Le Trail du Saint Quentin, a Plappeville dans la banlieue de Metz.

Je me suis laissé convaincre d’y participer par mon pote Franck, c’est son terrain d’entrainement et il m’en parle souvent. Je me suis donc inscrit sur le 15km (450m D+/D-). Franck lui, bien mieux préparé s’est aligné sur le 25.

Nous ne ferons donc pas la course ensemble. Je ne l’ai d’ailleurs pas vu de la journée.

10h30 le départ est donné. Comme d’habitude, ça bouchonne les premiers 100m puis après un tour d’un km en « ville » nous attaquons la terre ! Un bouchon s’est formé en bas de la côte, pleine de boue, toute la longue montée était boueuse. Avec les pluies de ce printemps pourri, ce n’est pas étonnant.

J’ai la possibilité de gagner quelques places grâce à mes Speedcross, certains, débutant en trail ne sont qu’en chaussure de route ! Ils galèrent bien !

Les sentiers sont magnifiques, nous arrivons maintenant vers le haut de la colline. Le paysage  change souvent et varie entre forêt et terrain herbeux, des chemins et beaucoup de single.

Il y a pas mal de relance, je n’ai pas envie de trop souffrir sur la fin alors je me préserve, j’en garde sous les pieds, je fais les montées en marchant.  

Tout le monde se suit, nous sommes dans un des nombreux singles et tout à coup, ça s’arrête. « Demi-tour, on s’est trompé de chemin ! » Merde, il nous faut rebrousser chemin sur près de 3 ou 400m, personne n’a fait attention a la balise que nous disais de prendre à gauche. (Je ne comprends pas, comment ceux qui sont devant n’ont pas vu que les précédents avaient pris à gauche ?) J’ai dû perdre pas loin de 30 ou 40 places dans l’histoire ! Et cette mésaventure s’est reproduite une autre fois, quelques km plus loin ! Encore 3 ou 400 m ! Ce 15 km se transforme en 16 km.

Voici enfin le ravito, ça fait du bien de souffler un peu et prendre le temps de boire un coca et manger un morceau de banane et un pain d’épice. Hop, c’est repartie, ça remonte, ça redescend…ça remonte… Nous arrivons aux 3-4 derniers kms, les parcours de 25 et 50 km nous rejoignent. Il y a une descente très technique, très casse-pattes pleine de cailloux et de terre.   Franck m’a prévenu que la fin est tout en descente. C’est le cas hormis une ou deux petites bosses.

La forêt débouche sur une zone habitée et ne sera qu’une succession de « couloirs » entre des murs d’enceinte, tout en descente. C’est enivrant, ludique, j’adore ! Un petit pont de bois, l’arche est en vue, j’accélère… je sprint ! Arrivé !

Ha, c’était bien ! Instant de détente à la buvette, je repense à ma course tout en essayant de trouver Franck. J’ai appris qu’il s’était blessé, des côtes fêlées.

Ce trail est très sympa, je le referai l’année prochaine.