L'auteur : yoyotito
La course : Marathon de la baie du Mont-St-Michel
Date : 26/5/2018
Lieu : Cancale (Ille-et-Vilaine)
Affichage : 1589 vues
Distance : 42.195km
Objectif : Pas d'objectif
Partager : Tweet
Un levé à 6h30 pour commencer l’acte 2 du week-end, le marathon du Mont Saint Michel. Le réveil ne se fait pas dans la douleur. Très bonne nouvelle, les 55 km d’hier du trail de l’archange n’ont pas laissé beaucoup de traces. Cela signifie que j’ai les jambes pour courir sereinement ces 42 ,195 km afin de finaliser ma préparation pour dans un mois l’ultra Marin et ses 177 km.
En tant que breton de naissance je me fais réel plaisir de courir sur mes terres natales, et plus particulièrement sur ce marathon qui est très souvent classé dans le top 10 mondiaux pour la beauté du paysage. Départ de Rennes, avec le paternel qui m’amène jusqu’à la ligne de départ à Cancale.
Beaucoup de monde au départ, cela change d’hier et ses quelques 600 participants. Nous sommes avec les duos 4500 participants.
Ayant oublié ma bouteille d’eau, je cherche désespérément un lieu où l’organisation fournit de quoi s’hydrater ou manger un bout, recherche qui se soldera par un échec. Pas grave je demande à un participant un peu de sa bouteille.
8 h 20, le départ est dans 10 min, je fais une bise à mon père et je me dirige vers le SAS des 4h15. Le départ se fait par vague et nous commençons cette aventure vers 8h45. Les 2 premiers kilomètres se font sur une pente montante, très bien pour se mettre en jambe. Les sensations sont bonnes mais je m’attends à avoir un coup de moins bien après le premier semi.
Je dépasse le meneur d’allure des 4h15, je me sens vraiment bien. Les 10 premiers Kilomètres s’achèvent en 58 min. Ayant mis le tee-shirt de finisher d’hier je me fait interpellé par 2 participants qui le portent également, ils courent plus vite je les laisse filer. Et oui je ne suis pas le seul à faire le doubler. D’ailleurs un autre participant avec qui je cours quelques kilomètres me dit que lui aussi il l’a fait hier et qu’aujourd’hui il ne fait que le semi. Tout cela pour faire s’entrainer pour le raid du Morbihan, nous nous donnons donc RDV dans 1 mois.
J’arrive au 3ième ravitaillement, il y en a un tous les 5 kilomètres, je commence à sentir l’allure diminuée mais je me tiens à du 10 km/h. Je suis extrêmement choqué, de voir toutes ces bouteilles d’eau sur le bas-côté. Il y a d’une part le fait que l’organisation n’ait pas prévu de grandes poubelles pour jeter les bouteilles (comme on peut voir sur Paris) et les participants ne se gênent pas pour les lancer n’importe où. Tout simplement déplorable !!! Alors félicitations a tous ces bénévoles qui doivent se palucher le ramassage de milliers de bouteilles d’eau.
Bref. Parlons de choses plus enthousiaste, la brume s’ayant dissipée nous apercevons bien au loin le mont.
La moitié de course arrive en 2h06, et comme prévu le coup de pompes arrive. Je décide d’opérer la technique d’hier, la méthode cyrano et ses 14 min course 1 min marche. J’ai par ailleurs mis les écouteurs pour me laisser porter par la musique. De toute manière bizarrement, à l’inverse d’hier peu d’échanges se font avec les participants. Est-ce la course sur route qui amène cette différence avec le trail ?
J’arrive à tenir jusqu’au 30 ième kilomètre sous ce rythme. ; avec une allure moyenne de 6min 30 par kilomètres.
Les supporters sur le bord des routes sont nombreux et même très nombreux, cela aide fortement lorsque les coups de mou se font sentir. Merci à eux pour tous leurs encouragements.
Les 12 derniers kilomètres s’annoncent plus difficile, je commence sérieusement à sentir le manque de fraicheur. Je vois de plus en plus de participants marcher. Un petit coup de tel au paternel pour lui indiquer l’heure prévisionnelle d’arrivé. Je pioche sérieusement, jusqu’au 35 ième km, ou là comme par magie j’ai un regain d’énergie. Casquette et visière mis en mode œillère, musique plein régime je me mets à courir pendant 5 kilomètre non STOP à faire du PAC-MAN.
Les 2 derniers kilomètres se font avec un énorme sourire, je suis proche d’accomplir mon second objectif du week-end. L’arrivée est magique avec un nombre incroyable de supporters qui chantent et applaudissent ; je les applaudis également. Je vois mon père et fais quelques 200mètres avec lui, merci beaucoup de m’avoir amené, attendu, et ramené. La ligne d’arrivée se profile sur le barrage, cette fois ci je ne rentrerai pas dans le mont Saint Michel. Un sourire pour la photo finish et pour tout là-haut. Ça y est je suis finisher en 4h38 ; 1970 sur 2668, le classement est secondaire. Je suis satisfait de cette 2 ième journée, les sensations ont été assez bonnes et je ne termine pas sur les rotules. I DID IT !!!
Bilan de cette course, un très très beau cadre pour faire un marathon, qui parait roulant sur le papier mais quelques légères montées sont bien cassantes. Des bénévoles géniaux, des ravitaillements comme il se doit, une organisation bien ficelée. Une course vraiment à faire si vous êtes amoureux de courses sur route avec de beaux paysages.
Bilan du week-end, presque 100 km de parcourus, je devrais faire beaucoup mieux dans 1 mois. Pas de douleurs particulières, une gestion de course qui s’améliore. Je constate seulement un léger souci d’hydratation. En effet après plusieurs heures d’effort, je dois me forcer à boire , et l’eau commence sérieusement à me dégouter à la longue, il faut que je trouve une solution . Affaire à suivre !!! À bientôt dans les prochains épisodes.
1 commentaire
Commentaire de Tsar posté le 28-03-2019 à 09:53:37
Merci pour tes deux récits (trail et marathon).
Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.