Récit de la course : Roc'Vertical 2003, par Mathias

L'auteur : Mathias

La course : Roc'Vertical

Date : 25/10/2003

Lieu : Nant (Aveyron)

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Distance : 2.5km

Objectif : Pas d'objectif

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Le récit

Le départ de la Roc’Vertical est donné à 19h30, par vagues de 4 ou 5 coureurs. 2,5 kms, qui commencent par 400m de descente puis 2,1 kms de montée avec 380m de D+. En revenant du camping en tenue et en petites foulées, je ne me sens pas trop bien : j’ai mal à une cheville, à un genou, et à une hanche. Mmm on verra bien.

Je pars dans la vague de 19h34. Nous sommes seulement 3, dont un Ethiopien ! A chaque départ, les noms sont annoncés, on nous met « Era » pour nous galvaniser, et des fumigènes pour mettre l’ambiance !

Pan ! C’est la première fois que j’essaie de suivre un Ethiopien, au sprint (enfin, MOI je suis au sprint, en tout cas !). C’est rigolo. Ca le devient moins quand ça commence à monter, et j’explose immédiatement. Je suis un peu déçu par le parcours : je m’attendais à courir de torche en torche, mais il y a juste quelques spectateurs pour montrer le chemin (pas facile de suivre la rubalise à la frontale !).

La Roc’Orientation se rappelle vite à moi. Ouille ouille. Je souffle comme un Bœuf, à un tel point qu’une spectatrice, applaudissant dans la nuit à mon passage, dit à sa copine : « mais non, c’est un chien, là ??? ». Je n’ai toujours pas compris si elle disait ça pour rigoler ou si elle a vraiment cru qu’un chien se promenait avec une frontale…

J’essaie de tout donner, en gardant toutefois quelques forces pour la fin, qui est annoncée « très pentue avec passages rocheux ». Et je suis encore une fois déçu, quand je croise un coureur qui m’annonce : « ça y est, c’est fini, il reste 300m », alors que la pente devient de moins en moins forte.

Je termine en sprint pour la forme, en ayant l’impression d’en avoir gardé sous la semelle. 21’55 à mon chrono (18ème/39). Le vainqueur termine en 17’02 !

Le temps de boire un thé bien chaud, de récupérer mon 3ème tee-shirt, et il faut déjà redescendre, en petite foulées, et en encourageant les coureurs partis dans les vagues suivantes.

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