Récit de la course : Trail du Petit Ballon 2015, par Siberian wolf 10

L'auteur : Siberian wolf 10

La course : Trail du Petit Ballon

Date : 15/3/2015

Lieu : Rouffach (Haut-Rhin)

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Distance : 47km

Matos : Première course pour les chaussures Kalenji Kapteren XT4, satisfaisantes sur ce type de parcours mais bien moins sur les sentiers rocailleux

Objectif : Terminer

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Assez bon début de saison

Dimanche 15 mars 2015. J'ai participé au trail du Petit Ballon, une course de 52 km pour 2300m de dénivelé au départ de Rouffach (68). Le départ est fixé à 9h et je pars en milieu de peloton. Les premiers kilomètres de la course s'effectuaient dans les vignobles alsaciens avec une multitude de petites côtes et descentes. Je dépasse des coureurs, certains me redoublent ensuite mais cela se passe plutôt bien, je ne suis pas trop dans le rouge.

Au km 10 a lieu le premier ravitaillement, celui du Schauenberg. Il y a là des morceaux de gruyère, du saucisson, des quartiers d'orange, des rondelles de bananes, des boudoirs, du cola, de la boisson énergétique et des bretzels puisque nous sommes en Alsace. Nous sommes maintenant en forêt et une côte assez longue se présente, assez pentue au début. Cette côte est suivie par une petite descente toujours dans la forêt mais assez traitre pour les chevilles car des pierres dépassent. Au km 17 se présente un nouveau ravitaillement: celui de la ferme Gollentz à Osenbach où il y a des veaux. Je ne sais plus à quel kilomètre mais on m'annonce que je suis 406éme au classement.

Le chemin continue en forêt avant de retrouver un nouveau ravito, celui du Boenlesgrab à mi-parcours au km 26, alors que j'en suis à environ 3h d'effort. Le large chemin qui suit est verglacé et ne laisse que deux petites bandes pour marcher en sécurité. Juste après, nous arrivons à un carrefour où croisons des coureurs qui descendent déjà du Petit Ballon, sous les applaudissements des spectateurs. La montée qui suit est plutôt raide et nous la grimpons isolément, au un par un. Le sentier est large sur cette portion puis devient monotrace avec quelques épingles. C'est là qu'un bénévole nous annonce le sommet du Petit Ballon à un kilomètre, cela me surprend un peu car je ne prévoyais pas d'y être si tôt. Le final de l'ascension décrit une large épingle dans les chaumes. Il fait assez beau mais la vue est gâchée par de la brume. C'est en 3h50 environ que j'atteins le sommet du Petit Ballon (1267m) au km 30 de l'épreuve. Je m'y arrête quelques minutes pour prendre des clichés.

Le premier kilomètre de descente se fait sur des touffes d'herbe et rejoint le col plus bas. Après le col, nous continuons sur une large route forestière verglacée. Peu après, ce verglas laisse place à de la neige sur près d'un kilomètre. Après avoir été pointés, nous passons devant une ferme-auberge et la neige laisse peu à peu place à des cailloux et galets. Bientôt nous atteignons le carrefour où à notre tour nous croisons quelques coureurs isolés qui montent vers le Petit Ballon.

 

Le chemin et large et la descente pas vraiment technique, nécessitant d'allonger sa foulée. A un moment, nous remontons une côte assez courte.  Cela continue ensuite à descendre au travers de la forêt et je perds petit à petit des places, bien que je ne me sente pas spécialement fatigué. Il faut dire que je n'aperçois aucun trailer semblant fatigué. Non, le rythme est assez rapide sur cette course.

Au km 42, nous revenons à la ferme Gollentz à Osenbach. J'avale des gels avant d'y parvenir et j'y fais remplir intégralement ma gourde. Trois kilomètres plus loin, je m'arrête pour une pause pipi. Repartant, je suis un petit groupe avec un Allemand et une Allemande. Nous doublons au passage quelques coureurs isolés. Alors que nous sommes maintenant à 5 km de l'arrivée, on voit des gels au sol laissés par des coureurs sans scrupules voulant accélérer au final alors que jusque-là l'environnement avait semblé être plutôt bien respecté.

Dans ces 5 derniers km, nous courons à nouveau au travers des vignobles. Je descends assez vite tout en prenant des photos. Il reste une toute petite côte de 400m qui aboutit sur un nouveau ravitaillement, celui de la chapelle de l'Oelberg au km 49,5. Mais j'évite ce ravito et je laisse derrière moi l'homme et la femme allemands. Il y a des bénévoles avec des sortes de tambours africains qui scandent notre prénom au passage, inscrit sur notre dossard. Je double trois autres gars dans les deux derniers kilomètres, profitant d'une descente plus pentue dans les vignes de Rouffach. Il reste tout de même derrière moi un type qui semble se rapprocher de moi dans le dernier kilomètre. J’accélère pour conserver mon positionnement et résiste à son retour, terminant au sprint, sous les encouragements de la foule.

Je franchis à Rouffach la ligne d'arrivée dans les 520 premiers sur 1012 arrivants en moins de 6h15 soit une bonne moyenne. J’ai perdu tout de même une centaine de places depuis le vingtième km environ mais bon j’ai pris des photos. Nous étions 1200 au départ, cela fait un paquet d’abandons ou hors-délais. Je pense que c’est dû aux délais assez courts. Sans surprise, c'est Sébastien Spehler, revenu en descente, qui l'a emporté en 3h39. Le dernier a terminé en 8h34.

Après ma douche à l'hôtel, il n'y avait pas de baeckoffa d'autant que je n'avais pas réservé de repas donc chez mangé le soir au restaurant à côté de l'hôtel. Un menu copieux d'ailleurs...

Le trail du Petit Ballon est un premier objectif atteint et ce avec du beau temps, ce qui n'a pas été le cas des concurrents du trail du Ventoux qui ont eu droit eux à un temps gris bien que sans forte pluie. C’était aussi mon premier trail couru avec mes nouvelles chaussures de trail.

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