Récit de la course : Lyon Urban Trail - 23 km 2018, par cabalex

L'auteur : cabalex

La course : Lyon Urban Trail - 23 km

Date : 1/4/2018

Lieu : Lyon 01 (Rhône)

Affichage : 3172 vues

Distance : 23km

Objectif : Balade

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Lyon Urban trail 2018 : cela a bien marché !

LYON URBAN TRAIL 2018 :

Cela a bien marché !

(1er avril, 23 km, 943m D+, 1147 participants)

Belle balade sportive et patrimoniale en ce Dimanche 1er avril, jour de Pâques et du Lyon Urban Trail. Dans la capitale des Gaules, j’ai bien apprécié l’exercice si particulier d’enchaîner les côtes (plus de 900m dénivelé positif, 14 ascensions sur 23km !) sur un terrain pas très familier : les marches.

 Entre la colline qui travaille (la Croix Rousse) et celle qui prie (Fourvière), dans une tradition toute lyonnaise, il était une question d’équilibre, à dévaler à toute berzingue les pentes (et notamment ses escaliers) et de modération, reprendre son souffle entre deux difficultés, la capacité à passer du coq à l’âne sur un relief tourmenté (enchaînement montées-descentes), trouver les bons appuis sur un terrain changeant (bitume, pavés, sentiers), « couper les virages » comme le chante si bien Alex Beaupain…  Où l’on se dit en même temps au bout de 2 heures d’efforts intenses, « comment j’ai pu dévaler un tel toboggan » et « comment se rappeler tous les coins traversés et marquants » comme la pente inaugurale de 15% rue Terme, la cathédrale Saint Jean, la montée du Gourguillon dans un Vieux Lyon aux tonalités florentines, l’amphithéâtre romain de Fourvière, un passage près du cimetière de Loyasse (où j’ai pensé à ma mère chérie), les vues plongeantes et panoramiques sur la Presqu’île, le Conservatoire de Musique, le joli Parc de la Cerisaie (qui abrite la Villa Gillet, institution culturelle connue pour ses assises internationales du roman), le fort de Montessuy sur la colline de Caluire, la cour d’honneur de l’Hôtel de Ville de Lyon…mais bien sûr on se remémore les centaines de marches à gravir dans des ruelles escarpées, notamment dans un final redoutable (rue Joséphin Soulay aux murs joliment tagués, montée Coquillat), où on se demande comment les vieilles dames du quartier se déplacent pour faire  leurs courses
Au final, les cuissots ont bien chauffé, les guibolles et la caboche ont répondu présent, pas de traversée de la Saône à la nage avec des brassards gonflables ou en marches avec notre jeune président (poisson d’avril !Sourire). 68ème, en 2h01’ place des Terreaux, ce n’est pas encore la révolution mais je m’en satisfais bien…Le temps de partager à l’arrivée mes impressions avec quelques connaissances sympathiques (Moise Pignol, Baptiste Chassagne, Nicolas Pennequin et Marion Delespierre), on rentre à la maison heureux de retrouver les filles (grande et petites), profiter d’un après-midi printanier en famille, la course à pied est un plaisir, ainsi soit-il !

 

 

 

 


 

 

 


 

 

 

 

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