Les amis,

Suite de mon apprentissage du trail avec une course nature en beaujolais : 32 km - 845 D+

25°c - superbe journée

Nous avons rendez-vous avec le chamois 1 h avant le départ et comme à l'ardéchois, il nous la joue à la bœuf en arrivant 30 s avant le début de la course. Il décide de faire le 24 (il y a un 24 km avec 600 D+ avec séparation du parcours au 11 ème km) : il dit qu'il est malade, qu'il a mal aux jambes....

Pan, c'est le départ. Comme à mon habitude, je laisse partir tout le monde. Le chamois s'éloigne tout de suite : il prend 10 m, 30 m puis 50 m. Ca commence à grimper, et au bout 3 km, je commence à me mettre en marche. J’arrive au niveau du chamois et le sachant un peu malade, je décide de le laisser là, tout seul comme un gros enfoiré. Comme il me l'avait conseillé, je décide de faire un peu de rythme. A partir de là , et jusqu'au bout, je ne serais plus jamais doublé.

Tout en endurance, voir un peu plus, j'essaye de ne jamais marcher. On court au milieu des vignes : c'est magnifique. Malgré une chaleur un peu forte pour moi, je prends un pied pas possible. Après 6-7 km en 400 D+, on commence la descente. Je me dis que le chamois va bientôt revenir sur moi vu ses qualités de descendeur. (il me dit qu'il finit sur mes talons au changement de parcours).

La suite du parcours sera délicieuse avec une alternance de descente et de montée. Je finis tranquillement en 2h42mn21s, soit exactement du 5 mn/km, en étant 12 ème sur une centaine de personne sur le 32.

Belle sortie d'entraînement sans avoir trop puisé dans mes réserves. En effet, la semaine prochaine, je pars faire les allobroges (50 km/3000D+) en haute savoie. Ca risque d'être terrible pour moi qui n'ai jamais dépassé 1500 D+. a voir.

suite au prochain épisode

Mais l'horreur est survenue lors de mon arrivée à la maison après la course : la bouteille de beaujo offerte par l'organisation m'a échappé, et s'est brisée dans l'escalier...

le zèbre