Récit de la course : Alésia Trail Côte d'Or - 34 km 2017, par neofoxy

L'auteur : neofoxy

La course : Alésia Trail Côte d'Or - 34 km

Date : 24/9/2017

Lieu : Alise Ste Reine (Côte-d'Or)

Affichage : 1986 vues

Distance : 34km

Matos : Mizunu Wave Mujin
Bâtons Guidetti 120cm

Objectif : Se défoncer

Partager :

Alesia trail le retour, test avec marche nordique

Bon, je le poste très en retard. Mais je préfère le faire avant d'oublier.

 

Après avoir fait ce trail l'année dernière. Ce qui fut mon premier trail. Rebelotte cette année avec l'espoir d'un meilleur temps en testant une nouvelle méthode grâce à ma découverte de la marche nordique en mai dernier.

Le but est pour moi d'utiliser la marche nordique pour m'économiser en montée tout en courant/trotinant sur le plat

Je me place à l'arrière du groupe de départ car je sais que je peux gêner avec mes bâtons sur le dos au départ.

Après un brieffing rapide sur quelle rubalise suivre, le départ est donné sous un temps magnifique.

Je pars tranquillement, les bâton sur le dos car je sais que le début est essentiellement en descente. Je reste tranquille à suivre en trottinant pour m'économiser. 34 Km ce n'est pas encore anodin pour moi.

Après une grande descente entre des champs où je me méfiais de pas tomber sur les barbellés, on arrive sur une section plane, en léger faux plat.

Après cette section, arrive une montée qui me permet de sortir une première fois les bâtons. Etant classé à ce moment 3 ème en partant de la fin, je me retrouve a remonter assez facilement vers le ventre mou de la course. Je garde néanmoins à l'esprit qu'il ne faut pas se flinguer et trop forcer pour dépasser. L'argentrail à laissé des traces indélebiles à ce sujet.

En haut de la côte, je garde les bâton 2 min de plus, puis je les range. petit plat tranquille où je tente de progesser sans trop me fatiguer. On me double un peu mais je reste sur ma stratégie.

Bref, arrivée au premier ravito alors que ceux de la course du 25 km nous rattrappent peu à peu. Je prend mon temps au ravito. 2 verres de coca et du salé. Tout va bien. On repart dans la traversée du joli village de Flavigny. On passe sous la petite arche où il faut se baisser à la sortie du village et on entame le début de la descente sur terrain très caillouteux et un peu glissant avec l'humidité. Cette partie n'est pas mon fort alors je me met fréquemment sur le coté pour laisser passer les furieux du 25km qui me remercient de leur laisser les meilleurs passages.

Après cette partie où je perd pas mal de place, s'ensuit une grande montée où je laissee parler les bâtons. C'est la plus longue et clairement, c'est la section que j'avais ciblé. J'entame donc une remontée des concurrents du 34km interressante. lors de la montée, je croise une autre personne qui a aussi des bâtons et qui me dit qu'il voit bien que j'ai travaillé cette partie. On se retouvera à plusieurs reprises. On parlera du 51km qu'il a fait mais qui est plus limite en terme de barrières horaires.

Petit replat avec légère descente où la course du 25 km nous quitte. On passe devant des petites cabanes en pierre. On longe un petit ruisseau. Et pan, remontée sèche avec resortie des bâtons pour atteindre le point culminant. je me retrouve vite bloqué derrière un groupe sur une partie assez etroite. Sortir de la trajectoire n'est pas dangeureux car nous sommes dans un bois. mais cela risque surtout de me fatiguer voir me faire mal pour rien.

Joli paysage en haut avec petite photo. Et redescente violente avec des cordes. C'est à ce moment que les batons m'ont le plus génés, car en me retrouvant parfois accroupis, ils touchaient le sol.

Puis petits valons avec une dominante descente où je me retrouve à un moment seul car je me fait vite dépasser.

A la fin de la descnte, on est à la moitié de la course et au 2ème ravito: saussisson, chocolat, liquides, etc...

Je fais le plein et repart devant un groupe arrivé avant moi. On attaque directement une grosse montée en mode bâtons de nouveau qui mène à un chemin forestier où je pense ne pas avoir donné assez car l'année dernière c'était à partir de ce pojnt que des crampes sont apparues. Ce coup-ci non, tout va bien. Mais, on économise quand même.

Rien de spécial sur ce chemin, qui mène à un ravitaillement liquide qui marque le regroupement avec la course du 51 km... dont le premier arrive en même temps que moi. Après la mini pause boisson, je repart dans la descente serrée où je sais ce qu'il m'attend dans peu de temps. je creuse un peu l'écart avec celui derrière moi et ne perd pas trop de temps sur le leader du 51 km qui est juste devant moi.

Et enfin, la voici... la côte de la mort. Bien que courte, il est impensable pour moi d'essayer de la monter autrement qu'à l'aide des cordes (qui n'existaient pas il y a 3 ans). je sais que cette partie avait marqué le commencement de la fin pour moi l'année dernière. Je monte donc essentiellement à la force des bras. Après une dixaine de minutes d'effort, j'arrive enfin en haut et repart sur un chemin plat et faux plat descendant avec parfois des troncs à contourner où a passer par dessus. Tout va bien pendant 15 min, puis en passant par dessus un tronc je rescent une première alerte: une douleur vive dans le mollet gauche. je crois que je n'aurait pas dû autant lever la jambe. Je repars en marchant pour faire passer puis retrottine. Ca passe, ouf.

Au bout d'un moment, je passe dans un champs avec une echealle marche-pied pour entrer. Le fait de la monter relance la douleur. Ok, il va falloir gérer jusqu'au bout mais au moins je peux continuer a avancer sans trop de problèmes.

Petite descente dans des cailloux, puis on arrive à une montée franche où j'ai l'alerte qui m'indique qu'il faut que je calme, même en marche nordique: la douleur aux adducteurs. Bref, je repars après un arret sur un petit chemin tranquille un peu vallonné.

On arrive enfin au dernier ravito au 27ème km au bout de 4h environ. Plus que 7,5 km, mais avec une grosse dominante de montée, surtout sur la fin. Je repars derrière un groupe en trotinant, je ne fit finalement que les croiser sur la fin de la course. Des fois devant, des fois derrière. Ca va mieux, je peux avancer à 8km/h en courant. Finalement j'arrive à la derrière montée au moment où le 4ème du 51km me depasse. je sors les bâtons et attaque bille en tête. je remonte 5 ou 6 personnes dans cette montée et depasse même le courreur du 51km qui finalement deccide de ne pas pousser car pas menacé.

L'arrivée en haut est magnifique. On passe dans un petit bois où l'on voit la lumière au bout. A la sortie, je retrouve la famille. je prend le petit sur les épaules pour faire le tour de l'oppidum. De toute façon, je sais que je vais faire quasi le même temps que l'année dernière.

Je passe la ligne en 4h55 en bon état et heureux. J'aurais pu encore continuer et le physique a à peu pret suivi.

Après course à l'analyse, je m'apperçois que j'ai surtout été plus régulier sur la course et je pense pouvoir gratter 20 min avec un peu plus de fractionnés long que j'avais arrèté de faire depuis le marathon de Paris.

Enseignements de cette journée: la marche nordique économise. Je peu gratter du terrain en montée. J'en perd enormement en descente malheureusement par manque d'habitude et peur de chute. Et sur le plat je suis moyen disons.

Il n'est pas exclus que je tente le 51 km un jour avec le même mode de fonctionnement.

Aucun commentaire

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Accueil - Haut de page - Version grand écran