me fait mal aux cuisses. En effet, j’ai un peu délaissé les chemins pour préparer les 100km sur route ces derniers mois. Et il n’y a pas de miracle, cela se sent.
La suite et fin du parcours et plus « plat », mais les chemins (monotrace) ne permettent pas d’avoir une vitesse importante. De plus j’ai commencé à cramper, mais avec une grosse hydratation celle-ci est partie assez vite. Les derniers kilomètres se font sur des chemins larges, sur lesquels je retrouve les concurrents du 25km
Je franchi la ligne d’arrivée en 4h44min et 2eme. Bien content de monter sur le podium d’une course que je n’ai pas vraiment préparer et surtout heureux d’avoir découvert un coin de France et de Suisse que je ne connaissais pas.

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