L'auteur : Bruno Kestemont
La course : Supertrail du Barlatay - 87 km
Date : 15/8/2015
Lieu : L'Etivaz (Suisse)
Affichage : 1913 vues
Distance : 87km
Matos : Journée de vendredi : drache toute la journée, annonce d’accalmie pendant la nuit et pluie le lendemain. Rafraîchissement sensible voir gel en altitude tôt le lendemain.
Choix ultime de matériel : résolument sans bâton. T-shirt en mérinos, kw étanche avec longues tirettes d’aération, deuxième couche en mérinos à longue manche dans le sac., pentalon de training collant à tirette, bandana. 1,5 l d’eau dans le camel back de contenance 2l + 2 gourdes quasi vides de 50 cl à remplir en cours de route (eau tous les 5 kms). Chaussures Salomon montain trail 3D aérées avec une couche de vaseline sur le tissus pour favoriser le ruissellement. Pieds largement enduits de vaseline aux endroits sensibles et sur le dessus. J’aurais dû opter pour mes chaussures de cross gortex ou les mettre dans un sac de ravito. L’idéal ici aurait été des chaussures de cross aérées. 2 lampes frontales et piles de rechange. 1 gobelet plastique et 2 gobelets carton pliés de rechange. Un petit couteau suisse et quelques sparadraps. GoPro attaché à longue ficelle. Lentilles -1.75 sur les yeux + rechanges à -2.00 pour la nuit et -1.50 pour le jour, lunettes de lecture à portée de main (à -2, je ne sais plus lire de près) et lunettes dans le sac. Erreur : sacs de ravito non 100% étanches (heureusement, je n’ ai pas eu besoin de linge de rechange !).
Objectif : Terminer
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Prologue
Entraîné pour mon premier Ultra-Trail de montagne, je venais d’échouer sur les magnifiques 80 Kms du Mont-Blanc, rattrapé par la barrière horaire à laquelle je n’avais pas pensé. J’ai voulu revivre cette aventure tout de suite sur le Barlatay, où il est facile de s’inscrire en dernière minute. Tant le Mont-Blanc ensoleillé m’a fait tomber amoureux du trail de montagne, tant le récit qui suit présente le revers de la médaille si les éléments ne veulent pas de nous. Mais j’y ai découvert ceux et celles qui, loin des projecteurs, nous ouvrent leur montagne et ses caprices.
Le départ
21h, la nuit est tombée, la pluie diluvienne vient de s’arrêter, les nuages laissent apparaître le ciel. Quelqu’un du coin confirme que c’est terminé. Temps pluvieux à nouveau prévu dès 7 heure du matin. Je range vite le kw et démarre en short et t-shirt malgré la sensation de froid. J’abandonne une de mes gourdes qui s’avère fuiter !
Une septantaine de coureurs à l’allure sévère sont éparpillés loin derrière la ligne de départ. Nous ne sommes que deux sans bâton. L’animateur nous signale que le col du Paré sera contourné, vu la météo, mais que cela n’aura pas d’impact sur nos 3 points UTMB, le reste de la distance restant suffisant. “Bonne course ! Soyez prudents. Profitez-en: vous allez passer par tous les états“. Et il donne le départ.
Je démarre à mon rythme sur du macadam plat et je m’étonne de me retrouver en tête pendant près de 800 m sous les applaudissements des villageois. A la sortie du village, je constate que ma lampe frontale ne fonctionne pas ! Heureusement que les organisateurs nous avaient recommandé d’en prendre deux ! Une fois dans la montée, c’est la file sur un monotrace. On suit les lignes réfléchissantes du coureur de devant. Rien à voir à part une vague silhouette de montagne dans la nuit obscurcie par les nuages. Ce seront les dernières silhouettes de la nuit.
Première tentative de Dame Nature pour nous arrêter
Soudain, un coureur s’arrête deux places devant moi et se tape les cuisses. A l’arrêt, je sens aussi des piqûres et cherche à comprendre avec ma frontale. Chardons? Je frappe à l’arrière de ma cuisse pour me débarrasser de ce qui semble être un taon. Guêpe affolée sous le faisceau. Nos lampes leur indiquent le chemin de nos mollets. Je m’exclame: ce sont des guêpes, filez ! Le temps de repartir en criant “attention guêpes”, je m’en sort avec 7 ou 8 piqûres sur les jambes. Ça tire un peu sur les muscles et j’espère qu’il n’y aura pas de réaction allergique. La douleur s’atténue, effet des endorphines naturelles probablement.
La peur de la barrière horaire aux trousses
Je garde un rythme rapide, la priorité étant de profiter de la fraîcheur et du temps sec pour prendre de l’avance sur la barrière horaire (BH). J’ai inscrit sur la paume de ma main: “3h, 4h30, 6h, 9h …”. Je connais par cœur: première partie, 27 Kms, montée initiale et peu de cols. Deuxième partie, 20 Kms difficiles à plus de 1500 m, cols et pics à plus de 2500 m. Troisième partie, 16 Kms en altitude également. Quatrième et dernière partie, descente progressive sous les 2000 m.
J’ai déjà passé plusieurs check points et il n’est toujours pas 3h ! C’est rassurant ! Moins rassurant: gargouillis et coliques. Peut-être la sauce tomate du souper, à moins d’être parti trop vite ? La puissance de ma lampe diminue et j’ai des difficultés à évaluer le terrain glissant dans les descentes. Plusieurs chutes légères sur les mains dans la boue ont vite fait d’effacer mon road book ! Les Dieux s’opposent à ce périple. A partir d’ici, je n’aurai plus de repères.
Presque vaincu après seulement 25 Kms !
Il doit être 1 ou 2h du matin et j’ai la nausée depuis un bon moment. Très mauvais pour la suite ! Il pleuvine régulièrement. Si mes fonctions digestives ne redémarrent pas, c’est foutu. Deux belles occasions de s’arrêter se présentent mais je résiste : “Vous passerez par tous les états”. Je décide de passer en mode promenade de santé pour réserver le maigre flux énergétique pour l’estomac. J’enfile une couche de mérinos pour compenser la régulation thermique. J’explique à un concurrent que j’attends patiemment de me faire rattraper par la barrière horaire. “Ah ça pour la barrière horaire, on a largement de quoi voir venir”. Voilà qui m’encourage ! « Quand cela ne va pas dans du long, il faut regarder le paysage ». En guise de promenade, après 20 kms, il n’y a toujours pas de paysage à admirer: fenêtre d’Arnon, col du Voré, col du Pillon, près Jordan se sont perdus dans la nuit d’encre. Idées noires. « Vous passerez par tous les états ». Espoir du lever de soleil sur la montagne, ce pour quoi je suis venu ! Donc : tenir jusqu’à la barrière de 9h !
2h15. Premier ravitaillement, Les Diablerets (BH à 4 :30).
Chaleureux accueil, coca bienvenu, bouillon très digeste et bien salé. Je découvre avec satisfaction mon premier sac d’affaires personnelles (malheureusement trempées): un peu de compote, excellente idée d’Olivier. J’avale toute une meringue achetée la veille et j’essaie un peu de fruits secs, de chocolat. Délestage d’une lampe, des déchets dans le même sac. Changement de pile. J’oublie mon gobelet obligatoire. Au sortir, froid tenace. Des fêtards sortent des boîtes du village et m’encouragent. Une jeune fille me rattrape: “excusez-moi, mais c’est quoi votre course?” Je lui explique en deux mots. Regard étonné, admiratif. “- Mais ne vous ralentissez pas pour moi, je peux courir avec vous”. “- Désolé, mais je n’ai pas vraiment envie de courir là !”. Sourire entendu. Elle s’en retourne satisfaite. Obligé malgré tout de courir un peu pour me réchauffer, je navigue entre limiter l’effort et réguler le froid. La nausée se stabilise.
Des fées protectrices nous surveillent
Le temps passe et se ressemble. Un tintamarre régulier ou deux yeux lumineux, voire une masse fantomatique apparaissant à quelques mètres dans le halo de la lampe : les vaches ne dorment-elles jamais ? Check points réguliers, accueillis par un « bravo ! », où l’on soulève son kw pour montrer son numéro qui à un monsieur bedonnant sympa, qui à une jeune femme aux beaux yeux bleus foncés et large sourire, assise à l’abri sous une tente de fortune, tous équipés de talkie walkie pour signaler notre position au dispatching central qui veille sur nous. Le Barlatay est un calvaire par ce temps, mais le charme du lieu, ce sont les gens du coin, tous unis, près de 300 volontaires, pour dorloter les 75 participants à cette heure avancée de la nuit et les 200 qui partiront au petit matin. Le contournement de La Pare, trop dangereuse, nous a peut-être fait gagner 3 h sur la barrière horaire, 5 ou 6 Kms et 300 m de dénivelé? En tout cas, ici, le chemin nous est désormais inconnu.
Perdu dans le brouillard
Montée abrupte vers un pic (La Palette ). Style col de la Terrasse (on monte à quatre pattes) mais en plus long. A droite, je devine le vide. Heureusement qu’il fait noir, je ne risque pas de voir le ravin et de me figer de vertige. On entre dans le nuage, fine brume humide. Sol boueux très pentu, glisse à chaque pas; j’adopte la technique de l’élan: passer rapidement plusieurs marches glissantes et s’arrêter sur des objectifs stables pour respirer. Très concentré et un peu inquiet pour le vide, je ne sens pas le temps passer. Soudain, un chemin plat dans l’herbe, sans doute la crête, belle surprise ! Notre seul guide: les balises réfléchissantes bien visibles grâce à ma lampe redevenue puissante. Trop puissante, un brouillard épais se lève. Réglage sur faible puissance pour encore voir au moins les pieds. Il reste çà et là les grandes marques du sentier de randonnée, et une confirmation par les balises de temps à autre. Un coureur me rejoint. Nous cherchons les balises en battue le long des diverticules de sentiers et nous nous rappelons quand l’un tombe sur une balise. Une voix de femme s’élève soudain au loin en contrebas: “hop hop hop !”. Elle recommence à intervalle régulier. Je me dirige vers la voix: peut-être quelqu’un en difficulté ? Une voix d’homme répond enfin plus loin en écho. Je signale ma présence en faisant écho “hop hop hop!” Elle crie quelque chose que je ne comprends pas, mais je crois entendre “utilisez votre sifflet”. Je fais écho à ses “hop hop hop” pour diriger sur moi la personne qui me suit. J’aperçois enfin une lampe à l’endroit des cris, puis une deuxième plus loin. La lampe est très puissante et perce le brouillard. Soudain, la femme crie « Bravo ! Venez vers moi ». C’est une secouriste équipée d’un gros phare pour la brume ! Elle communique mon numéro au dispatching et me dis de ne plus suivre les balises, de me diriger vers son collègue plus bas. De là, même topo vers un troisième collègue qui me dirige vers une piste à suivre jusqu’au ravitaillement sans s’occuper des balises.
Camp de réfugiés
5h23, 2ème ravito, La Marnèche (BH 10h30). Ambiance de réfugiés transis sous une tente exigüe. Un concurrent couché enveloppé dans des couvertures. Abandons. Bénévoles très aux petits soins : «mais asseyez-vous ! vous désirez un bouillon ? mais non restez assis je vous l’apporte ! ». Obligation d’enfiler le collant sinon interdiction de repartir. J’apprends que La Palette a été délesté par sécurité et que les concurrents d’après moi ont été redirigés ici : le classement officiel ne sera donc plus qu’indicatif (plus tard, le pic sera réouvert ce qui expliquera un écart de plusieurs heures des derniers arrivants). Une des deux courses prévues le matin est annulée si j’ai bien compris.
Au lever du jour
J’ai vite trop chaud avec ce collant et il se met à dracher franchement, ce qui mouille le bas. Plitch platch dans l’herbe inondée et la boue sur des kilomètres. Une différence commence à apparaître entre le ciel et la terre. Serait-ce le levé du jour ? Le temps passe et je guète le lever de soleil tant attendu. Imperceptiblement, des nuages s’éclairent dans la vallée, les lumières d’un village apparaissent et les contours des montagnes se dessinent dans l’ondée matinale. Une silhouette de coureur sur un surplomb à l’horizon : le jour se lève enfin ! C’est beau ! Ca relance la mécanique. Pas de lever de soleil. Le jour s’éclaire sur un paysage pluvieux de montagne inondée. Ce qui avait l’air si beau n’est que le même paysage désolé, juste un peu plus sombre qu’en plein jour ! Il pleut des cordes sur une fermière qui part traire au petit matin.
Petite pause dans un salon de thé
Montée herbe et boue vers le pic Chaussy (BH 12h00). Concentré sur ma nouvelle technique de l’élan, je ne vois pas le temps passer et je rejoins rapidement la crête herbe et roche. Des secouristes vérifient que nous longions la crête très prudemment : glisse et risque de chute, mais si l’on est bien patient et concentré, ça passe sans trop de difficulté. Photo des silhouettes dans la brume le long de la crête. J’arrivée à une tente de fortune à l’abri du pic, où une secouriste m’invite à entrer quelques minutes pour me mettre à l’abris du vent. Elle a étalé une couverture sur le sol, à côté de son sac à dos plein de matériel de secours. Sur la couverture, un petit paquet de biscuit entamé. Il fait bon de chaleur humaine. Vous voulez vous reposer ? Manger quelque chose ? – non merci. -Un biscuit à l’Ovomaltine ? -Bon allez, un biscuit. Je déguste un biscuit comme dans un salon de thé, en ayant l’impression d’épuiser ses maigres réserves, et je reprends ma route de pèlerin, prudemment dans ce début de descente très glissante (ndlr : à l’arrivée, un jeune homme me demandera fièrement si la tente qu’il a monté au pic la veille résistait bien au vent). Nous sommes vraiment couvés par tous les habitants du coin, tous solidaires pour nous faire découvrir leur région en l’honneur de leur championne de Marathon disparue et du premier organisateur de l’épreuve, un Belge professeur au collège décédé l’an dernier.
9h59. 3ème ravito, Les Mosses.
Je bois avec plaisir un Cécémel découvert dans mon sac de ravito numéro 3 et je goûte au fromage l’Etivaz bien salé avec un peu de pain. On insiste pour que je prenne une chaise. Comme j’utilise un gobelet de rechange en carton (ouf cela convient pour le matériel obligatoire), je relate qu’aux 80 Kms du Mont Blanc, j’avais perdu ma lampe et qu’on avait failli me disqualifier si je n’avais pas promis de trouver une lampe de rechange avant la nuit. « Je sais, c’est moi qui ai donné l’autorisation, j’étais à Chamonix au dispatching ». Ces secouristes sont sur tous les coups, ce qui explique aussi leur professionnalisme ! Je replonge dans la pluie. Il reste 26 Kms et D+1270. La forte montée dans l’herbe glissante vers Les Ecouvignes (BH 17h00), le dernier sommet, s’offre enfin à moi, puis la longue descente avec boue, flaques et marais. Le moral est bon, l’estomac digère normalement et je ne ressent pas trop de fatigue, mais on commence à en avoir assez de ces montées et descentes abruptes au milieu des prairies à vache. On croise les autres coureurs en se disant « quel calvaire ! ». La prudence se renforce : si près du but, ce n’est pas le moment de tomber !
Yvette
Plus que 13 Kms. Un photographe et un mari transi me demandent si je n’ai pas vu sa femme qu’ils cherchent depuis le début de la course. Elle a 69 ans ! une vraie championne habitante du coin, mais ils la ratent à toutes les étapes. Ils l’auront encore ratée quand elle me rejoint au 4ème ravito (la Rechargère). Elle s’appelle Yvette et tout le monde la connaît ici. Elle s’entraîne avec son chien et envisage de faire l’UTMB pour ses 70 ans ! J’observe attentivement son pas expérimenté dans la montée: de très rapides petits pas avec une poussée des deux bâtons pendant 5 pas. J’adopte la technique (sans le bâtons) et j’arrive à la suivre ! Elle me dit qu’elle est mauvaise descendeuse car elle a mal aux cuisses. Plus que 3,5 Kms, que de la descente, et je suis plein d’énergie enfin digérée. Je me lâche sans plus craindre ni boue, ni pieds mouillés ni blessure. Sensation de liberté retrouvée à travers les flaques et ruisseaux, comme en Ardenne, après tout ce temps de retenue. Je vole vers l’arrivée et dépasse plusieurs coureurs un peu étonnés. J’arrive en pleine forme, comme un champion (c’est la coutume), un large sourire aux lèvres et sous des applaudissements nourris.
Je reçois mon beau T-shirt de « finisher » bien mérité ! et je rejoins la foule pour applaudir les prochains champions, et Yvette !
47è / 77 (20 abandons) en 18h35. Premier belge (sur 2 …).
Epilogue
Juste après mon arrivée, une organisatrice me demande : « - Sincèrement, avez-vous éprouvé du plaisir pendant cette course ? » « - Très sincèrement, non ! A part l’arrivée et l’exploit sportif bien entendu ». Elle apprécie ma franchise et je ne la revois plus. Si elle pouvait lire ces lignes, je regrette vraiment ce cri du cœur. Mais oui bien sûr. Ce qui était extraordinaire ici, c’étaient les gens bien entendu ! Elle et ses collègues. Quel plaisir toute cette attention des bénévoles et secouristes qui souffrent presque autant que nous, isolés dans la pluie et le froid pour nous dorloter, nous gratifier de beaux sourires et nous encourager !
Plus tard, une secouriste croisée en montagne, puis une autre, viennent me voir et me disent « Je suis vraiment contente de voir que vous êtes arrivé sans encombre ! ».
Toutes les photos ci-dessous: crédit photographique Supertrail Barlatay
"Une septantaine de coureurs à l’allure sévère sont éparpillés loin derrière la ligne de départ."
"Vous passerez par tous les états"
Petit selfie avant le départ
Départ à L'Etivaz. "Je m’étonne de me retrouver en tête pendant près de 800 m"
Perdu dans le brouillard. Fées protectrices
Camp de réfugiés à La Marnèche (je suis au fond à droite)
«Mais asseyez-vous ! vous désirez un bouillon ? mais non restez assis je vous l’apporte ! »
Obligation d’enfiler le collant sinon interdiction de repartir
"Le jour se lève enfin ! C'est beau"
Salon de thé (pic Chaussy) "Vous voulez vous reposer ? Manger quelque chose ?"
Yvette à La Rechargère
Moi
et Yvette
Merci à tous les organisateurs, bénévoles et fées protectrices !
1 commentaire
Commentaire de tikrimi posté le 07-01-2016 à 10:14:13
J'étais moi aussi sur le 80k du Mont-Blanc, et en regardant nos progressions sur LiveTrail, je t'ai doublé dans la descente vers le Buet et on est resté assez proche l'un de l'autre (j'avais aussi la BH aux fesses... une grande spécialité pour moi).
Je suis inscrit au tirage au sort pour la TDS (avec plus de chances au tirage au sort que toi sur la TDS... mais avec quand même des chances de ne pas être pris), et je suis donc à la recherche d'un plan B au cas où.
Cette course est à une heure de chez moi (j'y vais souvent skier l'hiver), et grâce à ton récit, je suis presque en train d'espérer ne pas être pris sur la TDS.
Mille bravos
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