Récit de la course : 10 km Forestier 2015, par nouvion

L'auteur : nouvion

La course : 10 km Forestier

Date : 13/9/2015

Lieu : Roissy En Brie (Seine-et-Marne)

Affichage : 1065 vues

Distance : 10km

Objectif : Pas d'objectif

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Le récit

Ce dimanche 13 septembre 2015, c’est le 10km forestier de Roissy en Brie, un de mes 10kms préférés, rendez-vous incontournable pour les compétiteurs du coin.

Le temps menace ce matin, et pendant l’échauffement arrive une averse soudaine et violente, sauve qui peut sous les arbres pendant presque 10’. Heureusement ça s’arrête aussi soudainement et on peut terminer rapidement l’échauffement. Nous n’aurons pas de pluie durant la course.

Je n’ai pas fait de compétition depuis le 14 juillet à Dammartin sur Tigeaux. Après une petite coupure, j’ai profité des vacances pour retrouver une bonne forme, du moins je le pense. Les sensations de vitesse à l’entraînement sont bonnes, reste à savoir si je peux tenir l’effort un peu plus de 40 minutes.

Dans la zone de départ, bizarrement, et contrairement à d’habitude, beaucoup de compétiteurs sont placés à l’arrière de mon sas. Je ne comprends pas très bien, peut-être des indications qui prêtent à confusion ? Du coup, je suis assez bien placé au coup de starter. Mais à ce niveau du peloton, les concurrents sont d’un niveau supérieur à ce que je connais d’habitude, et au bout de 900 mètres je ressens déjà le besoin de ralentir, 3’52’’ au 1er kilomètre avec une petite montée, je comprends pourquoi je suis un peu à la peine.

Nous quittons maintenant les zones habitées pour prendre les chemins forestiers du bois de Ferrière pendant 8kms. Je me laisse doubler par quelques concurrents, mais j’ai quand même du mal à retrouver un bon souffle. Philippe Carré est quelques mètres devant moi et je crois qu’inconsciemment je ne veux pas me faire décrocher. Je finis par lever le pied un peu plus et laisser partir ce concurrent, d’autres me passent encore.

Au 4e km, je me sens mieux, je ne rétrograde plus au classement et passe l’incontournable Bacquet. J’ai trouvé mon rythme et me sens plutôt à l’aise mais quand je regarde ma moyenne sur ce km, je déchante un peu : 4’07’’ pas terrible. Je passe le 5e km en 20’15’’ soit le même temps de passage qu’à Combs la Ville où j’avais égalé mon record de 40’36’’. C’est de bon augure, mais sur la course de juin le revêtement était plus roulant qu’aujourd’hui.

Je me retrouve un moment seul, devant moi un petit groupe avec Philippe Carré et Dany Prieur s’est formé, mais pas possible de combler l’écart à ce moment. Un concurrent qui me semble à l’agonie me passe et me lâche sans coup férir, je ne le reverrai pas. Puis 2 autres encore, je reconnais Myriam Oger (PAAC) avec qui j’avais fait la fin de course à Dammartin 2 mois plus tôt. Elle est à la 2e place féminine à ce moment, j’essaye de la suivre, ça me permet de revenir sur le groupe Carré-Prieur. Mais elle enchaîne en les doublant et lachant immédiatement alors que je reste un moment derrière pour récupérer.

Après le 7e, je passe un à un les concurrents du groupe qui commence à se scinder. Je ne faiblis pas trop dans cette fin de course, malgré quelques irrégularités sur des chemins un peu plus chaotiques maintenant. Un coureur plutôt original se plait à passer dans toutes les flaques d’eau, et alors que je le double il m’éclabousse trempant mes pieds que je m’évertuais à laisser au sec, grrrr. Pas grave, je reste concentré et continue ma course en essayant de ne pas faiblir. Je reviens un peu sur la féminine du PAAC et le concurrent qui l’accompagne.

A la sortie des chemins, je passe le 9e km en 36’38’’. Je peux toujours accrocher ma meilleur performance sur la distance, mais il y un faux plat à négocier. Hervé Colin, profitant d’encouragements passagers, me double alors à toute vitesse, mais ce n’est pas le bon moment pour accélérer, trop loin et avant le faux-plat dans lequel je reviens sur lui et sur Myriam Ogier. En haut, cette dernière semble tout à coup à la peine, je l’encourage en la passant et les gars derrière moi font de même, elle va courageusement aller chercher cette belle 2e place chez les femmes. A 500 mètres de l’arrivée j’essaye d’accélérer, d’autant plus que ça descend un peu avant la dernière ligne droite. A l’entrée de celle-ci je guette le chrono : 40’13’’, le record est possible, j’accélère et termine au sprint. A quelques mètres de la ligne, je me fais violence et jette mes dernières forces jusqu’à la ligne que je franchis en 40’33’’ (40’37’’ officiel). Ouf : record battu ! J’ai été loin dans l’effort dans ce sprint et j’ai quelques nausées après l’arrivée, mais ça passe rapidement. Voilà une belle satisfaction personnelle, avant 2 courses de masse assez rapides, l’Odysséa à Vincennes et les foulées du Confluent à Montereau Fault Yonne.

Je fini 88e/590 et 33e V1/172 .

Le vainqueur chez les hommes est Riad Guerfi (Val d’Europe Athlétisme) en 31’43’’ et chez les femmes Emilie Faviere (UA Sens) en 39’29’’.

Palmarès complet ici.

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