L'auteur : pierrot34
La course : Semi-Marathon des Vendanges - 8 km
Date : 20/9/2015
Lieu : Teyran (Hérault)
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Distance : 8km
Objectif : Pas d'objectif
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Ce dimanche 20 septembre, sonnait la reprise de la marche nordique chronométrée, à Teyran, grâce à l’ami Denis Pfister qui avait encore réussi à se concilier les bonnes grâces des organisateurs, pour brancher les marcheurs nordiques de compétition sur l’épreuve des 8,4km de course à pied, afin qu’ils soient chronométrés, comme les coureurs, sauf que les nordiques sont toujours un peu en décalage derrière, ne serait-ce qu’au départ, avec leurs bâtons.
Départ à zéro donc pour moi, qui venais de passer un été tumultueux avec mon diabète et qui sans entraînement, repartais vers l’inconnu, dans cette « petite » épreuve de rentrée.
La course pour les anfants, avant les grands, en a fait des heureux, avec diplôme et sac récompense bien garni!
Si le ciel était ce dimanche exceptionnellement beau, clément, ensoleillé et agréable, l’humeur de Mme Pierrot34 montrait tout l’inverse car se lever à 6h30 pour partir à 7h30, un dimanche, n’est pas forcément évident, il est vrai. Mais les nuages ont vite disparu, en arrivant dans cette vaste prairie verte accueillant les voitures à Teyran. A 8h30, c’était la grande foule et les nombreux parkings autour de l’aire de départ étaient bondés.
Chapeau! Jamais vu de tels étirements!
Une curieuse pub sur maillot. Pourquoi pas?!
La foule donc aux dossards et inscriptions aussi alors. Nous serons exactement 900 en tout au départ, 527 sur le semi et 373 sur le 8km. Mais comme par hasard, les deux premiers visages connus rencontrés sont ceux de Denis et d’Alain, les piliers de la marche chrono désormais.
Les 3 sur 4 de la marche nordique chrono.
Viendra se joindre à nous un quatrième larron de St Matthieu de Tréviers et ce sera tout pour la compétition ! Il y avait bien d’autres « bâtons » -une vingtaine-mais pour « la marche loisir », plus cool, sans chrono et…moins chère à l’inscription (5€) !
Les nordiques-loisir, sans dossard, donc plus cool!
Retour à la voiture pour préparation et un petit contrôle de glycémie avant le départ car quelque chose me disait que….Effectivement : après 2g18 au réveil, j’étais encore à 2g94 à 9h15 ! Bien trop haut ; donc, je remets 5 unités d’insuline à la pompe, que je garde, sans diminuer le débit, cette fois. On verra bien….
Pierrot34 pompé.....mais à l'insuline!
Le départ est donné et je commence par une plaisanterie vers les coureurs devant, qui piétinaient au départ « Allez, plus vite les coureurs… ! »
Le semi des Vendanges, toujours très couru, avec plus de 900 partants finalement.
Non seulement les coureurs sont allés plus vite mais aussi mes trois collègues marcheurs nordiques, Denis, prenant son envol dès le départ. J’ai tenu Alain et l’autre collègue pendant un ou deux kilomètres mais je ne les ai plus revus, envolés qu’ils étaient eux aussi, sur la longue partie bitumée du parcours. Ou vraiment je n’étais pas bien ou alors ce sont eux qui ont rudement progressé avec l’entraînement régulier et fourni qu’ils ont.
Parcours agréable, illuminé par un doux soleil, un peu de fraîcheur avec une rivière, un signaleur sympa qui m’encourage alors que je suis seul et un peu plus loin, un autre signaleur m’oriente vers la droite. OK mais arrive comme une fourche….Prendre à droite ou à gauche ? Je me retourne, crie au signaleur s’il faut aller à droite ; pas de réponse…Je prends à droite, dans la solitude la plus complète, sur un chemin de terre-cailloux. Je change mes embouts en pointes puis quelques centaines de mètres plus loin, débouchent sur ma gauche les coureurs ! Ceux du semi ou du huit kilomètres ? Vraiment, je ne comprends pas. Sauf quand j’entends le tic-tac de bâtons derrière moi. Peut-être des loisirs, revenus sur notre parcours ? Mais non, c’est Denis, le champion, qui me passe en parlant d’erreur d’aiguillage pour moi, avant de s’envoler de nouveau vers l’arrivée. Je prends un verre d’eau au 5è km et dépité par ce qui m’arrive, entame la fameuse montée de l’église de Teyran, que je connaissais quand j’avais fait le semi il y a quelques années. La fin du parcours me semblera bien longue, toujours dans le questionnement : où suis-je ? où vais-je ? Je devine quand même l’arrivée au loin et la passe au ralenti, furieux et déçu par ma mésaventure involontaire, d’autant plus que Alain, qui m’avait lâché depuis longtemps, me revient dessus, à quelques secondes derrière. J’ai sans doute pris un raccourci ( de combien ?) mais involontairement vraiment. Je m’en veux et rends mon dossard, dépité. On ne me donne pas le ticket pour la bouteille de vin-on me prend peut-être pour un loisir ?- et je reviens le chercher, après moult tâtonnements dans cette foule, vraiment pas à mon goût et qui vient s’ajouter à ma coléreuse déception d’avoir pareillement « fauté ». Du coup, Mme Pierrot 34, qui m’attendait plus tard, rate les photos d’arrivée.
Pendant que je bois mon verre de jus d'orange, j'entends Denis Pfister, qui au micro, met de nouveau toute son énergie pour vanter la marche nordique chronométrée, son "Challenge d'Oc", qu'il met en place pour la seconde année, les difficultés encore éprouvées à la rendre plus populaire et à faire accepter le chrono. Sport complet, adapté à tous pour entretenir tous les aspects de la santé, il trouve en Denis un chef de file convaincu et convaincant mais encore en attente de "clients", même si des sections "santé" ou "loisir"s'ouvrent un peu partout (ici près de Montpellier, à St Jean-de-Védas, à l'USSA de Sète, à Villeneuve-lès-Maguelone puis à partir de lundi prochain, à Frontignan).
A la voiture, je fais 1g71 de glycémie. C’est acceptable, mais toujours avec la pompe à plein régime. Je serai à 1g51 à 2h dans la nuit et encore à 2g84 ce lundi matin, ce qui reste trop élevé mais prouve que j’échappe aux hypoglycémies la nuit, avec la marche nordique, ce qui est intéressant.
J’attends de supers nouveaux bâtons cette semaine, que je vais étrenner à Juvignac dimanche sur le 5km des Virades de l’Espoir. Des bâtons « magiques », qui donnent 20% de poussée en plus ? Même si c’est vrai, je crois que faute d’entraînement correct et suffisant, ce sont des rétrofusées dont j’aurais besoin, pour soutenir au moins le rythme de l’an passé avec mes copains fidèles au chrono.
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