Récit de la course : Saintexpress 2015, par laureduvercors

L'auteur : laureduvercors

La course : Saintexpress

Date : 6/12/2015

Lieu : Ste Catherine (Rhône)

Affichage : 4090 vues

Distance : 45km

Matos : Cascadia 10 collage maison

Objectif : Terminer

16 commentaires

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La nuit des records personnels et du pepsi max (Saintexpress2015)

Prélude - l'instant chiant. Vous pouvez scroller vers le bas pour la course elle même Criant

En 2014, après la découverte du trail et de son univers, j'ai pris le départ de la Saintesprint. J'ai trouvé ça très dur : pas habituée au froid et à la nuit, je suis arrivée à Lyon complètement HS mais ravie. Seulement, c'est une course "pas pratique". C'est pénible de venir depuis Grenoble, ça prend toute une journée pour 2h et des brouettes de course, alors qu'il y a 1000 courses plus simples niveau logistique dans les alentours. "Si je reviens, ça sera pas pour faire 22Km". 

2015 : plus d'une dizaine de courses courues, dont deux de plus de 30km. Arrive la fin de l'été. Quel objectif pour finir l'année ? Forts de nos "finish" sur 30km, mon copain Romain et moi lorgnons du côté du Sparnatrail. Il est un enfant du pays, et ce serait une victoire symbolique de boucler ces 56km. Seulement, les BH sont assez exigeantes. On attaque l'entrainement en septembre. 

Puis on part en vacances et là c'est la débandade : malades pendant 2 semaines, 3 semaines sans chausser les runnings.. à ça s'ajoutent des contraintes logistiques, c'est cuitas les bananas pour le Sparnatrail cette année. 

La Saintexpress revient sur le tapis... c'est décidé ce sera notre objectif de fin d'année. Romain n'a jamais dépassé les 32km, je n'ai jamais dépassé les 42 d'un marathon tout plat (et qui date un peu), et 4h13 est notre temps de course maximum. Nous jouons donc la progressivité ! Les BH ultra larges nous permettront normalement de terminer. 

 

La prépa (chiant aussi, à zapper! )

Une fois n'est pas coutume nous avons fait une "vraie" prépa. Il faut dire que pour nos trails habituels d'une 20taine de km, deux sorties hebdo au feeling suffisaient pour terminer dans la masse sans trop morfler. 

A partir de début octobre, c'est donc une sortie pseudo VMA en côte, une sortie récup pépère, une sortie longue par semaine.

A la faveur d'une super météo, nous avons transformé les sorties longues en sorties trail du coin ! 

- le cross des chataignes (15km)

- le trail du Buis (21km)

- le trail de Gillonnay (20km) 

- le trail de Montagnole (21km) 

ont été bouclés à cette occasion. Au moins on se prend pas la tête à chercher un parcours, et on gagne du fromage et des goodies ;-)

Fin novembre, j'ai un genou et une cheville - maintes fois tordue - qui couinent un peu. On réduit la charge sur les 2 dernières semaines, comme des pros que nous ne sommes assurément pas !!

 L'objectif ? FINIR ! Si possible avant que la batterie de ma montre me lâche  :D  Si possible en  6h. Rêve inavoué : 5h30 Langue tirée. Je lis et relis des CR. Allez, ça va le faire!

 

Le point logistique.

Après la récupération des dossards à la halle Tony Garnier, on retrouve les collègues avec qui on s'est inscrits (j'organisais une activité CE avec ma boite pour avoir les dossards à petit prix... gratos pour moi...)

Puis on sort pour aller récupérer les navettes à 20h40. Horreur, malheur, 5000 personnes massées en vrac sur le trottoir, un bus plein qui nous passe devant toutes les 5/10 min... ce n'est pas la cohue mais le désarroi total autour de moi. Que se passe-t-il? Apres près d'une heure d'attente je me refroidis... je me maudis de m'être inscrite à cette course, avec sa logistique monstrueuse, j'ai envie de rentrer chez moi, j'ai pas envie de jouer des coudes, mais qu'est ce que je fous là???? On a faim, on voudrait aller chercher un sandwich mais c'est un coup à ce que tout le monde parte sans nous.

On finit comme une partie de la foule par remonter le trottoir en direction de là où viennent les bus remplis, on remonte le boulevard au milieu des gaz d'échappements et on finit en courant dans les plates bandes par grimper dans un bus... à 21h45.

Alors que j'essaye de me réchauffer, on roule vers Sainte Catherine.... dis elle est longue cette route il va vraiment falloir revenir en courant? J'espère avoir le temps en arrivant de manger un truc à Sainte Catherine parce que toutes ces péripéties m'ont affamée.

On arrive enfin, le bus déverse la foule des gugusses en collant-chasuble à 500m des tentes dans une odeur de vache très intense, il fait un froid pas possible (oui je suis frileuse), je claque des dents à en chopper une crampe aux machoires. Au dessus de nous, le ciel est étoilé comme jamais on en voit en ville...

On entre dans les tentes, il est 22h50... qu'à cela ne tienne : je me baffre de pain d'épice et de madeleines, arrosés par un verre de pepsi MAX (!!?? bon après tout c'est mon préféré...), un verre de soupe. Il est l'heure d'aller sur la ligne de départ où des gens poireautent déjà. On nous annonce un départ différé de 15 min, hourra je vais pouvoir poser mon sac aux consignes ! et filer pour un dernier pipi dans les toilettes de festival. Puis on va se mettre dans la masse pour le départ. On voulait partir "pas trop derrière" pour éviter les bouchons qu'on a subis l'an dernier à la Saintesprint. C'est râpé. On est bien dans le tas !

Parée au départ!!

 Le speaker annonce une minute d'applaudissement en mémoire des victimes des attentats. Et puis c'est l'heure d'y aller !!!!!

 

Le DEPART ! Sainte Catherine - Saint Genoux

On cavale à travers Sainte Catherine puis rapidement on attaque une grimpette, sur route puis sur chemin large. Nickel, ça permet d'étirer le peloton et d'éviter les bouchons. Puis on passe entre des champs. Punaise ça sent le lisier, la vache, l'étable et le fumier, je regrette les pots d'échappements de la halle Tony Garnier !!! Ca grimpe gentiment. Il faut dire que le D+ de la course ne nous inquiète pas trop, les 1000m d'ordinaire on les mange sur 20km. On double, on double plein de monde ! 

La haut dans un champ les organisateurs de l'Hivernale des Coursières nous encourage, bien sympa. Un gosse aussi qui crie "allez, allez, allez, allez" en mode lapin duracell. On doit passer au Signal St André, mais j'avoue que je ne connais pas du tout les lieux et que je me contente de suivre le balisage ! On voit les frontales des coureurs super loin derrière nous, et les étoiles encore plus brillantes qu'au départ : magnifique.

On attaque la descente vers Saint Genou. Tout va bien, déjà plus de 8km, qui sont passés super vite, dans un parfum de vache et au milieu de gaz d'échappements... surement moins chargés en particules lourdes qu'à Lyon!

Dans la descente, ça rame. Les gens vont super doucement, peut être des routards pas habitués au chemins, alors que le chemin est bon. Alors on double par les ornières pleines de feuilles qui planquent des cailloux vicieux. Hop, hop, hop, hop, et CRAK la cheville gauche!!! pliée en deux dans un angle pas prévu pour par Dame Nature. M**** pas maintenant !! je boitille sur 500m, un gars me dit de voir si au ravito ils ont pas du strap,... mouais... à chaud la douleur s'endort. Je sais déjà que demain je vais morfler. Je suis contrainte à plus de prudence sur la suite.

On re croise le gamin Duracell "allez, allez", ils l'ont déplacé et ont changé les piles et il est reparti pour un tour !

"Arrivée 35km"

Arrivée au ravito, 12km et 1h30 de course (1032eme place) que je n'ai décidément pas vus passer ! C'est calme ici, je prends un verre de pepsi. Ils sont où les ravitos bondés? Avec mon gavage express à Saint Cath je n'ai pas faim, puis le pain d'épice ne me dit rien, je tiendrai bien jusqu'à Soucieu!

Mais non ce sourire n'est pas crispé !!


Saint Genoux - Soucieu

On ressort dans le froid et c'est reparti, plutôt en descente selon moi. Ma cheville me laisse tranquille, tout va bien ! On décide de se mettre des jalons alimentaires avec Romain : tous les 4km environ, une demi gourde de compote à la crème de marron (dégoté cette bombe glucidique pratique au supermarché, un régal et un vrai shoot de sucre qui fait du bien). Ok! on prendra la prochaine au km17. 

"Arrivée 30km"

Ces panneaux qui marquent tous les 5km me donnent des objectifs et je m'emploie à découper la course en tranches. 10km avant le prochain ravito, d'ici là on va d'abord passer un panneau "5km" puis boire un coup de compote puis ça sera là. Tout ça m'occupe bien mentalement et je ne vois toujours pas le temps passer. 15eme km, mon genou tiraille puis finit par se faire discret.

16eme km, des chemins, des hameaux, du faux plat montant et descendant, ça cavale pas mal autour de nous, on avance bien ! Une sensation de léger vertige m'envahit. Je ne sais pas ce qui se passe, dans le doute, je déroge à la règle et m'encompote aux marrons avant l'heure. Ouf ça va mieux. Parfois à l'approche d'un ruisseau ou d'un coin dégagé le froid nous saisit puis disparait. J'ai quitté mes gants et ma capuche depuis un moment.

"Arrivée 25km"

 Soucieu à l'approche, le bitume se fait plus dense, j'avoue que j'ai hate de pouvoir faire une halte, boire chaud, et manger solide. Ahhhh c'est pas demain la veille que je zapperai les ravitos !! 

Autour de nous les gens ont l'air bien. Sauf ce mec, qui s'arrête vomir dans un bosquet.

On atteint Soucieu, "biiiip", et nous voilà au chaud dans le gymnase. Le ravito est immense et il y a des BANANES et des TUCS et des machins mais surtout des BANANES et des TUCS omg omg il faut que j'en mange le plus possible et le plus vite possible. Un verre de pepsi max, un verre de thé, Romain qui cherche du sirop désespérément se rabat sur du Gatorade mais il parait que c'est comme du Mucomyst en plus mauvais, alors j'ai pas goûté. J'oublie de m'étirer comme j'avais prévu, on regarde les classements sur une télé, "on est dans les 1000 premiers" (en fait, 828e en 2h40) et c'est reparti mon kiki.

Pas frais mon Romain?

Soucieu - Chaponost d'ailleurs on dit "chapono" ou "chaponoste"?

 Le froid pique un peu en repartant. A partir de là on est en terrain connu, je reconnais bien tout le début de la Saintesprint : la petite visite touristique du village, puis la descente dans le chemin gabouilleux détrempé. J'essaye de courir sur le côté mais je me re tords la cheville et je rempile pour 500m douloureux alors je laisse tomber les détours. 

"Arrivée 20km"

 Une belle grimpette où on marche vite, les mains sur les cuisses, Montagnole-style, et des faux plats où les gens relancent de moins en moins. On commence à avoir trouvé la tranche de personnes de notre niveau. Rapides calculs : on est entrés au ravito de Soucieu à 2h38 de course à la montre, ce qui nous donne une arrivée en 5h16 si on multiplie par deux, le caractère descendant de la fin compensant notre moindre fraîcheur... Mouais, moi je me dis surtout que "c'est jouable en 6h dis donc!!!" et je suis déjà super contente. Je pense à l'apéro champagne qui m'attend demain. J'ai hâte!

Compote-time !! j'en ressens moins le besoin après les 4 bananes de Soucieu. Je me rappelais pas de tant de bitume descendant, je ne peux pas courir vite parce que je commence à avoir les jambes un peu raides et je ne veux pas risquer ma cheville. Tant pis, on double encore un peu, et on avance !

A un moment, il faut que je fasse une pause pipi, tout ce que je pensais à ce moment là, c'était "il faut que je m'arrête, sinon à l'arrivée je profiterai pas complètement du moment et du ravito". Faut pas chercher à comprendre. Je remporterai de cette halte une myriade de petites feuilles mortes coincées dans mon collant.

"Arrivée 15km"

Bon là il va vraiment falloir que je m'étire au ravito, j'ai les fessiers tout contractés (!) les jambes en bois ne sont pas loin... Je n'ai pas de grands souvenirs de cette portion. On contourne un batiment et hop, nous voilà au dernier ravito, Chaponost, en 3h54 et à la 658eme position...

...Position du singe accroupi d'ailleurs, pour détendre les fessiers. Puis je me dirige vers un saladier de bananes coupées que j'enfourne encore goulument. "ça va oui les bananes?" me fait la gentille bénévoles qui tentait de remplir le saladier sans arriver à suivre mon rythme de gobage. "heu oui pardon encore un ou deux morceaux..."

BANANE + TUC = BONHEUR

Chaponost-Lyon

3h54 donc.. eh mais il reste 11 kilomètres !!! mais on va mettre moins de 6h ! J'essaye de ne pas penser que ça représente plus d'une heure de course mais j'ai tellement d'énergie que je m'en fous.

Nous venons de passer le cap de la plus longue course de Romain ! premier record !

"Arrivée 10km"

J'ai une ampoule sous le pied. On contourne une sorte de parc, puis on s'approche vraiment de la ville. Romain ne parle plus du tout. Il est entré en mode survie et le restera jusqu'à la fin. Il me suit sans moufter, je me retourne régulièrement, il est là. Je double, il double, je marche, il marche. Il a les jambes encore mais les nerfs à vif. Je l'encourage "Allez mon Romain!!!" en résistant à la tentation de lui égrainer le décompte des derniers kilomètres, il m'avait maudite pour ça dans les Coulmes. 

4h15 de course: record de durée battu!

On arrive vite à la descente le long de l'aqueduc puis la montée de Sainte Foy. J'ai les jambes en béton, et des courbatures aux "abdos des côtés" (muscles le long de la taille) mais peu importe, au dessus, intestin cardio poumons et tête c'est la fête tout va bien, je suis réveillée comme si j'avais sniffé de la poudre de Tuc. Même pas peur de la montée! C'est pas long, on a "le droit" de marcher (j'ai décidé), ça se passe super bien. J'annonce à Romain qu'on va mettre moins de 5h30. Pas de réponse mais il est là à mes côtés!

"Arrivée 5km.. 4... 3..."

Après ça je sais qu'il reste une mini cotelette près des gros immeubles, puis plein de descente qui serpente dans un parc aventures, je sais que c'est facile et que Lyon nous tend les bras. Je relance dès que je peux. Un coup d'oeil derrière l'épaule, Romain m'emboite le pas. Ca blague encore dans les rangs, bonne ambiance dans la descente! Un couple avec une fille qui a des guirlandes dans les cheveux joue au chat et à la souris avec nous depuis un moment, nous doublent en trombe dans les descente pour reparaître dans les montées. A la faveur d'une côte nous les laissons derrière, mais je les vois comploter...

Les filles, on est pas beaucoup en proportion sur les trails (ça me rappelle le boulot, même proportion que dans l'informatique!), mais alors qu'est ce qu'on est des bitches entre nous! Pas de cadeau! Je suis pas compétitive pour un sou mais dès qu'une nana commence à me jouer ce petit jeu, je fonce tete baissée relever le défi. 

On arrive aux escaliers, je scrute les marches, "tiens Romain regarde c'est écrit Kikourou" -"mrghggg"

Arrivée sur les quais, on y eeeest on y eeeest ! Ma montre indique 42.2km, je prend le bras de Romain pour l'encourager, "Ouaiii marathonieeeeen", mais à sa mine déconfite j'insiste pas. Moi aussi j'entre dans mon record de distance!

Ca sent la vase ! On remonte par une volée d'escaliers, je loupe la dernière marche. On cavale le long de l'autoroute, beurk... on est où? Les panneaux promettent une arrivée toute proche mais je n'ai aucun point de repère. J'accélère mais Romain maugrée, je lui attrape la main pour l'encourager. On arrive en ville, mes jambes en bois battent le bitume à au moins 10kmh (!) mais je me sens super bien. Le mec de la fille aux guirlandes nous reprend, c'était donc ça le plan "vas y mon lapin vas les doubler on se retrouve à l'arrivée il FAUT qu'un de nous leur mette la misère d'au moins une poignée de secondes" :D 

200m dit le panneau. 3 foulées plus loin, 100m. C'est des hectomètres Windows!!!?? Des jeunes qui sortent de boite sont là, il est 4h et des brouettes, on reconnait la Halle, on passe sur le tapis, sous les chaussures géantes, et enfin c'est l'arche !!!!!! 5h15min après avoir quitté Ste Cath!

Arrivée

Epilogue

On a fini! Pendant que Romain se remet de ses émotions assis par terre, je reprends mon gobage de bananes là où je l'avais interrompu à Chaponost. Les bénévoles sont super souriants. 

Je n'en reviens toujours pas, on l'a fait, en explosant nos prévisions, j'ai une pêche pas croyable mais à peine j'ai arrêté de courir que mes jambes se font hyper raides et douloureuses. On s'éloigne en boitant pour s'étirer. Je suis comme une puce, je trépignerais bien comme une gosse si mes muscles étaient d'accord.

Après quelques errances dans la Halle on récupère nos sacs et on se change, puis on va s'enfourner le repas d'arrivée, pâtes bolo et clacos indus, accompagnés d'une petite bière qui passe bien. Sur l'écran géant on assiste à l'arrivée des premiers de la Saintélyon... chouette moment.

Il est temps pour nous de quitter la halle bras dessus bras dessous, clopin clopant à la recherche du métro, entre les traileurs boiteux et les jeunes tout bourrés, au fin fond de la nuit lyonnaise. C'était trop bien!!!!! J'ai mérité mon apéro champagne du dimanche! :D

Le bilan à J+3 

Brièvement, les points négatifs :

- bazar des navettes

- .. heu, c'est tout

et les points positifs 

- Météo au top, 

- Ravitos parfaits pour moi, peut être pas pour tout le monde

- Bénévoles au top

- Bonne ambiance sur la course

 72h plus tard, légère entorse de la cheville en cours de dégonflage, repos forcé au moins une semaine. Je n'ai presque pas eu de courbatures. Je n'en reviens encore pas, comme elles sont passées vite ces 5h.

Et pourtant je n'y reviendrai pas. Si je reviens faire la queue pour prendre mon dossard un jour ça sera pour la grande course. Mais c'est pas pour tout de suite. Il faut d'abord convaincre Romain ;-)

Toutes mes excuses pour ce CR long comme un ultra sans bananes, chiant comme une heure à attendre des navettes sur un trottoir, on dirait que j'ai fait 3 fois la diagonale des fous et l'échappée belle à la suite, ben non juste une coursiflette de 44km, mais à chacun ses défis, le tout est de poursuivre ses objectifs quelle que soit leur ampleur. A bientôt pour de prochaines courses en 2016!

16 commentaires

Commentaire de Vik posté le 08-12-2015 à 21:00:30

"Punaise ça sent le lisier, la vache, l'étable et le fumier, je regrette les pots d'échappements de la halle Tony Garnier !!!"

:-o

Commentaire de laureduvercors posté le 08-12-2015 à 21:21:55

C'est pour l'effet stylistique... :D tu penses bien que je suis une bouseuse. Cela dit c'était l'odeur typique qui est difficile à respirer goulument, entre le purin et l'ensillage fermenté.

Commentaire de Vik posté le 08-12-2015 à 21:39:12

Ouai ok, c'est pour la blague des pots d’échappement avec moins de métaux lourds ensuite.
Donc si je comprends bien, tu préfère renifler le méthane humain que celui des waches.

C'est con, j'avais complètement zappé que tu venais... On aurait pu faire des chocapics, j'étais sur place tout le we. D'ailleurs, on s'est peut être croisés sans le savoir, j'ai remonté les 10 derniers bornes avant de les redescendre 40mn plus tard. Je vais checker tes temps de passage tiens.

Commentaire de Vik posté le 08-12-2015 à 21:52:27

J'ai les fessiers tout contractés (!)


comment attirer l'attention des lecteurs !

Commentaire de laureduvercors posté le 08-12-2015 à 22:06:37

Imagine si je racontais qu'en plus je mange goulument des bananes.

Commentaire de Vik posté le 08-12-2015 à 23:03:02

toi tu sais parler aux hommes.

(cul nul sur le côté du chemin ?)

Commentaire de laureduvercors posté le 08-12-2015 à 23:35:48

Oui, la grande classe!

Commentaire de Vik posté le 08-12-2015 à 23:56:47

la grande classe c'est ton temps sympa sur la coursiflette tout en trainant ton boy :-)
chouette récit, avec les petits détails croustillants et ta façon imagée de raconter tout ça.

Soignes bien tes chevilettes, et viens faire la moins hard début juillet avec ton romain ;-)

Commentaire de Cricridamour195 posté le 09-12-2015 à 08:39:53

HA HA! Exxxxxcccelllllllent récit! Merci

Commentaire de Spir posté le 09-12-2015 à 09:00:32

Belle course en duo, et jusqu'au bout en plus ! Bonne récupération pour la cheville, heureusement que ça n'a pas été trop grave.
"je n'y reviendrai pas", c'est en général ce qu'on se dit à la fin de sa première Saintexpress ;-)

Commentaire de laureduvercors posté le 09-12-2015 à 09:35:02

Merci à vous!! A la relecture je me rends compte que le récit donne vraiment l'impression que j'ai trainé Romain sur la fin, c'était pas totalement le cas, c'est juste qu'avec les mêmes jambes en bois, va savoir pourquoi j'avais une énergie débordante, alors qu'il piochait dans son mental pour ne pas penser aux kilomètres restants. Hâte d'être réparée maintenant. La Moins Hard? Si on y vient ce sera pour les paysages surtout :-D mais il y a tellement de choses à faire. Et pourquoi pas ?

Commentaire de __icecool__ posté le 09-12-2015 à 10:41:58

Super le récit !
On s'est croisé 2-3 fois, je reconnais la veste violette et le collant multi-gris-noir-blanc.
Je reconnais même mon beauf derrière toi sur la photo à Chaponost (qui se prononce "chapono").
Bonne récup, bonnes fêtes, bonnes bananes.

Commentaire de Benman posté le 10-12-2015 à 17:34:13

Quelle santé et quelle pêche! Bravo pour ta course si bien narrée, tout en rythme!
Bon, c'est quoi un truc chiant comme un ultra sans bananes? pas ce que je lis là en tous cas;-)

Commentaire de Arclusaz posté le 10-12-2015 à 23:12:42

Tiens les photos ont disparu. c'est comme mes inscriptions sur les marches, ça ne tient que pour les premiers !
Dis, 5h30, c'est super rapide : en plus avec une cheville en vrac et.... un boulet à trainer (si si je te jure, tu l'as écrit ou alors pensé tellement fort qu'on l'a tous compris). Pooooovre Romain, ça doit pas être facile tous les jours !

Commentaire de laureduvercors posté le 11-12-2015 à 09:39:04

Oh ! Ben zut moi je les vois encore... merci pour vos commentaires :-)
Arclusaz, je pense que tu plaisantes :) je te promets que Romain n'est pas un boulet à trainer, loin de là, en fait, on se relaye souvent pour être le boulet de l'autre à chacun notre tour :-D (ben oui difficile d'être synchro dans nos moments de forme ou de moins bien). Ici j'aurais peut être gagné 15 secondes à la fin... secondes qu'il a perdu à m'attendre pour mon arrêt pipi.
Mais oui, si il avait un compte sur kikourou, il pourrait venir vous confirmer à quel point je suis chiante en course ^^ ça va pas, ça va trop bien, ça m'énerve, je veux plus courir, je veux accélérer, j'ai faim, pipi, j'ai froid, ne me double pas, si je vois bien que tu essayes de me doubler, répond moi quand je te parle, ne me parle pas je suis essouflée...
Courir à deux c'est à la fois génial (objectifs commun, passion partagée, pas de concessions à faire niveau planning puisqu'on s'entraine ensemble, ...) et super difficile pour rester zen et OH NON je ne le suis pas toujours ! un jour je ferai un post là dessus. Par exemple les lapins runners sont mes héros au delà de leurs perfs sportives, mais pour arriver à courir des ultras tous les deux.

Commentaire de __icecool__ posté le 11-12-2015 à 10:15:29

Tu veux vraiment avoir des oreilles de lapin sur la tête sur toutes tes photos ? ;-)
A tester à la maison : si ma chérie s'énerve après moi, hop les oreilles.

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