L'auteur : Siberian wolf 10
La course : Ventoux-Beaumes de Venise
Date : 5/6/2010
Lieu : Beaumes De Venise (Vaucluse)
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Distance : 102km
Objectif : Faire un temps
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Samedi 5 juin 2010. J’ai participé au Ventoux- Beaumes de Venise sur le parcours Senior de 102 km. Le départ était fixé à 8h.
Les 18 km jusqu’à Bédoin étaient rapides et j’ai rattrapé peu de monde dans la côte de Crillon le Brave et les premiers 6 km de l'ascension du Ventoux. J’ai déraillé 200m après le virage du Saint-Estève (541m) en voulant passer le petit plateau.
C’est à partir de ce moment-là que j’ai doublé pas mal d’autres cyclos par des petites giclettes pour me replacer plus en avant et cela jusqu’à 1,5 dernier km avant le Chalet Reynard. Et pourtant, j’étais dans le rouge mais c’était aussi le cas des autres concurrents. J’ai utilisé des braquets de 30*21 et le 30*19 dans la forêt.
Mais après un bon ravitaillement au chalet Reynard (1417m), j’en ai moins doublé, stagnant plutôt et me faisant même doubler par deux cyclosportifs au niveau de la stèle Tom Simpson, repartant dans le rouge.
J’ai utilisé le 42*23 après le Chalet Reynard sauf les deux derniers km où j’ai utilisé le 30*21 et même le 30*23 pour le dernier virage avant le sommet. De plus, j’ai trouvé qu’il faisait assez chaud après le chalet Reynard. Et le gel que j'ai utilisé n'était pas efficace.
Sans compter le ravitaillement et le déraillement, j’ai mis un peu plus d’1h41 à grimper le mont Ventoux (1909m) : 18 minutes pour les six premiers km, 50 min dans la forêt et 33 min après le Chalet Reynard.
Je me suis arrêté deux minutes pour manger une barre Isostar au sommet du Ventoux, erreur car il y avait un ravitaillement à la sortie de Malaucène. Les 3 premiers km de la descente étaient un peu tendus mais j’ai fait une pointe à 78 km/h dans la fameuse ligne droite après le chalet Liotard (sans mettre les mains en bas du cintre).
Un coureur hollandais mécontent m’a fait un signe de la tête dans le virage juste après le panneau explicatif sur la faune et la flore à 5 km de Malaucène. Je suis passé au milieu de la route alors qu’il me doublait mais il est parfois difficile de contrôler sa trajectoire dans une descente, y a pas eu danger quand même.
Après le ravitaillement à la sortie de Malaucène, j’étais toujours un peu dans le rouge. Un jeune cyclo de Pierrelatte m’a fait remarquer que ma roue arrière était mal serrée mais je n’en ai pas tenu compte sur le coup, roulant toujours comme cela. Ce n’est qu’après cette course que j’apprendrais à bien mettre le levier entre les deux barres. C’était un peu difficile de grimper les petites bosses après le Ventoux. Ensuite, à nouveau le cœur dans le vert, j’ai emmené un groupe de quatre jusqu’au col de Veaux (386m), rattrapant deux coureurs au passage.
J’ai tout de même failli chuter dans l’herbe à un kilomètre du Pas du Ventoux, rétrogradant d’une vitesse dans un passage un peu plus raide mais je me suis rattrapé.
C’est au Pas du Ventoux (ou col de Veaux) que se séparent les parcours Senior et Master. Ensuite, je roulais avec un type quand un triathlète noir nous a dépassé dans la petite descente vers Entrechaux et l’autre a réussi à le suivre. Peu importe car dans la montée du col de la Chaîne (472m) j’ai doublé quatre cyclos dont une femme et j’ai rattrapé un groupe au sommet. Je n’ai pas pris le dernier ravitaillement en eau , il m’en restait dans ma gourde.
J’ai rattrapé deux autres cyclos dans la route vallonnée jusqu’à Suzette dont un me disait « si seulement il ne restait plus que de la descente » mais ils m’ont redoublé avec d’autres dans la descente du col de Suzette vers Lafare. Après, j’ai bien roulé pour les trois derniers km jusqu’à l’arrivée à Beaumes de Venise.
J’ai terminé dans les 200 premiers des 391 arrivants en 4h52. J’ai repassé la puce 45 secondes après mon arrivée car une femme m’a signalé qu’elle n’avait pas bipé. Malgré cela, j’avais suffisamment d’avance sur le groupe derrière pour ne pas me faire prendre des places au classement à cause de cela. Le premier a gagné en 3h22, le dernier a terminé en 10h09.
Mon temps n’est pas mauvais mais j’ai quand même perdu du temps par inexpérience, ayant pris un gel bien inefficace quand j’étais dans le rouge dans l’ascension du Ventoux et me ravitaillant inutilement deux minutes au sommet alors qu’il y avait un ravito après la descente mais je ne le savais pas. Avec le recul, mon temps n'est pas mauvais puisque je n'étais qu'à 8 minutes d'avoir le brevet d'or de ma catégorie. J'ai eu le brevet d'argent.
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