Récit de la course : La Montée du Puy-de-Dôme 2009, par Siberian wolf 10

L'auteur : Siberian wolf 10

La course : La Montée du Puy-de-Dôme

Date : 20/6/2009

Lieu : Clermont Ferrand (Puy-de-Dôme)

Affichage : 355 vues

Distance : 16km

Objectif : Se défoncer

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Superbe performance sur mes lieux d’entraînement !

Samedi 20 juin 2009. J’ai participé à la montée pédestre du Puy-de-Dôme, course de 13,9 km au départ de la place de Jaude, à Clermont-Ferrand. Cette course qui dépend de la FSGT démarre à 17h, tard pour une course !  Mais il me semble qu’il y avait des marcheurs qui prenaient le départ avant les coureurs. Inscrit le matin, il y avait en cadeau un tee-shirt, cela dit pas spécialement beau. Cette course n’est pas spécialement connue en dépit de son sommet pourtant légendaire. 

Il y a pas mal de monde sur la place de Jaude au moment du départ. Dès le départ sur le plat, le rythme devant est intense et même si j’essaie de m’accrocher au début, je finis par me laisser doubler un peu car je suis dans le rouge. Alors que nous traversons désormais Chamalières, je finis par courir à mon propre rythme. On ne traverse pas Royat car nous prenons une rue à droite avant, non loin du lycée de Chamalières.

Après Chamalières, nous rentrons sur une partie avec une voie romaine dans la forêt. Le premier ravitaillement a lieu à l’entrée de celle-ci. La voie romaine monte jusqu’à Villars. Je me retrouve alors dans un groupe de quatre mais à Villars moi et un autre gars du groupe, plutôt petit en taille, sommes distancés légèrement par les deux autres. C’est n’est que vers la sortie de le village que le groupe est reformé. On commence à parler des 4 derniers km à 12% qui nous attendent. Nous passons la Font-de-l’Arbre où j’ai souvent l’habitude de passer pour m’entrainer. A la sortie de ce village, un bénévole nous annonce notre classement et je suis parmi les 40 premiers. Je suis agréablement surpris car je croyais être beaucoup plus loin au classement après le départ de la course très rapide.

Avant le Péage du Puy-de-Dôme (il a disparu depuis 2011 suite à la construction du tramway), des spectateurs sont au bord de la route. Voici maintenant le Péage et la route en escargot à 12%. Une centaine de mètres plus loin, l’un des quatre du groupe commence à marcher pour calmer un peu le rythme de même qu’un autre, les deux qui nous avaient distancés à Villars. Je me relaye avec l’autre gars derrière. A une cinquantaine de mètres derrière, un autre avec un tee-shirt rouge se rapproche de nous et finit par nous rattraper quelques hectomètres plus loin.

Je vois qu’il a un bon rythme et me met en tête de rester dans sa foulée. A 2 km du sommet, il y a un dernier ravitaillement, le coureur le plus petit ne le prend pas et continue sa route. Après avoir rapidement bu quelque chose, nous le rattrapons et le distançons. Dans la foulée du type en rouge, je cours désormais très vite même sur ces pentes très dures. La preuve : peu après le Péage, il y avait deux gars que je voyais constamment à une centaine de mètres devant nous, sans parvenir à les rejoindre jusqu’ici.  Mais cette fois-ci, nous les dépassons allègrement sans que ceux-ci puissent réagir. L’autre gars va plus vite  mais je reste dans sa foulée et je tiens tout de même à le relayer un peu, ce que je fais dans le dernier kilomètre mais je me doute bien qu’il sera plus fort au sprint. Effectivement, dans le dernier hectomètre avant l’arrivée sur la plate-forme du Puy-de-Dôme à 1415m d’altitude, il se met à sprinter et me prend 5 secondes en 100m !

Peu importe, je suis très content de ma course. Mon rythme fut bon et j’ai su tirer profit d’un gars un peu plus fort dans les derniers kilomètres en escargot. Les quatre derniers kilomètres à partir du Péage, nous les avons grimpé très vite mais je n’ai hélas pas eu les yeux sur ma montre pour le confirmer. A l’entraînement au printemps j’avais mis 48 minutes. De plus, j’ai réalisé l’ascension en VTT à partir de ce point en septembre 2009 et j’ai mis 34 minutes à partir du Péage. Et là je pense avoir été plus vite qu’à vélo.

Mon classement final est excellent et inespéré : dans les 35 premiers sur 476 en environ 1h15 à seulement dix minutes du vainqueur ! C’est encore un peu mieux qu’au Mont Aigoual au début du mois de juin ! Ma meilleure performance ! Rigolant Pour moi, à l’époque c’était une belle récompense sachant que je grimpais soit le Puy-de-Dôme soit le Puy Pariou une fois par mois à l’entraînement sachant que j’ai habité pendant quatre ans dans ce département.

A l’arrivée, il fait plutôt froid avec un petit vent frais, autant s’abriter dans la petite maison où le ravitaillement d’arrivée est servi, près de la statue en l’honneur d’un aviateur pas loin du sommet (1465m). Parmi les concurrents, il y avait un quinquagénaire ou sexagénaire qui se promène toujours à Clermont-Ferrand avec son petit chien mais je ne souviens plus si le chien fut là avec son maître pendant la course. Nous redescendons en bus jusqu’à la place de Jaude à Clermont-Ferrand.

Le podium, fait un peu étrange, n’a lieu que la semaine prochaine mais je n’irai pas exprès sachant que depuis cette année, je ne cours plus en espoir mais en senior et qu’en senior il est plus difficile de monter sur les podiums, même en courant aussi vite qu’aujourd’hui.

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