L'auteur : poucet
La course : Trail Napoleon
Date : 8/5/2016
Lieu : Ajaccio (Corse-du-Sud)
Affichage : 2121 vues
Distance : 43km
Objectif : Se défoncer
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Comme une carte postale ...
Apres un début de saison bien copieux, cette semaine de vacances en Corse arrivait à point pour se refaire la cerise, physiquement et mentalement. Le Trail Napoléon à Ajaccio avec son parcours Impérial de 43 km et 1600 D+, qualifié de “roulant” dans les magazines, tombait pile poil dans notre timing pour découvrir le trail sur l’Île de Beauté en toute décontraction.
Un millier de participant sur l'ensemble des épreuves de cette 16ème édition, dont 230 inscrits sur l'Impérial Trail. Avec notamment des pointures telles que Sebastien Spehler, Thomas Lorblancher ou encore Mathieu Brignon pour damner le pion aux meilleurs spécialistes corses. Le nom du vainqueur n'était cependant pas bien difficile a deviner ... Samedi matin j'avais croisé notre champion alsacien de bon matin sur le port, pendant sa dernière sortie d'avant course. Décontracté le Sébastien, qui me disait que son véritable objectif était fixé quelques semaines plus tard sur la Maxi Race, qualificative pour les mondiaux ... Il s'est néanmoins baladé sur cet Impérial Trail, en terminant avec un quart d'heure d'avance sur Thomas Lorblanchet et en améliorant le record de l'épreuve de 20'.
En tête dés le premier virage ...
Si mon objectif à moi était plus modestement de profiter du décor et de l'ambiance, j'avais quand même relevé sur le site que le podium V2 se jouait en moins de 5h. Au cas ou ... La météo n'était pas au grand beau, mais la température était idéale pour courir et j'ai enfin pu débuter une course en court !!! Avec simplement une ceinture et un bidon, les ravitos étant nombreux. Et les fameuses Hoka Rapu Nui 2 gagnées sur le Belfortrail aux pieds. J'ai eu bien du mal a me faire à ces pompes. Mais ça y est, elles sont enfin rodées et ne me blessent plus les orteils. J'apprécie enfin leur confort et leur accroche, elles assurent impeccables. Les semelles semblent toutefois bien tendres et l'usure des crampons déjà bien prononcée après seulement quelques courses.
Parenthese en passant : les test et comparatifs de chaussures que l'on trouve dans tous les mags ne parlent jamais de durabilité. Dommage, c'est un critère important. Aux prix ou sont maintenant vendues les chaussures, l'usure prématurée après quelques (petites) courses de certain modèles est un peu désolant. A contrario j'avais également emmené une vielle paire d'Adidas Supernova qui m'on fait plusieurs saisons et que j'utilise maintenant pour faire de la petite rando : les semelles Continental sont quasi comme au premier jour !!!! Mais bon, pourquoi vanter les mérites de semelles inusables alors qu'on peu sortir un “spécial pompes” tous les ans.
Mais revenons à nos brebis (corses) ... 43 bornes en bordure de mer, ça aurait pu paraître anodin. Je m'imaginais bien dérouler tranquillement, en mode semi touriste ...
Un petit kilomètre de bitume pour étaler la meute et nous voila déjà sur un sentier qui monte en lacets. Je prend la file tranquillement en profitant des vues sur la mer ... Une draille plus large et bien raide permet de remonter le paquet en passant par les bords. Ellle nous dépose sur le sentier de crête. Un single magique ... Facile à courir ... Quel plaisir. Mais je suis un peu enfermé et j'ai des fourmis dans les jambes. Je profites d'un bout tout droit pour engager un dépassement limite par le fourré ... Je passe trois quatre coureurs en m’écorchant les cuissots au passage. Et pouf, ça termine inévitablement en vrac dans les ronces. Evidemment je me fais gentiment chambrer ... Normal. Les gars s'écartent et me laissent passer avec le petit sarcasme kivabien ... Normal bis. Alors là, plus le choix ... Obligé d'embrayer à fond au risque de passer pour un kéké.
Nous sommes dans la partie "facile" de la course, le sentier est toujours aussi génial à courir. C'est roulant certes, mais il faut néanmoins rester toujours vigilant car les pièges sont nombreux au sol. Les descentes sont techniques et j'aime ça ... Mais je suis surpris de m'y faire régulièrement doubler. Les trailers corses descendent comme des cabris, se jouant du relief tout en souplesse, dans une esthétique parfaite. Je pensais toucher ma bille dans ce secteur, mais là je prend une belle leçon ...
Seul devant ...
Mathieu Brignon ....
Vanessa Borgomano la première fille ...
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