L'auteur : Raphynisher
La course : 80 km du Mont-Blanc
Date : 26/6/2015
Lieu : Chamonix Mont Blanc (Haute-Savoie)
Affichage : 4281 vues
Distance : 82km
Matos : Kalenji XT3
Objectif : Terminer
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80 louches de Crème glacée !
Une vidéo prise à la GO PRO est en cours de montage - Prochainement
Avant la Course
Lancé sur cette course, un peu par default car au départ je voulais faire le marathon du Mont Blanc, histoire de faire mon premier Trail en Montagne technique et prestigieux. En retard sur les inscriptions, il ne reste le 80km en ligne avec la loterie (je me lance en me disant qu’avec ma chance, je vais me rabattre sur une autre course et qu’au final j‘espère secrètement être recalé car présomptueux , cet engagement est de trop grande envergure pour moi.)
Au final, je suis tiré au sort, la prépa commence donc dès le mois de Janvier, j’enchaine le foncier, je reprends le fractionné car je suis en mode décrassage depuis l’Origole de décembre ! Résultat le mois de janvier est plutôt bon et je m’engage sur 2 ptiots trails d’une trentaine de km résultats sur le premier : Belle Entorse du pied droit qui me contraint au repos forcé pendant 1mois et donc je refile mon dossard pour le 2e. Début Mars, je reprends doucement et je recommence le fractionné gentiment car grosse perte de rendement pendant 1 mois d’abstinence. Je fais 4 marathons, histoire d’avoir du foncier et deux sorties longues dont une sur les 25 bosses (2fois le parcours rouge + le parcours bleu) une très bonne sortie pour préparer du technique cassant et faire du volume en D+ environ 2000m de D+ l’ensemble. Merci à mon cousin l’ultra traileur de m’accompagner et de me donner quelques conseils.
A 15jours de l’épreuve, petite bouteille à la mer sur le forum kikourou, « est-ce inenvisageable de s’engager sur un parcours tel que celui-ci sans bâtons ? » J’ai déjà l’avis du cousin qui me dit que c’est trail court (pour lui …) et que je peux me permettre sachant que si je prends l’option bâtons il me faut quelques entrainements pour me familiariser avec eux et surtout en matière de manipulations diverse – rangements – tenue en descente plus qu’en utilisation en montée où c’est relativement instinctif. Cette idée est plus ou moins relayé par les kikous qui pour certains (la majorité)me recommande l’usage des bâtons pour soulager les membres inférieurs et d’autres qui me rassure en me disant que eux aussi ne prennent pas de bâtons ou me confortent dans le fait de ne pas bouleverser mes habitudes. Merci à eux pour leurs réponses constructives et toujours instructives !
Arrivée à « Cham » (oui c’est un peu la capitale Bling bling du Trail là-bas) le mercredi soir, j’en profite pour me balader dans la ville qui est magnifique et prendre quelques repères (le village expo de la course ; le départ ; les 500 derniers mètres). Le lendemain, ce sera dossard et récupération de la Balise « Nexxtep » avec un gars rencontré dans le train qui m’a proposé ce service (15€) pour que mes proches puissent me suivre en temps réel sur un site dédié, je suis intéressé car j’aurai à la fin de la course ma trace GPS réelle alors que ma Garmin n’a une autonomie que de 8h (même pas suffisant pour NICHOLS Alex en 10h31 lol).
Le départ
Plutôt frileux et impressionné par l’évènement je me place en queue de peloton vers la 1000e place et la dans une ambiance incroyablement animée pour 4h du matin avec beaucoup de monde venu nous encourager pour ces premiers mètres au son d’ACDC sur la ligne de départ.
Nous nous engageons sur la montée du Brévent de nuit, au bout de 25 minutes de course (euh de marche) nous sommes bloqués dans un bouchon forestier oui une bonne quinzaine de minutes statiques (sans exagérer), pendant ce temps je stresse et regarde ma montre (qui n’affiche que l’heure) toutes les 2’ en commençant à penser aux Barriere Horaires(BH) qui me terrorisent.
Dès que l’on reprends notre avancée, je commence à doubler dans l’ascension du Brévent jusqu’au sommet où l’hélico nous survole et nous fait un show digne des plus gds films d’action, il flirte avec la paroi (presque au contact !) fais des marches arrières et des manœuvres très impressionnantes, c’est le premier cadeau que nous offre l’organisation. Deuxième cadeau, le lever du soleil sur les crêtes, ou je commence à courir vraiment et à me dégourdir les jambes.
Chamonix – Brévent : 2h40 – Class 868eme – 9km
Depuis le Brévent, c’est un régal pour les yeux, quel panorama incroyable à 360°, on descends sur les premières névés, et je commence vraiment à me régaler et à me sentir aérien et léger.
Arrivé au premier ravito, c’est la grande affluence, je fonce au fond de la tente et hop je chope mon gobelet (matos obligatoire), je bois comme un assoiffé de la St Yorre au moins 4 verres cul-sec (Rends moi fort Del-bor !) ensuite mon cousin m’avait prévenu que pour éviter les pb gastriques, il faut manger salé d’entrée de jeu. Donc pour moi c’est pain – saucisson – fromage. (le sucré est sur moi). On redescend sur Flégère. J’ai 1h d’avance sur la première BH - où l’on arrive sur les remontées mécaniques du domaine skiable en plein cagnard (assez déroutant)
Brévent – Flégère : 3h45 – Class 782eme (Gain 86places!) -16.4km
Les sentiers sont toujours aussi beaux avec des passages de petits ponts, une belle cascade ! Je suis un groupe assez rapide pendant l’ascension jusque la tête aux Vents. Tout va bien pour le moment, je me sens parfaitement bien, je continue à doubler gentiment en suivant 2 gars qui ont un bon rythme.
Flégère – Tête au Vents : 4h29 – Class 749 (Gain 37places !) – 20km
La descente jusqu’à Buet se fait sans encombre, les jambes commencent à être lourdes mais la tête est au rendez-vous, arrivé en bas on longe le cours d’eau l’eau noire qui permet de courir en déroulant tranquillement son effort. Là, c’est le Ravito, beaucoup de monde pour nous encourager et également beaucoup d’affluence, il faut recharger la poche à eau (gros Tonneaux prévus à cet effet), nouveau sandwich salé, pas de folies, on reste sur le saucisson fromage de pays ! Le dessert ce sera une barre céréales sur le chemin en marchant. 1h25 d’avance sur la BH
Tête aux Vents – Buet : 5h36 – Class 733 (Gain 12places !) – 26km
Nous voilà sur le gros morceau que je redoutais le plus sur le papier, déjà ce sera le col le plus haut de l’épreuve et en +, sur 8km nous allons gagner 1355m de dénivelé positif ! Ce que j’avais sous-estimé c’est les effets de l’altitude sur mon organisme. Au départ, le chemin est très agréable, large, boisé, ça sent bon le conifère résineux ! Puis au fur et à mesure, la végétation change au rythme de la prise d’altitude et le décor devient de + en + sauvage, pierreux. Nous sommes dans le passage le plus technique qu’il m’est arrivé de suivre et j’étais à 1000 lieux de pouvoir l’imaginer même dans mes délires les plus fous. Faire 300m dans ces conditions, c’est équivalent à faire un sprint de 1500m sur du plat pour le coureur de plaine voire de forêt que je suis. Mon palpitant fonctionne à bloc alors que je progresse à la vitesse d’un papy en déambulateur, je suis obligé de m’arrêter toutes les 3 minutes pour reprendre mon souffle. Je vis un calvaire ! Il fait très chaud (il est midi), et pour couronner le tout la fin de l’ascension se fait dans la neige qui fond et devient glissante. Je n’ai qu’une envie, c’est d’arriver en haut et d’alerter un membre de l’organisation pour lui signifier mon abandon. Pendant la fin de ma montée interminable, on se motive avec 2 gars en se relayant, à chaque fois que je m’arrête ils passent à côté puis s’arrêtent à leur tour et c’est moi qui les encourage « Allez-Allez les gars ». Je suis en train de me trouver des arguments d’abandon, « pas suffisamment préparé » « Pas adapté à la montagne, l’altitude trop éprouvante » « J’ai fait ce que j’ai pu mais la montagne est bien plus forte ». Puis arrivé en haut du col de la Terrasse qui est sur le point de me terrasser , je cherche un membre de l’organisation et en levant les yeux, je prends en pleine figure un paysage et un panorama incroyablement beau ! Je regarde tout autour de moi et je décide d’immortaliser avec la Go Pro ! Si j’ai la force d’enregistrer pourquoi ne pas essayer de poursuivre on verra bien …
Buet – Col de la Terrasse : 8h38 – Class 711(Gain 22places !) – 34km
En redescendant de ce majestueux col, nous sommes dans la neige et progressons en glissant sur nos chaussures, c’est un moment assez fun car les coureurs ont les jambes extrêmement lourdes et les chutes sont sans gravité et extrêmement comique.
La se dresse en contre bas, une longue névé sur laquelle est tracée un véritable piste de luge d’été improvisée par les coureurs, ni une ni deux, on se jette dedans, c’est très agréable, les jambes et les fesses prennent un super coup de froid et on se retrouve une ame d’enfants à jouer dans la neige. Un moment inoubliable qui me fait oublier qu’il a peu j’étais en grande souffrance et que j’allais abandonner. A la fin de cette descente, un vrai RAZ et on repart comme si rien n’était !! Magique
Nous continuons notre descente sur Emosson, avec son majestueux Lac, le parcours reste technique avec plusieurs passage sur des passerelles à flanc de montagne puis le barrage du Lac nous offre un visuel splendide.
Col de la Terrasse - Emosson: 9h57 – Class 704(Gain 7places !) – 39km
Le Ravito d’Emosson est pris rapidement, même formule, remplir poche à eau puis sandwich campagnard saucisson + fromage sauf que je m’accorde une soupe aux vermicelles, le rituel est bien rodé, je gagne des places juste sur la gestion du ravito. Je redescends vers le Chatelard, je joue à pacman car dans les descentes je suis plutôt bien, je rencontre une concurrente qui malheureusement s’est blessé à la jambe et qui se fait soigner par un membre de l’organisation, puis 100m plus bas, un gars est assis et me dit que la course est finie pour lui suite à des pbs gastriques, je lui indique donc que plus haut une personne reçoit des soins et qu’il peut les rejoindre pour un éventuel rapatriement ou un smecta… J’arrive au Chatelard avec quasi 1h30 d’avance sur BH
Emosson – Chatelard : 11h13 – Class 640(Gain 64places !) – 43km
Au Chatelard, un bénévole m’interpelle et me dis « ouvrez vos sacs – Contrôle du matériel Obligatoire ! ». Je lui demande si c’est une blague, çà a plutôt l’air de l’agacer, il me réponds quand même que non ce n’en est pas une ! Ok vérif. de la lampe frontale en état de marche, du portable également allumé et de la veste imperméable coupe-vent. Vérification faite je poursuis vers le 3eme col à franchir, avant de commencer l’ascension nous passons par une vertigineuse passerelle incroyablement haute !
L’ascension du col des posettes est mon deuxième moment très difficile de la journée, comme pour celui de la terrasse, le début est plutôt plaisant protégé du soleil et progressif, la suite beaucoup plus verdoyante que sauvage, on est en suisse comme dans la pub Ricola avec les champs de fleurs de montagne très jolis. La montée est interminable et à proximité de 2000m même symptômes que tout à l’heure, besoin de faire pauses répétées pour pouvoir avancer.
Emosson – Col des Posettes : 14h12 – Class 585(Gain 55places !) – 50km
Le col passé, il s’agit pour moi de faire une vraie pause car mon corps tout entier ne suit plus, les coureurs autour de moi reprennent en courant, moi je ne peux pas relancer la machine et même marcher est difficile pourtant là ça descend et c’est relativement peu technique, on est sur du sentier 4* avec chemin en terre quasi massant par rapport à ce que l’on a connu ce matin !
Je décide donc de m’arrêter d’enfiler ma veste car il est 18h et il commence à faire moins chaud, d’avaler une barre de céréales et je réussi à m’assoupir très légèrement 15minutes ! Les coureurs en passant me demandent si ça va, et je leurs réponds que je récupère un peu - pas de soucis.
Puis passe un groupe d’Espagnols, plutôt rapide, je reprends la course à ce moment-là, je suis requinqué ! La descente reprends et je me mets en tête de rattraper la cinquantaine de coureurs qui m’a doublé pendant ma sieste. Toujours 1h30 d’avance sur BH
Col des Posettes – Le Tour : 15h22 – Class 632(Perte 47places !) – 55km
Arrivé au Ravito du Tour, beaucoup y laisseront des plumes, je vois pas mal de gens abandonner, laisser tomber, je fais mon rituel habituel, et je discute avec un gars qui me dit qu’il reste 25km, 10km de quasi plat (Le quasi plat n’existe pas, par contre, c’est légèrement vallonné et on reste à basse altitude) puis la dernière ascension du Montenvers. Il me reboost du coup, je rebranche mon portable pour envoyer un message car nous étions en suisse j’avais désactivé la 3G pour ne pas payer une fortune de téléphone ! Le portable se déchaine et je reçois des centaines de messages de soutien, des photos, des images du suivi live, des messages vocaux qui remonte le moral et hop plus de batterie. Heureusement j’avais prévu un accu de recharge !
Je repars de là avec une détermination à toute épreuve, à ce moment-là, je pense être capable de faire les 10km de quasi plats en 1h ! Je cours comme si, je n’avais rien fait avant car les messages de ma femme, de mes enfants et de mes amis m’ont galvanisé et donné une conviction inébranlable !
2h20 d’avance sur la BH !!!
Le Tour – Les Bois: 16h52 – Class 522(Gain 110places !) – 65km
Ravito du Bois, rituel rodé effectué à vitesse grand V, poche eau pleine, je regarde le niveau du soleil, il reste à peu près 1h avant ses derniers rayons (il est 21h…). Je monte en essayant d’être le plus efficace possible, et je me débrouille plutôt bien à mi-chemin de la gare du Montenvers, des gens de la buvette nous propose un thé, j’en profite pour brancher la frontale, la musique pour cette dernière ascension dans le pierrier qui me fait penser au parcours des 25bosses en plus haut version montagne mais similaire dans la technicité du parcours ! Je suis donc content de mon terrain d’entrainement et je m’y sens à l’aise car je continue ma partie de PacMan.
Les Bois- Gare du Montenvers : 18h43 – Class 490(Gain 32places !) – 70km
Ravito Rapide au Montenvers puis dernière partie longue et délicate en balcon le long de la vallée, on voit Chamonix et ses lumières depuis là-haut mais le parcours est cassant, technique, beaucoup de cailloux et de ruisseaux, il faut rester vigilent car cela peut être piégeur, glissant !
Gare du Montenvers – Plan de l’aiguille : 20h11 – Class 475(Gain 15places !) – 75km
Dernier Ravito du plan de l’aiguille, il ne me reste que 7km de descente pour le retour vers Chamonix. Je prends le temps de boire une dernière soupe sympathise avec un organisateur et reprends des forces, il est 00h10, j’ai 3heures d’avance sur la BH, je suis LAAAAARGE !!! Je sais que ça sent bon l’écurie, et dans ma tête, je me dis qu’il ne me reste qu’une heure de course et basta. Finalement, ce sera quand même moins facile qu’annoncé car la descente est assez raide , pierreuse et remplie de racines quand c’est pas des cailloux ! Comme je suis enthousiaste à l’idée d’en finir, ce sera en courant, je double encore quelques participants dans la descente, je vois bien qu’ils sont affaiblis et que les cuisses ne suivent pas, moi, je ne sais pas d’où vient cette énergie mais je cours limite à tordre les chevilles à certains moments, quelques frayeurs mais le mental est plus fort que tout !
A l’entrée de Chamonix, il est environ 1h30 du matin, il n’y a pas grand monde mais quelques supporters venus soutenir leurs proches qui en finissent. Je me promets que si je reviens, il faut que j’arrive plus tôt pour profiter de l’ambiance d’arrivée et utiliser le moins possible la frontale.
Plan de l’aiguille - Cham : 21h47 – Class 467(Gain 8places !) – 82km
Ravi de Finir mon premier VRAI ultra en Montagne !!! On remet ça ?
Merci à tous mes proches de m’avoir soutenu, une mention particulière pour ma ravissante femme qui a créé tout un réseau social via Whats’ap pour suivre mes aventures tout au long de cette longue très longue journée, merci à mes enfants pour m’avoir donner toute leurs forces et transmis la motivation d’en finir, merci à toute ma famille, mes amis, collègues pour m’avoir encouragé et suivi au détriment de leur journée de boulot (mdr)
En attendant de finir en 18h, j’ai plein d’axes d’améliorations et je vais surement bosser dans ce sens.
Prochaine course avec ma femme en binôme =>
L’Aquaterra « Les manants de Port Dieu »(40km 2000m D+)
12 commentaires
Commentaire de bubulle posté le 02-07-2015 à 10:53:33
Hé bé, pour un premier "vrai" trail de montagne, tu n'avais pas choisi le plus facile ! Avoir survécu à La Terrasse, c'est un signe plus que positif, et cette progression régulière est très significative de quelqu'un qui était "bien".
Il y a de la qualité et du potentiel en toi...:-)
Et, bien entendu, je pense que ce premier "vrai" trail de montagne ne sera pas le dernier. Il existe tant de beaux ultras dans nos montagnes....
Commentaire de Raphynisher posté le 02-07-2015 à 11:35:07
Merci Bubulle, j'y crois aussi à ma progression, merci encore pour le live et les différents conseils que tu diffuse largement et généreusement sur le forum.
Commentaire de Jam posté le 02-07-2015 à 12:37:35
Salut Raph, Belle course que tu as fait là. Pour une première elle est très réussie. Je pense que tu as plus souffert que moi sur la MaxiRace. Je me rend compte qu'une première en montagne est assez dure à gérer car on ne connaît pas. Les prochaines devraient être plus "faciles". Tip top aussi le CR. J'arrive pas à comprendre comment faire autant de photos en course, alors c'est encore plus louable.
Ah, et si maître Bubulle voit du potentiel en toi...c'est qu'il a forcément raison.
Bravo et à bientôt.
Commentaire de Raphynisher posté le 02-07-2015 à 14:05:22
Merci Jam, j'ai quand même souffert ce col de la Terrasse restera gravé dans ma memoire à tout jamais je crois (une gifle de la part de l'esprit montagne j'ai pris en toute humilité). Oui Flatté que Bubulle voit du potentiel en moi ;-) A bientôt sur les sentiers ?
Commentaire de Lapins Runners posté le 02-07-2015 à 12:45:20
Salut Raphy !!
Merci pour ton récit et surtout, toutes mes félicitations pour cette belle victoire !! Je comprends que tu flippais un peu parce que tu t'es attaqué à un gros morceau là !!
Merci pour les conseils nutritions ! J'ignorais qu'il était recommandé de prendre du salé tout de suite. Ca m'étonne car souvent, les premiers ravitos sur trails n'en contiennent pas (ou alors ma mémoire me joue encore des tours). Bref, je testerai cet été :)
Ta femme a relayé les infos comme j'ai pu le faire sur l'ironman avec Emir. Comme je sais que c'est du boulot, bravo à elle ! ;)
Au plaisir de te lire à nouveau !
A la prochaine !!
Carole
Commentaire de Raphynisher posté le 02-07-2015 à 14:08:55
Merci Carole,
Oui les conseils nutritions ne s'adaptent pas forcement à tout le monde mais en tout cas pour moi ça a bien marché, car j'ai lu pleins de fois et sur pleins de supports différents que nous avons tendance à saturer sur le sucré mais jamais sur le salé, et avec tout le sel qu'on perd, il faut recharger !!
J'en profite pour remercier une nouvelle fois ma femme car sans une femme formidable je n'aurais surement pas pu affronter dans d'aussi bonnes conditions cette épreuve.
Commentaire de romain92000 posté le 02-07-2015 à 14:04:32
Comme quoi sans batons ça passe très bien! Bravo pour ta course!
Commentaire de Raphynisher posté le 02-07-2015 à 14:10:52
Oui ça passe, bravo à toi pour ta course également et ce super podium !
Commentaire de Renard Luxo posté le 02-07-2015 à 16:00:35
Super récit, tu as parfaitement géré, ce qui t'ouvre de très belles perspectives. Au plaisir de te rencontrer, sans bâtons of course ! lol
Commentaire de Raphynisher posté le 02-07-2015 à 17:17:08
Merci Renard, bonne récup à toi et bon courage pour la Montagnhard 60 ce week end !
Commentaire de float4x4 posté le 03-07-2015 à 11:23:49
bonne gestion de course :) C'est toujours mieux de jouer les Pacman plutôt que l'inverse !
Commentaire de tikrimi posté le 03-07-2015 à 14:52:20
Super récit pour une superbe course. Je constate que nous les "sans-bâtons" sommes plus nombreux à faire des récits... peut-être que c'est parce que nous profitons mieux de la course ;)
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