Récit de la course : Le Souvenir Jean Moulin - 15 km 2015, par Thénardier13

L'auteur : Thénardier13

La course : Le Souvenir Jean Moulin - 15 km

Date : 22/3/2015

Lieu : Salon De Provence (Bouches-du-Rhône)

Affichage : 863 vues

Distance : 15km

Objectif : Terminer

Partager :

On a fait un détour parce que c'était joli

Bien entrainé, je pense pouvoir faire cette course à 11,5km/h, mais ça fait 15 jours que je n'ai pas couru, donc je ne sais pas trop dans quel état de forme je suis, donc je vais rester prudent et je vais viser le 11km/h.

L'avant-course est intéressant avec le speaker qui met l'ambiance. Je l'ai déjà vu sur plusieurs courses celui-là, il est bon. On a droit à un rappel historique sur Jean Moulin, et la résistance, et le rôle joué par les femmes dans la résistance. J'aime bien, ça rajoute une touche sérieuse et protocolaire à l'événement qui reste majoritairement festif.

Le temps est gris et humide, mais il ne pleut pas. Le départ est donné. Le début est étroit, tant mieux, ça m'empêche de partir trop vite. Ensuite vient une partie sur goudron assez facile, mais je veux absolument m'économiser, donc je roule à 11,5km/h. Cette partie facile dure environ 3km, mais tout de suite je sens un problème, mon cardio est à plus de 160, ce qui n'est pas normal à ce stade de la course et à cette allure. Est-ce que c'est ça l'effet du manque d'entrainement ? En tout cas, maintenant, je sais que je ne peux pas tout miser sur mon physique. Il va falloir y aller au mental.

Notre route se sépare avec le parcours du 7,5km, on passe sur du chemin et direct sur de la montée. La pente n'est pas très raide, je monte bien. Puis un moment de répit, ça redescend un peu pour réattaquer une plus grosse montée qui doit être la grosse difficulté du jour. Je ne me donne pas à fond et j'arrive en haut sans trop de problème, même si mon cardio est monté à plus de 170 ! 11,5km/h en bas de la difficulté, et 10,7km/h en haut. Ca sent bon l'objectif atteint car je pense à ce moment là qu'on a fait le plus dur.

Deuxième ravitaillement (5 en tout, ce qui est pas mal), je prends de l'eau, elle est bonne. Elle est goutue, elle a du retour. Ensuite, c'est une longue partie plutôt plate sur chemin, parfois entre deux prairies, parfois entre des vignes, parfois à flanc de colline, le paysage est très beau et varié. Sur le plateau, j'ai pu revenir à 11km/h, c'est dans la poche, il reste essentiellement de la descente. Je ne sais pas à quel moment on retrouve le parcours du 7,5km, mais je ne regrette pas d'avoir fait le détour du 15, parce que c'était joli.

Arrive la descente, je me permets d'accélérer, on ne sait jamais, sur un malentendu je peux terminer à 12km/h. Mais en fait, non, je n'aurais pas dû. J'avais regardé sur le profile avant la course, et j'avais noté une remontée vers la fin, mais je crois que je l'ai carrément sous-estimée. 175 au cardio, il faut que je marche, sinon ... bin sinon, je sais pas ce qu'il peut se passer. C'est alors qu'un grand moustachu me double. Ca tombe bien, mon frère est gendarme. C'est la première fois que je dois marcher sur une course, je ressens ça comme une défaite. Enfin, bon, je vais m'en remettre, ya pas mort d'homme quand même, alors que si j'avais persisté à courir ... Bref, je repars, j'ai 11km/h au compteur, j'ai perdu toute ma marge, mais ça devrait aller. Après ça, re-descente, mais je commence à soufrir, mes jambes sont fatiguées. Au passage, il faut remercier tous les bénévoles tout le long du parcours, ils sont fantastiques. Leurs encouragements font toujours du bien.

On revient sur la partie goudronnée tellement agréable à l'aller, maintenant, ce n'est plus que de la souffrance, il me tarde d'arriver. 10 minutes de plus et je me considère comme définitivement perdu. Hop, heureusement j'arrive à l'escalier qui mène au morceau de prairie où se trouve le départ et l'arrivée, 11,2km/h, ya plus qu'à conclure.

Après l'arrivée, je regarde une dernière fois ma montre, et à ma grande surprise, j'ai réussi à gratter encore 0,1km/h dans les deniers mètres, je termine à 11,3km/h. J'aime quand un plan se déroule sans accroc.

A l'arrivée, je dois souligner quelque chose qui me tient à coeur: il ya de la bièreJ'adore prendre une bière après une course, c'est mon petit plaisir. Bon, là, j'en prends trois, mais merci aux organisateurs pour cette délicate attention.

J'ai beaucoup aimé les paysages de cette course, c'est sûr, je reviendrai.
 
PS: tout ce qui est écrit dans ce récit est véridique, sauf le grand moustachu (et mon frère), mais j'ai pas pu m'empêcher

Aucun commentaire

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Accueil - Haut de page - Version grand écran