L'auteur : Sprolls
La course : Raid 28
Date : 23/1/2016
Lieu : Bures Sur Yvette (Essonne)
Affichage : 2125 vues
Distance : 85km
Objectif : Faire un temps
Partager : Tweet
2016, année de la maturité vingt-huitarde ? C’est notre 2ème victoire sur le Raid 28 (merde j'ai tué le suspens ;) ) mais c’est sans doute celle de la maturité, d’une équipe rodée qui sait ce qui l’attend (spéciales mises à part ;) ). Cette année plus besoin de consignes du capitaine, plus besoin de parler stratégie, à part la vague idée de partager davantage l’orientation que l’année précédente, chacun sait ce qu’il a à faire, ce qu’il doit emporter, ce qui l’attend en course. Il faut dire que j’en suis à 7 Raid 28 + 1 semi-raid, Yann-Pierrick à 5 Raid 28 et 1 semi-raid, Sarah et Adriaan à 4 raid 28 +1 semi-raid , quant à Michel il a une dizaine de Raids 28 au compteur dont 4 avec moi ! Et puis c’est notre 2ème Raid 28 consécutif tous les 5 ensemble après la victoire de l’an dernier qu’il avait fallu aller chercher sur la fin de course face à Issy Absolu, ça soude et ça motive !
Tout le monde est très vite partant pour « défendre le titre » ; je suis finalement le dernier à me décider, un peu inquiet des effets de la paternité sur mon état de forme et de fatigue. Aucun souci de blessure avant la course (ça aussi ça doit être une première, c’est toujours un peu la plaie de l’avant-course pour toutes les équipes du Raid 28), à peine une légère entorse mi-décembre pour moi qui m'obligera à limiter les sorties longues pour mieux profiter des repas de Noël ;).
Parmi nos habitudes : le RDV d’avant-course se fait chez Adriaan cette année, à proximité de la voie de chemin de fer menant à Epernon, départ de cette nouvelle édition. C’est la présentation officielle des maillots de l’équipe pour cette année, histoire d’être encore plus beaux et assortis pour les photos et une première célébration de mon anniversaire avec un lest en, guise de faux cadeau ;)
Au menu de l’après-midi : riz-saumon-jambon-pain-fromage. Pour le ravito en course, mes petits sandwichs ont fait des émules. Côté sucré, je mélange barres, compotes, boules Gu et une banane. On termine par une petite séance d’échauffement et de cohésion d’équipe à décortiquer des pistaches pour la course ;)
Atelier pistache
Cette année le départ ne se fait pas d’un gymnase comme d’habitude mais d’une très belle et très ancienne salle voûtée, bien plus classe ! J’y retrouve notamment, outre mes parents et tous les GO/bénévoles que l’on commence à bien connaître, l’équipe des Z’écureuils parmi laquelle figure Virginie avec qui j’avais couru le Raid 28 en 2011. Bon, on a beau être rodés, ça met toujours du temps de se préparer ! Et puis j'ai droit à un chant de joyeux anniversaire dans la salle du départ où je souffle la bougie sur le panettone apporté par mes parents, bénévoles cette année encore pour braver la nuit et les routes du 78 et pointer les équipes. Bref je me tape l’affiche dès la salle de départ. 2 petites photo d'équipe où je détruit (mais répare aussi) le décor (crédit photos:Vincent Krieger et François Voisin). Yann-Pierrick, qui embarque sa caméra comme l'an dernier, compare la taille de son matos avec les pros en prenant l'atmosphère de cette salle des Pressoirs...
Côté course, on finit quand même par définir quelques principes de stratégie à une demi-heure du départ : en gros on part dès que possible et on improvise qui fait quoi selon ce qui se présente. Simple non ? ;) Bon on a quand même quelques principes plus concrets : j’orienterai les spéciales bizarres, on partagera l’orientation avec YP et Adriaan, Adriaan et moi ferons le report des postes sur le début de course (on a une routine efficace pour ça aussi maintenant) et je « déminerai » les spéciales au fur et à mesure. Michel pointera jusqu’à ce qu’il en ait marre (il avait pointé toute la course l’an dernier) et Sarah fera … la fille (elle s’acharne à ne pas vouloir pointer ou orienter même en fin de Raid où tout le monde est derrière et elle devant ;) ).
On reste 1 minute (c'est dans le film) dans la salle le temps de lire le road-book et on part car les premiers postes sont reportés sur un plan de la ville (annexe 1). Je prends brièvement la carte mais il n’y a pas de piège ou de consignes particulières donc je la cède fianlement rapidement à Yann-Pierrick pour qu’on démarre le report des postes. On se retrouve déjà avec VK2M et les Zécureuils et quelques autres équipes de l’Equip’O Trail dont les Issy Absolu qui nous dépassent à bon rythme dans les premières sections de forêt. J'ai trouvé que ça partait bien vite sur cette spéciale en ville et ces premiers postes en forêt, on tâche de rester à notre rythme sans s’enflammer, c’est encore long !
On rencontre quelques petits soucis sur ce début de course. Première embûche sur notre chemin vers la balise 16 sur un suivi de ruisseau où on rate un chemin sensé partir au nord (malgré une jolie traversée de ruisseaux en vidéo, le début d'une série de franchissements filmés plus ou moins réussis...) et on se retrouve coincés derrière un mur pour rejoindre une petite route (en traversant une zone interdite en plus, oups...) ! On passe un bon moment avec quelques équipes à chercher un passage avant de finalement faire un franchissement scabreux pour se rendre compte juste après qu’on aurait pu suivre le tunnel du ruisseau sous la route puisque le poste se trouve dans le marais de l’autre côté de la route. Arff !
Deuxième embûche juste après, alors que je viens de récupérer la carte à l’approche des spéciales de l’ancienne abbaye de Moulineaux. On rate la balise 18 sous le pont de la Guesle que je vois plus loin sur la carte. J’insiste mais rien ne se montre. Je suis bon pour un demi-tour avec Michel…
Troisième embûche sur la balise sonore de cet étonnant site de l’abbaye (voir annexe 2 en-dessous), une immense enceinte en pierre noyée dans la forêt (très joli effet sur la balise dans l’abbaye avec les bougies sur le petit chemin ;) ) ! On est censé suivre les bruits de crapauds avec une balise à moins de 100m au sud. Mais je n’entends rien à part les équipes qui arrivent at qui font plein de bruit. Je réattaque 2 fois en rameutant toute l’équipe mais on ne trouve rien. En allant chercher la 2ème balise sonore qui s’entend très bien, on comprend que le côté sonore de la précédente ne marche pas et les Bananacubes nous disent qu’il faut juste suivre la rubalise pour arriver au poste. Effectivement, ça nous permet de la récupérer enfin… Merci de l’info !! ;)
On évite une 4ème embûche en se rappelant de justesse que la balise 25 est annulée en contemplant perplexes la zone complètement inondée où elle est censée se trouver. Certaines équipes ont été la pointer d’après les résultats (les baliseurs avaient quand même fait l’effort de la mettre en place). Ils ont dû nager je pense ! Pas mal de temps perdu en cumulé mais rien de rédhibitoire en début de course (je crois qu’on pointe 20 minutes derrière Issy Absolu au PC2 qui marque le traditionnel passage les pieds dans l’eau, les VK2M sont devant aussi et on rejoint les Z’écureuils juste avant le PC), surtout qu’on arrive sur notre terrain sur une spéciale CO au Taillis d’Epernon.
Sur cette CO, je mets une grosse accélération avec une orientation « agressive » pour gagner du temps et semer une équipe de l’Equip’O Trail qui se contente un peu trop de nous suivre à mon goût. Adriaan est facile physiquement à mes côtés. Les autres « amortissent » les accélérations et visiblement Sarah a bien tiré la langue (vu qu’elle n’a qu’une vitesse comme elle dit ;) ). Petite hésitation quand même sur la 3 parce que je ne suis pas sûr d'être au nord ou au sud de la traversée franchissable du marée. Je suis aussi proche de la grosse foirade qui pouvait tout gâcher sur la balise 8 n’ayant pas vu le ruisseau qui devait me servir de main courante mais on la trouve finalement assez vite dans le secteur où je me suis arrêté dans le doute.
Au dernier poste que Michel va pointer un peu à l'écart du chemin Sarah demande s'il y a un bracelet à poinçonner. Et Michel annonce le rose, ce qui oblige Sarah à se taper l'aller retour vers le poste. Yann-Pierrick en profite pour faire un film...
Sauf qu'il s'agit juste du système réfléchissant des balises des spéciales qui est rose, dommage pour le petit aller-retour gratuit pour Sarah... Donc déjà on n'est pas rassurés sur la vigilance et la lucidité de notre poinçonneur ;) Mais surtout le bracelet rose va devenir la blague récurrente du reste de la course dès que Sarah va demander s'il faut pointer un bracelet ou dès qu'une balise est un peu chiante d'accès: "Bracelet rose !!" On s'amuse comme on peut :)
C’est Adriaan qui prend la suite pour l’orientation pendant que je prépare les spéciales qui vont suivre. Il est toujours autant en forme donc j’essaie de le faire ralentir pour qu’on puisse bien récupérer du coup de speed précédent. Mais la carte lui donne des ailes et il vole devant ! On rejoint les VK2M et on rate ensemble une intersection en route vers la 42 (un chemin était non marqué et a planté pas mal d'équipes visiblement). On choisit 2 options différentes pour se recaler, la nôtre (demi-tour) sera plus rapide. Ça y est, on est devant au classement du Raid 28 ! Mais il reste encore Issy Absolu devant sur l’Equip’O Trail.
Suivent quelques chouettes passages hors piste le long de la rigole du Coupe Gorge notamment avec un nouveau franchissement moins réussi d'Adriaan en vidéo. La vidéo a raté ma chute dans la rigole à 2 secondes près ;), chute qui expliquera mes fesses marron à l'arrivée... Petite photo au passage de la balise 51 (crédit photos:Vincent Krieger et François Voisin) où on longe l'étang pour trouver la balise. Il y aura pas mal d'autres postes comme ça cette année, il faut rester attentifs.
On rejoint finalement Issy Absolu au cours de la spéciale suivante (des carrés de chemin à retrouver sur la carte avec à chaque fois un poste sur une jonction de fossé ou un autre élément remarquable avant les PC4 et 5 et le passage sous la N10 où je retrouve les parents pour leur premier tour de garde sur le parcours et où on remplit les Kmel-bags !
Après ce début de parcours très forestier en forêt de Rambouillet et très sympa et intéressant pour le tracé avec beaucoup de hors chemin, on arrive sur une portion avec moins de postes et davantage de fameuses longues lignes droites particulièrement boueuses cette année. A ce moment de la course où la fatigue physique et le sommeil se font bien sentir et où le chemin restant à parcourir est bien long, c’est le moment dur pour tout le monde. Michel montre aussi des signes de fatigue, Adriaan a un petit contrecoup suite à sa très bonne période dans Rambouillet et moi aussi j’ai le moral en baisse et mal aux jambes et aux dos (le sac, très chargé en eau, frotte sur les lombaires notamment). C'est aussi plus dur de se motiver sans la carte. Sarah en revanche a pris son poste de 2ème moitié de course, quand tout le monde commence à fatiguer : devant à donner le rythme sans s’arrêter ! Même pas mal aux jambes, rien, une machine ;) Et pendant ce temps on fait route juste derrière ou juste devant les Issy Absolu qui courent bien mais ont tendance à "oublier" des balises en passant devant sans les voir et perdent un peu de temps régulièrement.
Cela dit par rapport à d’autres années cette portion un peu ennuyante est assez courte et on approche d’un nouveau terrain très chouette : les Vaux de Cernay et le PC8 auquel on arrive vers 4h30 suivis de près par Issy Absolu. Mais il n’y a personne… Dommage car on doit récupérer le doigt électronique pour la suite du parcours qui remplacera les cartons de contrôle… C’est Pascal qui doit tenir le PC, et il nous avait dit au départ qu'il allait arriver plus tôt que prévu initialement à son poste ;) On appelle l’organisation pour les prévenir et on s'habille car il se met un peu à pleuvoir.
Finalement Pascal arrive assez vite, moins de 10 minutes après nous. Personnellement je n’ai pas eu le temps de me refroidir, la météo est quand même très clémente cette année au niveau des températures, même si on a régulièrement droit à de courtes petites averses pour rendre encore plus gras les chemins qui n’ont pas besoin de ça !
Je reprends l’orientation pour la spéciale report azimut distance qui suit. Je me suis bien appliqué cette année (suite à de mauvais reports l’année passée) et ça se passe nickel. Pour le poinçonnage, Michel se relaie maintenant avec Yann-Pierrick et Adriaan. On distance Issy Absolu sur cette portion et on ne reverra plus d’équipe jusqu’à l’arrivée ! Et ça court toujours:
Les spéciales s’enchainent : je trouve bien la zone de la photo définition mais pas de balise. C’est Yann-Pierrick qui la découvre bien planquée entre 2 rochers à ses pieds ! Celle-là, il y en a qui vont la chercher quelques temps !! Je fais un petit 180° pour quitter le poste (comprenez je confonds le nord et le sud de ma boussole), ce qui nous offre une petite remontée gratuite. La CO suivante se passe mieux, rien à signaler, c'est propre :)
La suite du parcours sera assez physique avec des successions d’ascensions assez raides et pas mal de sections plus courantes où Sarah et moi donnons le rythme et où les 3 autres semblent tirer un peu plus la langue. Yann-Pierrick notamment a mal au ventre, comme l’an dernier, lui qui avait couru la CCC sans problème digestif alors que l’estomac y est pourtant davantage mis à mal à mon avis. Mais le parcours est toujours agréablement rythmé de spéciales et balises bleues plus ou moins délicates.
Quelques hésitations sur les balises 85 (je m’arrête trop tôt pour chercher le bon rocher) et la balise 86 où on doit se déployer dans la zone en l’absence de compas pour reporter très précisément le poste, qu’Adriaan débusque asse rapidement).
Les postes de CO dans Champ Garnier et le Manet ne posent pas de problème même si les postes 90 et 91, dans des parcelles éloignées à l'ouest font faire un bon détour un peu dur pour le moral. Heureusement c'est largement compensé par le lever du jour qui fait toujours du bien mais sans soleil ;)
La spéciale CO des bornes permet de se faire plaisir en tout terrain. Yann-Pierrick va beaucoup mieux et poinçonne sur cette spéciale avec notamment quelques traversées musclées, tout ça pour ne pas se mouiller les pieds pourtant déjà trempés de boue, franchement, c'est de la coquetterie ;) En tout cas ça permet aux autres de faire des petites pauses :)
La fin de parcours n'a plus de balises bleues mais nous offre un retour direct express sur Bures avec une dernière spéciale de suivi d’itinéraire sur un futur parcours de la station de trail. On sait désormais qu’on a une avance très confortable mais comme je suis un tyran, on ne relâche pas le rythme pour autant ;) Je me fais un dernier loupé en ratant un départ de chemin sur cette spéciale que m’avait pourtant signalé Yann-Pierrick. Mais je pensais trouver une piste plus grosse… Bref un dernier demi-tour pour suivre ce chemin et récupérer la balise !
La suite est un décompte du nombre de postes à pointer et des grimpettes restantes (la côte de la 109 à la 110 m’a laissé de sacrés souvenirs dans les cuisses ;) ). La traversée de Gif me fait croiser une 2ème fois les parents qui joue maintenant à domicile ! Là c’est facile pour moi, le trou dans la haie de la balise 116, je le connais par cœur, il était déjà là il y a 20 ans quand je faisais mes entrainement d’athlé ici même :). Pour la 117ème et dernière balise, on en profite pour faire un petite film et immortaliser la fin de parcours et cette belle 2ème victoire consécutive.
Mon seul (mini) regret à ce moment-là, ne pas avoir rattrapé l’équipe d’ouverture du parcours des organisateurs, pardon l’équipe Ouverturoom. Gilles m’avait annoncé qu’ils arriveraient 7 minutes avant nous, il est capable d’avoir tenu parole le bougre, je vais en entendre parler ;) Nous retrouvons enfin notre habituelle dernière ligne droite vers le gymnase dans la fac d’Orsay pour un dernier petit film et la joie d’avoir rondement mené cette course. Et cette année, la banderole d’arrivée et le tapis rouge sont prêts lorsque nous franchissons la ligne après 2 années à avoir piégé les organisateurs par notre arrivée anticipée ;) La soupe est même chaude ! Quel bonheur, que demander de plus !!
Petite surprise à peine 5 minutes après avec l’arrivée des Ouverturoom qu’on avait finalement dépassé ! En fait ils ont été poser une balise à Villiers le Bâcle finalement annulée pour les coureurs et on a dû les dépasser à ce moment-là. Dommage, ça aurait été sympa de finir avec eux (et pas juste pour faire le malin auprès de Gilles ;) ).
Avec cette arrivée à la fraîche (12h10), on a le temps de s’offrir une sieste confortable (surtout YP ! Avec les habituelles photos de la déchéance après l'arrivée ;) ) et un massage réparateur en plus de la douche, du repas chaud et du même panettone qu’au départ (mangé cette fois-ci !) qui font déjà un bien fou. Dommage, Michel va rater le podium pour ne pas rater son train… qu’il va finalement rater aussi ;)
Voilà, le challenge de gagner à nouveau avec la même équipe est rempli grâce à notre expérience commune et notre homogénéité qui nous permettent de gérer très sereinement notre progression en tenant compte ou pas des autres équipes, les difficultés techniques ou physiques, les coups de moins bien ou les emballements. Alors le Raid 28 reste très dur, on doit se « faire mal » pour en finir, on continue à faire quelques erreurs, mais on sait que ça fait inévitablement partie de la course et on sait faire face tranquillement désormais et limiter ainsi les pertes de temps. Alors après 7 Raid 28 je me dis que j’ai peut-être atteint l’année de la maturité ;) Mais bon, on ne va pas être trop confiant malgré tout : je crois qu’on peut compter encore sur l’équipe Turoom pour tenter de déstabiliser cette belle mécanique dès l’année prochaine avec leurs nouvelles trouvailles ;)
7 commentaires
Commentaire de bubulle posté le 07-02-2016 à 08:17:43
Bon, moi je dis que l'an prochain faudrait changer un peu, quoi. Genre faire l'Ultra, tu vois (je suis sûr que si vous proposez de faire l'Ultra à 5, ils seront d'accord). Comme ça, bon, ça laisserait une petite chance aux êtres humains normaux d'arriver sur le podium...:-)
Sinon, le coup du bracelet rose à pointer me rappelle que nous avons eu du bol, nous....car je crois qu'on a allègrement oublié de vérifier ce type d'info sur les balises pointées (bon, le rose, c'est moi qui l'avais, et à chaque fois, j'ai été chercher les balises). Encore un petit truc à apprendre pour l'année prochaine.
Impressionnant, quand même, de lire que vous étiez à 4h30 au PC8 car à ce moment précis....nous étions en train de digérer notre déception d'avoir loupé la 51, juste avant....le PC4!
Et quand vous arriviez, à midi 30....eh bien, nous étions à Dampierre...:-)
Clairement, on ne joue pas dans la même cour : un immense bravo !
Commentaire de La Tortue posté le 07-02-2016 à 09:42:02
tu as raison bubulle. pour avoir fait équipe avec Benjamin il y a quelques années, je peux te confirmer que l'ami Sprolls, c'est du très très haut niveau, tant physique que technique.
bravo pour cette nouvelle victoire qui en appelle d'autres dans l'avenir. je crois que le record à battre "d'Orientafon" est de 7 consécutives.
chapeau champion ! et merci pour les cartes, je vais pouvoir jouer au raid28 derrière mon écran ;-)
Commentaire de Fa² posté le 07-02-2016 à 12:41:48
Impressionnants, parfaits, une leçon pour nous qui finissons loin derrière. Bravo à vous
Commentaire de Fa² posté le 07-02-2016 à 13:11:18
Impressionnants, parfaits, une leçon pour nous qui finissons loin derrière. Bravo à vous
Commentaire de bubulle posté le 07-02-2016 à 14:53:12
Par contre, bon, les mecs (et la fille) qui foncent toute la course, juste pour être sûrs d'avoir les matelas (et la douche chaude) dans le gymnase d'arrivée, moi je trouve ça franchement limite, quand même. Pas très esprit trail, quand même, quoi...;-)
De toute façon, doit bien y avoir une règle que toute minute d'avance aux PC doit être pénalisée 6 fois. Donc, 10 minutes d'avance au PC8, paf, une heure de pénalité.
Pareil pour les heures d'arrivée trop tôt, va falloir limiter ça : moi je dis "5 minutes de pénalité pour toute minute d'avance sur 14h à Bures".
De plus, handicap pour les coureurs trop grands : 10 minutes par centimètre au dessus de 1,80m. Hop, bim, avec ça on devrait avoir le podium......
Commentaire de Sprolls posté le 07-02-2016 à 16:07:35
C'est vrai que l'organisation est de plus en plus laxiste sur les excès de vitesse: ces 2 dernières années, ils étaient sanctionnés par l'absence de banderole et de soupe chaude à l'arrivée alors que cette année, à peine 10 petites minutes à attendre au PC8, franchement ça se relâche ;)
Pour les grands en général c'est les traversées de longs tunnels bas de plafonds qui les pénalisent mais pareil cette année un seul mini tunnel, trop facile ! A croire que les organisateurs m'ont à la bonne ;)
Commentaire de Bert' posté le 07-02-2016 à 16:19:47
Big bravo à vous tous.
J'avais essayé de percer votre mystère dans la salle des Pressoirs en vous observant (nous étions juste à côté)... mais vous aviez pourtant l'air normaux ;-)))
A l'arrivée, j'avais entendu parler d'une "pénalité de 10mn pour cause d'excès de vitesse à un PC..." : je comprends maintenant :-)
Merci de tous ces éclaircissements !
Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.