L'auteur : Seabiscuit
La course : Trail La Voglanaise - 13 km
Date : 6/5/2018
Lieu : Voglans (Savoie)
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Distance : 13.5km
Objectif : Pas d'objectif
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La saison est lancée !
Premier trail de la saison, c’est celui du Nivolet Revard. Trois distances sont proposées, le 51 km, le 27 et le 13. J’ai longtemps hésité entre le 13 et le 27 mais les sensations de ces derniers jours m’ont incité à m’inscrire sur le petit parcours.
La journée s’annonce très belle. Le départ est à 8h45 mais j’arrive assez tôt, suffisamment pour voir le départ du 51 km. Bon courage à eux ! Moi je ne m’y vois pas. Je prends le temps de m’échauffer en faisant le début de l’itinéraire et je constate que çà grimpe sérieusement dès les premiers mètres. Ca va partir fort !
Il est l’heure à notre tour de prendre place derrière l’arche de départ. Dans l’attente du coup de pistolet, j’entends un type dire à son copain : aujourd’hui on peut dire que la saison est lancée, lequel lui répond : avec ce temps, la saison des barbecues oui. Il n’a pas tout à fait tort …
On part avec les concurrents du 23. La difficulté immédiate du parcours fige plus ou moins les positions. Pas de bousculade à déplorer.
La portion de route laisse place à un sentier en forêt. Le profil de la course est composé de 3 montées principales. Nous sommes dans la première qui fait 150 m de dénivelé environ.
Je dépasse quelques concurrents, il faut alors faire attention de ne pas se prendre un coup de bâton. Au bout de deux kilomètres, je bascule. La descente est de courte durée, s’ensuit deux kilomètres de plat sur lesquels j’allonge la foulée.
J’arrive au pied de la deuxième montée, la plus sérieuse. Le chemin devient une mono trace et très vite tout le monde marche. On ne peut pas faire autrement, je me plie au rythme collectif, de toute manière il est impossible de doubler. Je participe à une longue serpentine.
Dès que le profil de la pente s’inverse, je me remets à courir. En voulant doubler un concurrent, je me déporte sur la trace la moins dégagée des deux, je ne vois pas une racine, je tape dedans et m’étale de tout mon long. Pas de mal, je m’en tire bien. Recouvert de terre, j’ai juste l’air un peu con. Les coureurs derrière moi s’enquissent de mon état, je leur réponds que ça va et c’est reparti.
J’atteins la bifurcation avec le 23, pour moi c’est à gauche. Commence alors une partie géniale en forêt, un très beau sentier sur lequel il est agréable de courir, pas trop pentu, recouvert de feuilles (je pense maintenant à lever les pieds) et idéalement large. Le plus beau passage incontestablement.
Je regagne une partie bitumée, toujours en descente, ça tape des pieds. Je rejoins un coureur et l’encourage à me suivre ce qu’il fait jusqu’à la dernière bosse. Je rattrape encore quelques coureurs dans cette montée raide que je m’efforce à franchir en trottinant. Arrivé au sommet, plus de calcul, je peux tout lâcher. Il reste 1 km 500 de descente. Ca va vite mais attention à rester lucide. Je ne voudrais pas à nouveau mordre la poussière d’une part me mettre dans le rouge d’autre part. Un jeune en position de PLS à 500 m de l’arrivée me rappelle à l’ordre.
Je finis merveilleusement bien cette course. Facile et sans douleur. J’emmène avec moi un autre coureur que je rattrape. Nous franchissons la ligne ensemble en 1h13’.
Il n’y a pas beaucoup de monde dans l’aire d’arrivée, je suis curieux de connaître mon classement. Je pars faire le tour du stade en footing de récupération, le temps que la liste des premiers arrivants soit affichée. Je me classe 45ème (sur 312 apprendrais-je) et 8ème de ma catégorie (Vétéran 1 Masculin). Pour une participation à une course dans un état de forme incertain, je suis amplement satisfait d’autant que les sensations furent très bonnes.
La saison est véritablement lancée, la forme est retrouvée, je peux aborder la suite avec sérénité.
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