L'auteur : eddievedder
La course : Les Crêtes Vosgiennes
Date : 21/8/2016
Lieu : Markstein (Haut-Rhin)
Affichage : 1127 vues
Distance : 33km
Matos : ultra raptor
sac raidlight XP5
casquette et manchons
Loch Lomond dans le camel bag
Objectif : Se dépenser
Partager : Tweet
Je mets en ligne un peu tardivement le compte rendu des Crêtes Vosgiennes qui a eu lieu le 21 août dernier entre le Markstein et le Lac Blanc.
J’ai suivi le même plan d’entrainement que pour la trail de la Bouillonnante (29km et 1000m de D+ environ que j’ai couru en Avril) : 12 semaines de préparation mais avec 15 jours de « suspension » pendant les vacances en Irlande du 14 au 28 juillet pendant lesquelles je n’ai couru que 4 fois dont deux fois 1h30 avec environ 200 / 300m de d+ au feeling.
Par ailleurs, gros coup de stress deux semaines avant le jour J : ce qui ressemble à une petite entorse le vendredi 5 août au soir. Pas de gonflement mais je ne peux presque plus poser le pied par terre les samedi et dimanche, et de fait suis contraint d’annuler la dernière grosse sortie prévue. Je recours le jeudi qui suit sans douleur à la course, juste lorsque je plie le pied gauche vers l’extérieur.
Je suis donc rassuré et "bon pour le service" même si j’arrive dans les Vosges avec un petit manque de confiance dû à cette annulation.
Installation au chalet du camping d’Orbey le mercredi 17 au soir. Je retire le dossard le samedi après-midi à l’auberge du Blancrupt au col du calvaire (Lac Blanc) où sera jugée l’arrivée le lendemain, et où il faudra prendre le bus le matin même pour être emmené au départ au Markstein à une trentaine de kilomètres de là. La dame des dossards m’indique que le premier bus part à 7h30 et que le dernier part à 8h15. Du coup, je recule le réveil d’un quart d’heure (6h05) pour être au Lac Blanc vers 7h45.
la Moulinsart Team est présente sur les Crêtes Vosgiennes
J’arrive au Markstein une heure avant le départ. Je retrouve l’ami David qui est monté à Vélo de la gare de Colmar au Lac Blanc et qui a dormi à la belle étoile avant de prendre le bus jusqu’au départ ! Quel courage ! Il souffre par ailleurs de douleurs intestinales pour avoir bu une eau suspecte la veille…ce qui ne l’empêchera pas de me mettre une heure dans la vue sur les 32KM de la course…
Au départ les conditions atmosphériques sont plutôt bonnes (alternance nuages et soleil avec 13°) mais il y a un fort vent de côté qui nous accompagnera quasiment tout au long de la course, et dès que nous serons sur un sommet ou une crête.
Le départ est donné sous le soleil, pile à l’heure. D’abord une longue descente, puis une montée, droit dans la pente ou personne ne court, puis un sous-bois et le démarrage du chemin de crête. Les montées sont assez roulantes et le parcours assez technique.
Montée vers le Batteriekopf
Au loin le Rothenbachkopf, et la file des coureurs sur la crête…
Pendant les 20 premiers kilomètres, dès que nous montons, nous avons du brouillard, de la bruine parfois. Je me félicite d’avoir pris les manchons que je monte et rabaisse au grès des variations de températures.
Montée vers le Honeck, point culminant de la course (1363m)
Au sommet du Honeck : vent et fraicheur avec nuages menaçants, il est environ 12h00
Ravitaillement du Honeck avant la descente. Les ravitaillements sont nombreux et bien fournis même pour les habitués de la queue de peloton (comme moi !!!)
Un petit coup de mou au 20ème kilomètre où un gel à la caféine m’aide à repartir. Je ne m’arrête que quelques secondes aux ravitaillements. Je prendrai juste quelques minutes de plus à l’avant dernier pour discuter avec deux bénévoles pour les remercier de leur présence et les féliciter pour l’organisation de la course. Je ferai de même à l’arrivée avec l’un des organisateurs.
La chaleur et le soleil nous accompagnent définitivement les 10 derniers kilomètres. On croise également en sens inverse quelques randonneurs sur la dernière partie du parcours, qui montent du lac blanc.
Vue vers l’Est entre le Tanet (1292m) et le lac Vert (1200m).
Les dix derniers kilomètres sont plutôt « roulants »
Au final j’ai bien géré ma course, courant le plus possible, mais pas aussi souvent que je l’aurai souhaité dans les descentes. Beaucoup d’entre elles m’ont semblé très techniques par rapport à mon niveau personnel. Beaucoup de pierres dans les chemins.
Arrivée dans 6,8km
Du gazon du Feing (1302m) vue à l’aplomb du lac Noir quelques centaines de mètres plus bas
Mais pour la première fois, les descentes m’ont tout de même bien entamé les quadriceps,notamment les 5 derniers kilomètres signe très certainement que je n’ai malgré tout pas trop profité d’elles pour récupérer. C’était un des objectifs d’amélioration que je m’étais fixé avec ce trail.
Quelle allure ce type de la moulinsart team tout de bleu vêtu. Au top au niveau équipement... mais ça n’avance tout de même pas bien vite…
Où est la buvette, mon brave ?
Au final, une arrivée en 4h41 pour 32km et 1000m de D+. Une belle course de moyenne montagne, des bénévoles au taquet, un pot de miel et un tee shirt à l’arrivée.
Auberge du Blancrupt (retrait des dossards) et site d’arrivée quelques jours plus tard...sous la canicule !
La Moulinsart Team est au top au niveau de la récupération et elle ne craint pas les haleines douteuses…
rendez-vous à l'éco trail de Paris en Mars avec une moulinasart Team presqu'au complet...
Aucun commentaire
Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.