Récit de la course : Marathon de Migennes 2002, par HervéB
L'auteur : HervéB
La course : Marathon de Migennes
Date : 2/6/2002
Lieu : Migennes (Yonne)
Affichage : 1494 vues
Distance : 42.195km
Objectif : Pas d'objectif
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Le récit
Il avait fait chaud la veille, et le temps annoncé pour dimanche était pire.
6h00 du mat. réveil puis p'tit dej léger
6h30 j'ouvre les volets, le ciel est bleu, clair, le soleil pointe son nez, ça va être une belle journée...
8h10 arrivée à Migennes avec Frédéric, un copain qui a décider de suivre en vélo, il ne peut pas courir en ce moment (syndrome des loges).
Bonjour aux copains de club dont le T-rex, que je n'avais jamais croisé.
Mini échauffement (faut pas s'user), bientôt 9h00, il fait 21°C...
9h00 Le départ, donné par Karim Mosta, deux boucles de 21,1 avec passage sur la ligne de départ et d'arrivée (légèrement décalées pour cause de mesurage). Je ne suis pas loin du premier rang, j'essaye de ne pas partir en trombe, nous descendons légèrement vers l'Yonne, premier Kilo en 4'00", je ralentis, j'étais trop vite. Second en 8'17, ça se règle, il vaut mieux car il fait déjà chaud.
Le 5ème en 21', je me fais passer par un groupe de cinq, je me laisse distancer; j'ai un peu de mal à stabiliser ma respiration [la chaleur].
Ma vitesse est stabilisée, le circuit est véritable nid de faux plats montants et descendants. A chaque fois que ça monte, je ralenti
l'allure, ensuite je me décontracte. Frédéric reste 30 mètres derrière, et arrive pour m'alimenter en eau dès que je lui fait signe, les ravitos tous les 5 kms ne sont pas suffisants, je mouille la casquette également. Côté gels, j'en ai pris un au 10 bornes (42'20"), mais il fait trop chaud, et je n'ai pas envie d'en prendre au 15 (1h03'59) comme je l'avais fait a Sénart.
Je passe le semi en moins de 1h31, mais je sais que la seconde partie sera plus longue: je décide de lever le pied, pour arriver en bon état, mes temps s'allongent alors, mais qu'importe!
Le 25ème en 1h49'06, Je rattrape le groupe qui m'avait passé au début, les gars sont en ordre dispersé et me regarde , je leur fait signe de s'accrocher, mais ils sont un peu cuit. J'ai demandé mes lunettes de soleil à Fred, ça m'isole un peu, je me sens mieux.
A un carrefour, on me dit "c'est bien, tu est 25ième !", Je me dis "sur 233 au départ, c'est fou.."et Continue à gratter des gars, mais je souffre quand même (le 30ième en 2h12'58"), le 35 en 2h38'22, là on est trois ensemble, je viens de rattraper les deux autres, mais après une côte, j'appelle Fred, qui m'alimente en eau , je me bois, m'arrose et fait tourner le bidon, ça revigore mes compagnons de route et nous faisons un bout de route ensemble, C'est bien de ne pas courir seul....
Mais ne dure pas, ils lâchent un peu.
Là, je suis dans une ligne droite qui semble interminable (surtout au second tour), personne devant, c'est désespérant, j'ai les jambes lourdes, cette chaleur est accablante, j'ai hâte d'arriver à la côte "pour marcher un peu" dis-je a Fred, qui me répond "non, non, faut continuer !". Mais je craque avant, c'est trop dur, en plus il y a un peu d'ombre sous les arbres. Fred m'encourage, mais je récupère, il me signale le retour d'un des gars du club, et m'incite a prendre la roue, quand je le vois, pas de problème, il est vraiment mort mais coure encore, si lui me le faire, moi aussi, et ça repart. La côte arrive, on va le plus loin possible , puis nous marchons à nouveau, un spectateur nous donne de l'eau fraîche, ça fait du bien, et je repars, descente, puis plat , ravito , là le coéquipier traîne un peu, Il reste 1,5 kilo, un galère, se sera dur jusqu'au bout, avec des envies de marcher (mais je résisterais)
L'arrivée, sous les applaudissements, en 3h17'36", je suis vingtième et dire que j'ai failli arrêter, je plaints les autes...29°C à l'ombre.
Courage le T-rex (moins de 3h15 c'est râpé)
L'Shadock_qui_préfère_le_frais.
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