L'auteur : nahu
La course : Le Grand Raid des Pyrénées
Date : 21/8/2015
Lieu : Vielle Aure (Hautes-Pyrénées)
Affichage : 4415 vues
Distance : 160km
Objectif : Terminer
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Après la Ronda j'ai dû observer une période de repos forcé à cause des séquelles de cette longue balade. Après 9 jours sans courir je rechausse les baskets avec un grand plaisir et surtout dans un premiers temps éliminer la bonne dizaine de kilos que j'ai pris durant ma période d'inactivité où j'ai profité de mes amis et de ma famille lors de longs apéros/festins dont on a le secret. A ce moment-là je suis juste pré inscrit au GRP et je ne sais pas encore si je vais pouvoir y participer, en effet la fatigue physique de la Ronda est très présente et surtout une fatigue psychologique me gagne. Difficile de se remotiver aussi rapidement pour un ultra après avoir fait la Ronda del Cims.
Après quelques sorties dans le Vicdessos, Sébastien Buffard qui prépare l’UTMB me propose de l’accompagner pour effectuer une grande partie du Pass’aran (un circuit de randonnée transfrontalier dans le Couserans de 60 km et 5000m D+), et le week-end suivant d'aller faire le parcours du Buff Epic Trail (110km et 8000m D+) dans le parc naturel d'Aïgues-Tortes en Espagne. Ces 3 sorties m'ont remis le pied à l’étrier et on finit de me convaincre de finaliser mon inscription au GRP. Me revoilà donc en mode préparation de course (dur dur la diète d’alcool en été surtout quand Sébastien te sort une bouteille du domaine du Mortier Boisard 2010 «des pieds et des mains» où la bière Anosteke de Marie et Nico (directement ramenée du ch'nord). Quelques dernières sorties dans le Vicdessos avec les amis et mon frère qui prépare le 120 km du GRP. Des sorties bien sympas malgré une grosse frayeur avec Xavier Cougul, Thomas Galpin (qui prépare lui aussi le GRP mais le 80km) et Cyril Boulbes lorsque qu'on fut surprit par un orage énorme à 2700 m sur la crête du pic de la Rouge.
Plus la course se rapproche plus le doute me gagne, en effet je suis à 2 mois de la Diagonale et j'ai peur que le GRP soit la course de trop. Mais comme je ne connais pas ce format de 160 km et 10000m D+ je me dis que cela me fera une bonne répétition avant la diag, surtout que cela me permettra de continuer mon apprentissage du long et de découvrir un coin des Pyrénées que je ne connais pas.
Départ en famille pour Vielle Aure car ma sœur et ma mère vont assurer l'assistance à mon frère. Malheureusement Pauline ne pourra me rejoindre que le lendemain pour m'assister (à Hautacam si je suis lent ou à Pierrefite si je suis plus rapide). Arrivés sur place on rejoint les amis (le doc, Grégoire, Gregory, Jean mi, Julien et Rémy qui sont tous engagés sur le Tour des Cirques et Thomas qui nous rejoindra le lendemain car il s’aligne sur le 80 où il fait partie des favoris. Malheureusement j’arrive trop tard pour le briefing mais Remy Jegard se charge de m’en faire le résumé. Après le briefing du 120 km direction nos appartements de Saint-Lary.
Après une très courte nuit direction le départ où je retrouve mes amis Yannick Gourdon (cf mon récit de l’Euskal) et Paul Marie un coureur qui connaît bien le coin et qui adore la montagne.
Veille – Aure (5h00) / Restaurant Merlans (6h53)
Dès le départ le scénario que j’avais prédit se produit, le grand favoris Jérôme Fournier part en trombe et quelques coureurs essaient de le suivre. Moi, fidèle à mes principes je pars au cardio en compagnie de Yannick.
Après une montée de nuit sur des longues pistes avec quelques égarements lors de croisements, puis ensuite sur des pistes de ski, on arrive au premier col en compagnie de Yannick et Imanol Aleson (un coureur basque qui a fini second de la dernière édition). Au sommet du col de Portet il y a beaucoup de monde où je reçois beaucoup d’encouragements dont notamment ceux de Michel Arnaud (l’organisateur du trail des Citadelles qui est là en mode reporter).
Restaurant Merlans (6h53) / La Mongie (9h15)
Après le premier ravito, le jour se lève et dévoile de superbes paysages, je repars en compagnie de mes amis Basques pour une partie plus typée montagne qui nous conduit au ravito de la Mongie. Sur ce ravitaillement j’ai l’assistance de ma mère et ma sœur avant qu’elles aillent rejoindre mon frère.
Sur cette partie je commence à avoir mal au ventre et je suis obligé de me rendre à l'évidence que j'ai la diarrhée (je vous passerais les détails mais elle m’accompagnera par épisodes toute la course). Juste avant l’arrivée au ravitaillement je décroche mes flasks mais malheureusement l'une d'entre elle tombe et roule dans le sentier en dévers. Me voilà donc en dehors du sentier en train de courir après ma gourde qui prend de la vitesse dans la pente. Je suis vraiment un boulet.
Ma sœur qui m'a assisté en Andorre effectue le ravito tout en expliquant les joies de l’assistance à ma mère, en effet attendre des heures un coureur qui, lorsqu’il arrive auprès de vous, n’a qu'une idée en tête c’est de vous quitter au plus vite c’est inhumain !
La Mongie (9h15) / Sencours N°2 (11h34)
Je repars en compagnie d’Imanol mais je ne vois pas Yannick, je demande à Imanol s’il l'a vu et il me dit qu'il est déjà au lac en contre bas. J’accélère donc pour le rejoindre. Rien en vue j'attaque donc la montée au Sencours seul lorsque tout d'un coup j’aperçois Yannick derrière moi, je l’attends et m’excuse de lui avoir faussé compagnie (mon basque n’est vraiment pas au point et donc manifestement je n'avais rien compris à ce qu’Imanol m'avait raconté). Avec Yannick on continue donc notre remontée sans se presser mais en gardant un bon rythme. Arrivés au ravitaillement sous les acclamations de la famille et des amis à Yannick on attaque la montée au Pic du Midi en 5 et 6ème position.
Il nous reste plus qu’à monter jusqu’au fameux Pic du midi (qui est le point haut de la course).
Cette montée s’effectue sur une longue piste monotone remplit de randonneurs et où l'on croise même des camions de chantier. La présence de quelques lamas rend cette montée un peu plus exotique.
A 300 m du sommet on croise Jérôme qui possède donc déjà 600 m de dénivelé cumulé d'avance sur nous.
Dès le début de la descente on double le 4ème et on repasse au ravito du Sencours où l'on fait le plein d'eau car on part pour 20 km en plein cagnard sans point d’eau. L’aller-retour permet de juger des écarts mais surtout de croiser les amis qui sont sur la course (Paul, sylvain). Au ravito j’aperçois Yann en mode reporter avec un appareil de compétition. Je commence à avoir envie de salée donc au ravito je prends le temps de bien m’alimenter en jambon blanc car malheureusement il fait trop chaud pour gouter la soupe !
Sencours N°2 (11h34) / Hautacam (14h31)
Après une piste on retrouve vite des chemins de montagne bien plus sympas. On a le 3ème en point de mire et Imanol et un autre conçurent dans le rétroviseur. Après le passage de quatre cols dans un environnement très joli on arrive donc à Hautacam où j'ai l'immense joie de retrouver Pauline. J’ai vraiment aimé cette partie et malgré mes 1,5L, ma réserve d’eau fut trop juste pour rallier les deux ravitos. On a donc dû s’arrêter à plusieurs reprises faire le plein dans les ruisseaux et surtout se mouiller la tête car le soleil tape vraiment très fort. Dans ces moments-là je pense aux concurrents qui sont moins rapides que nous, je me dis que ça doit vraiment être dur et j’imagine que cette partie a du faire beaucoup de dégâts sur les organismes.
Hautacam (14h31) / Pierrefitte entrée (15h47)
Après ce premier ravito auprès de mon assistante de choc on repart avec Yannick pour une descente sur Pierrefite de 1200 m de D-. Cette descente fut une épreuve pour moi car je déteste courir sur de longue route et piste monotone. Je râle mais je me dis que ça fait travailler le mental. Heureusement la majeure partie se fait dans des parties ombragées.
En arrivant enfin à Pierrefitte où encore une fois nos amis basques nous créditent d'un accueil dont ils ont le secret !! On apprend que le 3ème a abandonné et que Jérôme est déjà repartit. Le deuxième est en passe de faire de même (Julien Courbet futur vainqueur). A la base de vie je fais le plein de salée car la saturation en sucrée commence à se faire sentir (quel régal le pain de mie avec le pâté de foie ariégeois préparé par Pauline et la tarte aux poireaux de Yannick).
Pierrefitte sortie (16h01) / Pouy droumide (18h08)
On repart donc en 3ème position avec Yannick mais un coureur nous double en alternant course et marche, on continue à notre rythme et on le redouble rapidement. Une longue montée sur une piste enherbée nous conduit au ravitaillement suivant où l'on apprend que la tête de course a changé. Durant cette montée je pense à mon frère et à toute les sorties qu’on a fait en montagne où il fallait poser les mains pour grimper je me dit qu’il doit me maudire.
Pouy droumide (18h08) / Cauterets (20h23)
On repart pour une montée assez raide avant la descente sur Cauterets. Très vite on aperçoit Jérôme qui ne nous semble pas au mieux. En effet arrivés au sommet on le retrouve assis avec son téléphone à la main, on prend de ses nouvelles, on lui propose notre aide mais il nous explique qu'il subit le contre coup d'une maladie qu’il a contracté dans la semaine (Jérôme finira la course, félicitations à lui car beaucoup auraient jeté l’éponge ! Bravo), on descend donc vers Cauterets mais comme à chaque descente, mes épisodes de diarrhées continuent de refaire surface. Arrivé dans Cauterets vers 19h30 l’ambiance est magique, tous les gens sont en terrasse il y a du monde partout, c’est énorme !
On retrouve donc nos équipes d'assistance. Je profite de la présence d'un pompier pour prendre 2 smecta, pour dire à quel point nos goûts changent avec l'effort je trouve ça super bon !! Après avoir bien dîné (enfin du salé : paté jambon et du sucrée : miel/pain au lait) on repart avec nos frontales sur la tête pour une longue montée en sachant que l'on a 1/2 h de retard sur le premier.
Cauterets (20h23) / Aulian (22h37)
La nuit pointe le bout de son nez et on continue notre progression toujours en discutant, ce qui permet de faire passer le temps beaucoup plus vite! On aperçoit quelques frontales au loin mais uniquement derrière nous, pas de trace de la frontale de Julien. Après une longue montée on arrive au ravitaillement de la station de ski de Luz où je retrouve Pauline qui a vraiment du courage de venir jusque-là pour m'assister. D'ailleurs je tiens à remercier tout particulièrement les bénévoles de ce ravito qui ont été adorables avec elle.
Aulian (22h37) / Luz Saint sauveur entrée (23h45)
Après un bref arrêt on repart en direction de la seconde base de vie de Luz, la descente est horrible on alterne route et sentiers qui coupent la route. On arrive même à louper des coupes et on fait des virages sur la route bitumé en plus, en effet les fanions réfléchissants se confondent avec le système réfléchissant des piquets qui bordent la route, puis on retrouve le GR avant de courir de nouveau sur une portion de route entrecoupée de magnifiques petits villages. Arrivés à la base de vie, toujours accompagnés par la clameur basque et les nombreuses personnes présentes dans les rues malgré l’heure.
Je retrouve à la base de vie ma mère, ma sœur, Grégoire et Julien qui ont dû malheureusement abandonner et bien sûr Pauline. J'ai droit à un ravito de haute qualité, tout le monde est aux petits soins. Comme à la base de vie précédente je change de chaussettes et refais le plein de nok, enfin Greg et Pauline l’on fait et au vu de l’état de mes pieds ils mériteraient la médaille du courage. Grégoire (à mes débuts il a vraiment été mon mentor dans le trail, je l’ai connu lors de mon premier long aux Citadelles et depuis une grande amitié nous lie) me conseille et prend soin de moi malgré la déception de son abandon. Ma sœur me ramène un plat de pâtes que je dévore. Normalement je fais l’impasse sur la pasta car j’adore quand elles sont cuites en dessous d’al dente et sur les ravitos c’est rarement le cas, mais je dois avouer que les pates que j’ai mangées à Luz sont les meilleures que j’ai goutées sur un ravito. Je salue Laurent Brochard qui n'est pas au mieux (avec qui j'ai couru de longue heure à la diagonale) et également ma mère et ma sœur que je ne reverrais qu’à l’arrivée.
Luz saint Sauveur sortie (23h59) / Tournaboup entrée ( 2h11)
On repart pour les 40 derniers kilomètres. L'écart est stable on décide donc de continuer à notre rythme pour conserver notre seconde place. On a désormais les coureurs du 120 sur le parcours (même deux coureurs du 120 en sens inverse) ce qui n'est pas facile pour situer son allure. Après une montée au train où l’on rejoint des coureur du 120, on arrive au ravito de Tournaboup où je vois pour la dernière fois Pauline et Grégoire (encore merci à lui car je ne me sentais pas de laisser Pauline conduire seule la nuit sur les pentes du Tourmalet et le col d’Aspin). On apprend qu'on a perdu du temps sur le premier. Cette fois-ci je me régale de la soupe. Je prends des forces car je sais que la partie à venir jusqu’au prochain ravito est compliquée. Au vue des éléments de courses nos proches nous conseillent de gérer cette deuxième place.
Tournaboup sortie ( 2h17 ) / Restaurant Merlans (5h48)
On repart donc avec l’intention de conserver notre seconde place ! Le chemin devient vite plus technique et la fatigue n'aidant pas on heurte de plus en plus de cailloux. Mais tout d’un coup une frontale en approche nous sort de notre train train et on accélère franchement le rythme (on se rendra compte après que c'était une frontale du 120), on se pose alors la question de prolonger cet effort jusqu'au bout pour essayer de rattraper le premier (Yannick est plutôt pour mais moi je ne veux pas prendre de risque car une chute est si vite arrivée et la Diagonale arrive vite donc je préfère tempérer), Yannick me comprend et décide de rester avec moi et de ne pas se lancer dans une hypothétique course poursuite. Juste avant le ravitaillement je connais un gros moment de moins bien! J'en ai marre je passe mon temps à heurter les cailloux et à les insulter ensuite (une de mes spécialité) mais les mots de Yannick et la vue du resto où a lieu le dernier ravito me rebooste. Au ravitaillement des suiveurs basques nous expliquent que le premier du 120 a fait une très lourde chute (je ne reviendrais pas sur cet épisode mais ce qui c’est passé est à l'opposé de ma vision du trail). Cela me conforte dans ma gestion de course.
Restaurant Merlans (5h48) / Veille-Aure (7h30)
Nous voilà reparti pour les derniers 200 m de D + avalés très rapidement. On n'avait pas de proches au ravito donc on n’a aucune idée précise de l'écart avec le premier. La dernière descente relevait plus des bronzés font de la rando plutôt que des traileurs à la poursuite du premier. On s'arrête encourager nos amis présents du 80 km que l'on croise, puis ensuite Yannick décide de retirer sa frontale que je lui range au fond du sac en lui disant qu’on en aura encore besoin si on passe dans une forêt. Et nous voilà donc dans une forêt, la frontale ressort du sac et nous voilà reparti. Malheureusement sa frontale rend l'âme donc obligé de chercher sa frontale de secours au fond du sac. On repart et à 2 km de l'arrivée je suis une nouvelle fois obligé d'aller visiter les bois pour satisfaire mes besoins. On doit avoir un chrono sur le dernier tronçon qui ne doit pas faire rêver les foules. On arrive en vue de Vielle Aure où l'on rejoint un groupe du 120 km (le 7/8/9ème), et là surprise, je vois dans ce groupe Rémy l'ami de mon frère qui faisait lui aussi son premier ultra de plus de 100 km !! Quelle perf bravo !!
Nous sommes rejoints par les enfants et le neveu de Yannick pour franchir la ligne d’arrivée. Je suis extrêmement content de notre course et de tous ces moments partagés ensemble.
Dès la ligne franchie on m'apprend que je dois satisfaire au contrôle anti dopage, je suis ravi car je trouve ça tellement normal et malheureusement ce n'est que le premier que je fais depuis mes débuts en trail. Me voilà donc avec le médecin qui m'apprend que les 3/4 des saumons d'élevage que l'on mange sont contaminés par les hormones de croissance. Il me raconte aussi le cas d'un coureur positif à la cocaïne sur une édition précédente, mais ce n'étais pas de sa faute, en effet des clients d'un café avaient mît de la cocaïne dans sa bière avant le contrôle!! Et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d’alu.
Une fois ce contrôle effectué, je retourne à l'appartement me doucher et déjeuner un bon gâteau basque (décidément le pays basque me suit partout !), une tourte à la myrtille (spécialité locale), et surtout du Milka Oréo que j’avais trouvé devant chez moi au retour d’une sortie en montagne (offert par mon ami Cyril )
Il est temps de retourner au col du Portet encourager mon frère tout en suivant l'avancée de Grégory sur le 120 et les exploits de Thomas sur le 80 Kms ! Mon frère franchit la ligne d’arrivée en 27h je suis extrêmement fier de sa performance. Bravo frérot.
En fin d'après-midi je vais voir le podologue pour soigner mes pieds où je retrouve Yannick qui justement était en train de m’envoyer un message.
Après avoir pris soin de mes pieds, direction nos appartements pour un bon repas (pizza kouign aman accompagnés d’un Vacqueyras et d’un corbières) où l'on fêtera les finishers qui ont passé pour la première fois les 100km, la seconde place de Thomas et la mienne. La fatigue nous fera louper la fin du match de rugby.
Dimanche on se rend au podium ou Thomas (2éme du 80 km bravo !!) et Rémy (7éme du 120 pour son 1er ultra) furent récompensés.
Je retrouve Yannick et ses enfants qui sont vraiment adorables.
En parlant de récompense je reçois un jéroboam de Montus 2003, en tant qu'amateur de belles bouteilles je suis aux anges. De plus Yannick m'offre la moitié du jambon qu'il a gagné qui se révèlera excellent tout comme le fromage.
Bilan : Je suis vraiment content de ma course car beaucoup de gens pensaient que c'était du suicide 5 semaines seulement après la Ronda.
De plus pour la première fois depuis longtemps je ne connaissais pas le parcours et je n'avais pas la précieuse aide de Pauline durant de nombreux kilomètres. C’est en sortant de ses zones de confort que l’on progresse. Je sors de cette aventure sans trop de séquelles (mes pieds vont comme d’habitudes doubler de volume dans les jours suivants), mais surtout avec pleins d’images dans la tête de ce GRP partagé avec mon ami Yannick Gourdon, ses proches et les miens.
J’ai encore appris beaucoup de choses durant cet ultra pour progresser encore. Maintenant place à une semaine de vacances bien méritées avant de réattaquer progressivement pour être fin prêt pour la diagonale.
Mon prochain dossard sera un grand moment de plaisir avec ma participation au marathon du Médoc (merci Remy !!) pour mon premier marathon. Quitte à faire un marathon autant faire le « plus long du monde »
Une fois de plus j’ai les pieds qui ont doublé de volume et la reprise du footing mercredi 26 a été folklorique.
Je tiens à remercier tous les bénévoles, l’organisation, mes amis, les photographes et toutes les personnes qui nous ont accompagné durant cette aventure.
Un immense MERCI à Pauline, ma Sœur et ma Mère ainsi qu’à tous les membres de notre bande de copain de la team Bonnery et surtout à tous les partenaires de l’association Ultra Passion qui me permettent de pouvoir participer à ces trails
J’aimerais dédier ce récit et cette 2ème place à un ami qui suivait de près les lives de mes courses et à qui j’avais promis que dès qu’il serait en capacité de le faire on irait faire une course ensemble. Malheureusement après un long combat la maladie l’a emporté le 16 juillet dernier. Mon ami Jérome Vargas sache que lors de mes courses quand j’ai un moment de doute cette image me vient à l’esprit inspirée ton courage, ton mental et ta détermination. INDESTRUCTIBLE mon ami.
5 commentaires
Commentaire de caro.s91 posté le 30-08-2015 à 19:23:57
Je n'ai qu'un seul mot qui me vient à l'esprit ! "Impressionnant".
Une très belle perf qui me laisse seulement l'envie de passer sur le 160 l'année prochaine et finir très loin de ce que tu as fait cette année.
Caro
Commentaire de float4x4 posté le 31-08-2015 à 11:19:49
Bravo pour ta perf, c'est impressionnant OO.
Commentaire de pierrot7483 posté le 31-08-2015 à 12:57:10
clap clap clap, bravo pour cette course magnifiquement gérée... hormis le petit problème gastro intestinal, tout avait l'air si facile...
juste une question, je vois que tu cours en peregrine. j'adore ces pompes mais sur du si long et cassant, cela ne t'a pas posé de problème? (amorti surtout?)
encore bravo
Commentaire de jb600cbr posté le 01-09-2015 à 11:36:59
Une autre planète... Quand je compare les heures de passage c'est juste impressionnant. Et avec un bel etat d'esprit. Bravo !!
Commentaire de nahu posté le 01-09-2015 à 23:17:34
Merci beaucoup a tous. concernant les peregrine avant je courait en Sense donc je l'ai trouve vraiment plus confortable après de nombreux kilomètres niveau amorti. J'aime courir avec un drop de 4, plutôt légères et cramponnées. D'ou mon choix malgré le fait qu'a la base elle ne soit pas conçu pour l'ultra !
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