L'auteur : Siberian wolf 10
La course : La Montée de l'Aubisque
Date : 26/8/2012
Lieu : Laruns (Pyrénées-Atlantiques)
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Distance : 18.7km
Objectif : Objectif majeur
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Dimanche 26 août 2012. J’ai participé à la XVéme montée de l’Aubisque , au départ de Laruns (64). Pour moi, c’est un jour de revanche après la grosse fringale que j’avais eu sur cette même course en 2009. Je suis arrivé tôt à Laruns car logeant à l’hôtel Le Richelieu d’Eaux-Bonnes, la route était fermée à 7h45 pour le départ des marcheurs, coureurs handisport et échassiers. C’est d’ailleurs rare qu’une course de fond offre autant de catégories de sportifs. Cela fait un mois que je m’entraîne pour cela bien que je n’ai pas pu faire de gros dénivelé à pied depuis.
Echauffement avant le départ
Le départ est donné à 8h30 pour les coureurs. Le départ fut très rapide dans le village. Ce n’est qu’à partir de 2 km qu’on attaque réellement l’ascension du col d’Aubisque. C’est aussi après 2 km que je réussis à m’insérer dans un groupe. Et à partir du troisième kilomètre, je parviens même à prendre le relais et accélérer. A l’approche d’Eaux-Bonnes, je cours désormais dans un groupe à allure très soutenue. Après le ravitaillement d’Eaux-Bonnes, après 27 minutes intensives de course, je me mets dans le sillage d’un coureur au maillot bleu qui accélère. Je dépasse ainsi le groupe de la 4ème féminine juste après le ravitaillement suivant, au-delà du passage à 13%. A ce ravitaillement, j’entends un bénévole dire « 70 ». Suis-je à ce moment là 70ème au classement ?
Mais sous un paravalanche, un type me dépasse et je n’arrive plus à le suivre. Je me fais un moment rattraper par un coureur l’air presque chinois mais je le lâche pas et accélère avec lui après un passage plus facile sur un pont (pont de Goua ?). Au bout de 9 km, j’en suis à 43 minutes de course. C’est bon mais la pente se fait de plus en plus dure avec des longs passages à 10% fréquents et mon rythme baisse forcément. Je me fais doucement lâcher par un groupe que j’avais dépassé précédemment 500m avant Gourette. C’est en 1h17 que j’atteins le ravitaillement de Gourette. Jusque-là, je n’avais pris que du glucose liquide aux ravitaillements précédents mais à ce ravitaillement, je prends en plus un quartier d’orange car mon rythme a baissé. J’entends des bénévoles dire que les meilleurs sont passés il y a 20 minutes.
Après ce ravito, je n’arrive bientôt plus à suivre la 4ème féminine qui me lâche mètre par mètre. Quelques autres coureurs reviennent aussi sur moi sur cette route en balcon et nous sommes de plus en plus étirés, de moins en moins groupés. Je lâche un peu de terrain mais cela reste correct. Toutefois, les pourcentages sont un peu moins durs (8% et de beaux raidillons tout de même). Je suis tout de même assez étonné d’avoir froid aux bras alors que je cours.
Dans les 1,5 derniers kilomètres, je revois un sénior avec lequel j’étais dans le même groupe jusqu’au troisième kilomètre et que j’avais dépassé. Mais dans les 250 derniers mètres, je suis décidé à résister et conserver ma place. Voyant quelques coureurs à une dizaine de mètres derrière, je produis ma dernière accélération, dos courbé, et dépasse même un coureur qui m’avait dépassé depuis quatre kilomètres mais qui avait fini par plafonner.
Résultat : je termine au col d’Aubisque (1709m) dans les 115 premiers sur 512 coureurs arrivants, dans le premier tiers de la catégorie des séniors, en un peu plus d’1h46. J’avais au départ parié sur 1h45 donc à peu de choses près je suis satisfait d‘autant que je ne m’entraîne que depuis un mois après avoir arrêté le cyclosport. C’est un très bon retour qui efface ma déconvenue de 2009 sur cette même course.
C’est Laurent Vicente qui l’a emporté en 1h17, le dernier classé en 2h50. Près de soixante ont abandonné ou sont hors-délais.
Je prends des mini-sandwichs aux rillettes, de la barre bretonne et du cola au sommet, après avoir rendu le dossard. Avant de prendre le bus pour descendre, je prends quelques photos. Je ne suis parti que vers 16h de Laruns cela dit, bien après la douche et le podium des autres, car après avoir bu une sorte de cidre mais bien alcoolisé, je me suis senti incapable de prendre le volant du retour pendant une heure au moins.
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