L'auteur : samydoc
La course : Marathon de la Ville de Tunis
Date : 20/11/2016
Lieu : Tunis (Tunisie)
Affichage : 329 vues
Distance : 42.2km
Objectif : Terminer
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Le marathon de la Comar avait changé de date cette année. D'habitude il a lieu en Octobre, et là il avait été retardé d'un mois, ce qui était nettement mieux, la météo en Novembre étant plus clémente car le marathonien, comme on le sait a horreur de la chaleur et du soleil, et le marathon de tunis est pénible en octobre, vers midi, quand tu es à 30km et que les nuages s'estompent pour que le soleil te tape dessus.
Donc, comme le marathon était en Novembre, les inscriptions se sont faites plus nombreuses.
7h du matin , retrouvailles avec de nombreux joggers de Tunis. Pour une fois, une dizaine de membre du groupe se sont inscrit au marathon, certains pour la première fois.
Le joggers de tunis ont fait une tente, parmis les stands pour présenter les activités du groupe, et pour garder les effets des coureurs à l'abris.
8h du matin, place aux choses sérieuses. Départ commun de la course populaire (9km) du semi marathon et du marathon. Pendant les premiers kilomètres, c'est une gentille pagaille avec de nombreux jeunes qui courent de façon débridée, haletant parfois dès les premières centaines de mètres.
Après être passé par Monplaisir, le circuit revient vers l'avenue Habib Bourguiba, le nombre des coureurs diminue brusquement. Nous attaquons la longue ligne droite de l'autoroute de La Goulette. J'essaie de me maintenir pour finir le semi en 1h56 environ.
Il faut dire que je cours ce marathon sans avoir fait de préparation, uniquement sur le foncier, dans l'optique de l'écotrail80km de Paris en Mars 2017.
Puis les coureurs du 21 s'éclipsent à leur tour, et nous nous retrouvons à environ 150 coureurs à courir le marathon, avec des intervalles très allongés.
Bientôt, je croise les deux premiers, kenyans, qui filent comme des flèches sur le chemin du retour (le premier finira en 2h13).
Passage devant l'ambassade US puis demi tour et on reprend dans l'autre sens avec des coureurs de plus en plus espacés.
Bientôt il ne reste plus que la dernière ligne droite de 10 km d'autoroute qui traverse le lac de Tunis, où tu te sens bien seul. Je trouve un jeune néophyte de 24 ans qui marche. Je lui dis "on finit ensemble". Et c'est ainsi qu'on fera les 7 derniers kilomètres jusqu'à l'arirvée (4h10) d'un marathon tranquille.
Le marathon du comar est plat, très plat, mais il est dûr car il y a peu de coureurs et tu passes une bonne partie seul, sur une autoroute sans fin, et avec des ravitos très limite.
1 commentaire
Commentaire de Eric Kb posté le 20-12-2016 à 21:00:47
Merci pour ce CR qui réchauffe !
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