Récit de la course : La Montagn'Hard - 100 km 2014, par mightygnou

L'auteur : mightygnou

La course : La Montagn'Hard - 100 km

Date : 5/7/2014

Lieu : St Nicolas De Veroce (Haute-Savoie)

Affichage : 3394 vues

Distance : 107km

Objectif : Terminer

19 commentaires

Partager :

Montagn'Hard 2014 - Comme quoi faut jamais rien lâcher!

Preambule

Pour la 3e fois, mon objectif de l’année est de  réussir cette course qui me fait rêver….107 km et 9000 de D+….des paysages magnifiques, une équipe de bénévoles au top, et c’est cette course qui m’a permis de vraiment découvrir et apprécier la Montagne a son état pur…M'enfin, le profil fait quand meme peur :

Il y a 2 ans, j’avais tenu jusqu’au km 100, arrêté au Monument (soit à 10 bornes de l’arrivée) après plus de 32 heures de courses, à lutter contre le chaud, le froid, les barrières horaires et mon corps qui n’était pas prêt pour cette aventure….
La déception avait été à la hauteur de l’investissement moral et mental sur la course et j’avais eu du mal à récupérer et me remotiver par la suite….

L’année dernière, après avoir crampé durant plus de 40 km , j’avais décidé d’arrêter après  62 km, car j’étais aux limites des barrières et le spectre de l’année précédente pointait le bout de son nez…pas prêt mentalement à partir seul dans la nuit non plus….

Cette année, après avoir « explosé » en termes de perf sur des trails courts, je me sentais plus que d’attaque avant de me blesser aux quadri internes, et donc de ne pas pouvoir m’entrainer comme je le souhaitais sur les deux mois précédents la course…
Et entre les conseils de certains médecins du sport (« vous crampez régulièrement des quadris internes ? Mangez des figues !...ça fera 50 euros, merci, au revoir… ») et mon osteo qui me déconseille de courir vu mes symptômes, j’étais pas au top ces derniers temps….
Seule ma podologue m’a fourni une explication rationnelle sur ma blessure et a modifié in extrémis mes semelles pour empêcher les quadris de trop forcer…

C’est donc le moral en berne, et les jambes en peine, que j’ai décidé de quand même prendre le départ le 100 pour accompagner Regis le plus loin possible…mon objectif étant de ne pas le laisser bifurquer sur la 60 comme il l’avait fait l’année dernière ,et de le soutenir moralement autant que mon corps me l’autorise….

 

Partie I : Ou est mon oreiller ?

Samedi, 4H : Le réveil sonne, je me sens crevé et c’est avec beaucoup d’appréhension que je me rends sur la ligne de départ…on y est…il pleut….j’ai sommeil….


Apres l’adrénaline du départ, arrive l’effet du fêtard : mal au crane, bide en vrac, jambes lourdes, dos qui grince….Au bout de 4 km, je fais déjà une fringale…les quadris me font souffrir et j’ai du mal à suivre Regis…je me cale derrière lui, et je m’accroche, mais c’est dur et je pense sérieusement à abandonner…
On  arrive aux Toiles (12,5km) après 2h15 de course…je serre les dents, je ne montre rien à Regis et je pars très vite du ravito pour ne pas être trop tenter par un retour sous la couette….je lui ai promis de l’accompagner le plus loin possible, alors l’aventure doit continuer !

La montée vers le Prarion me fait du bien, j’ai moins mal en montant et je me refais un peu la cerise, Regis me suit tranquillement…J’amorce la descente avec anxiété, c’est là où j’ai crampé l’année dernière…mais, à mon plus grand étonnement, tout se passe bien, et j’arrive à Bionnassay (23km) après 4h30 et avec le sourire, ce qui n’était pas gagné d’avance !
D’autant plus que le temps s’annonce idéal : la pluie s’est arrêtée, et les nuages nous protègent de la chaleur et du soleil…

 

Partie II : Ça c’est du cuissot monsieur !

Je réalise lors de la montée vers le col du tricot qu’une fois le bouclier barrière mentale antidouleur activé  je me sens plutôt bien : le corps s’est réveillé, et je crois que mon cerveau a fait comprendre à mes muscles que quoi qu’il arrive ils vont devoir s’activer…alors on avance !
C’est Régis qui prend un coup de moins bien sur cette partie, je passe devant et marque le tempo…J’ai presque envie d’embrasser mes cuisses tellement je suis content de ne pas avoir de complications, et j’avale la descente du Miage avec gourmandise, accélérant et dépassant plusieurs concurrents avant d’arriver au ravito (km 31,7h02 de course) et d’attendre tranquillement Regis, 5-10 minutes derrière moi.

Une petite grimpette plus tard, on se retrouve dans une partie qui avait été un calvaire pour moi l’année dernière : une belle descente, longue et roulante, horrible pour celui qui a des crampes aux quadris…mais pas cette année ! On descend en courant la totalité de la pente, sans forcer, mais avec application et plaisir, jusqu’à la partie ascendante de cette portion.
Regis n’est toujours pas  au top lors de la montée vers le Tré la Tête, mais il monte à son rythme, sans se cramer, et je le devance tranquillement… on termine l’ascension et on se fait une très belle fin de parcours, courant sur le « replat » avant l’arrivée vers le bagnard, sa bonne humeur et sa bière ! (km 41,9h42 de course)


Partie III : Le dégazage ne fait pas avancer que le chalutier

La descente, très technique, ne nous fait pas peur, Regis ayant bien progressé sur ce genre de terrain glissant et compliqué…Moi je fais un peu trop le malin et me ramasse sur le genou gauche …aie….après m’être fait copieusement chambrer, v’la t’y pas que je tombe de nouveau…genou droit cette fois-ci…ça fait mal un gros caillou en fait ! Ce n’est pas grave, je saigne un peu (ça fait un peu plus guerrier, c’est très stylé) et on repart !
La partie plate est faite à moitié en marchant, à moitié en courant, et nous arrivons aux Contamines (km 49) après 11h10 de course, en avance sur toutes nos prévisions…On décide de ne pas stopper trop longtemps pour monter le plus vite au Mont Joly et pouvoir se reposer à Les Tappes, lieu béni du traileur ou règnent lits, podos, pâtes et chaleur….
En parlant de pâte, j’en avale une assiette  et nous voici dans l’ascension du Mont Joly…Je passe devant, comme pour chaque montée, et Regis me suis de près…enfin…de moins en moins près étant donné le dégazage auquel je m’adonne…. Le problème c’est qu’il râle l’animal, il n’est pas content (et je le comprends !), mais moi ça me libère !


On croise plusieurs compagnons de route qui se raccrochent à notre rythme, et tous profitent de ma libération gastrique, dans la joie et la bonne humeur…z’avaient qu’à passer devant s’ils n’étaient pas content tient !
Je les imagine avec un masque à gaz, pointant leurs bâtons agressivement  vers moi….ça me fait bien rire et je grimpe donc avec entrain vers la bifurcation, suivi d’un Régis plus ou moins verdâtre selon la distance entre lui et moi….

Partie IV : Une bien belle nuit


Ça y est on bifurque, après environ 53 km et 13h30 de course, ce que je n’osais pas imaginer le matin même est arrivé : On va grimper  le Mont Joly Bordel !!!!! J’ai tenu ma parole, j’avais promis à Régis qu’on monterait tous les deux là-haut, et nous y voici !


On se lance dans la descente qui m’avait laissé un très mauvais souvenir sur les deux années précédentes, mais je sais ce qui nous attend, et la nuit n’est pas encore tombée, ce qui nous facilite la vie …On arrive aux Tappes à 21h20, et on se repose durant plus d’une heure (sans dormir pour moi) , on se met en mode nocturne-je-crains-pas-le-froid et nous voilà tous les deux, clopin-clopant, attaquant la 2e partie de cette course.


L’ascension est longue, entrecoupée par la descente à Notre Dame de la Gorge, on passe deux trois coureurs arrêtés et tentant de dormir au coin d’un rocher (ca me rappelle des choses tiens….)…Celui qui m’aura fait le plus sourir aura été celui qui m’a répondu en étant complètement caché sous sa couverture de survie, seul, en plein milieu de l’ascension. Il m’a dit que ça allait…alors on a continué !

Cette montée est interminable, la fatigue nous gagne, mais on conserver l’allure, semant les coureurs qui étaient  nos côtés, et c’est avec soulagement que l’on passe le col de la fenêtre, direction le Bolchu (km 73 , 21h10 de course).
Le numero 185 qui avait fait une partie de la montée avec nous abandonne, malgré nos encouragements et notre volonté pour le faire repartir….dommage pour lui, nous on reprend la lutte contre le temps…

Le ciel est clair, les étoiles nous surplombent, je prends le temps des fois d’arrêter de penser à avancer et à lutter contre la fatigue et le froid, et j’apprécie juste ce moment un peu hors du commun, à la fois perdu dans la montagne et accompagné dans cette aventure, que ce soit physiquement par cette drôle de silhouette qui me suit avec sa frontale  ou mentalement par tous ceux qui pensent à moi…
Regis s’endort en me suivant, il a un gros coup de mou, et il sort le booster café magique…ça lui remet la pêche : il envoie du poney l’animal après avoir pris son booster ! Il passe d’un état amorphe à un état en furie et c’est avec difficulté que je m’efforce de le suivre sur ce passage à plus 2000 mètres d’altitude… le froid est mordant mais tant que l’on ne s’arrête pas, tout va bien…

On amorce ensuite la descente à travers névés et passages avec des successions de pierres…c’est très technique, ça fait mal aux jambes, on glisse, on manque de tomber plusieurs fois, et sur un grand névé je fais même 15 mètres sur le cul, en mode luge…C’est Stie, la mascotte hérisson qui ne quitte jamais le dos de mon sac lors des trails, qui se mange toute la neige durant cette chute (la direction vous assure qu’aucune peluche animale n’a été maltraité durant la course)…La fin de la descente est fourbe car….ça regrimpe !
C’est avec soulagement que l’on arrive au ravito du barrage (km 87, 24h50 minutes de course)

 

Partie V : un kmv pour terminer ?

Bon, alors pour aller au monument, nous avons 5,5km et 875 D+ à faire…en sachant que nous avons encore 1k de descente, ça nous fait 4,5Km pour 900 D+ environ!
Bhaaa…ce n’est pas comme si ça faisait plus de 25 heures et 7500D+ que l’on court tiens ! J’avoue être vraiment heureux d’être en avance sur les barrières horaires, le traumatisme de 2012 est encore en moi et c’est avec une certaine hargne que j’aborde cette partie montante, avant-dernière étape vers notre graal…

Ca grimpe sec (je pense que ceux qui font les tracés sont un peu sado….parce qu’après les névés et les rochers, un kmv, ça pique ! ), on passe à travers champs et sur des passages créées seulement pour l’occasion, histoire de rajouter un peu de pourcentage aux pentes que l’on aborde, sinon ce n’est pas drôle !

Les douleurs deviennent de plus en plus forte, signe que je fatigue vraiment et que mon bouclier mental commence à avoir des brèches….les genoux couinent, les mollets et les cuisses brulent un peu, mais je me reconcentre et on grimpe à bonne allure…
Ce passage est un peu spécial pour moi, je pense beaucoup à mes deux compagnons d’aventures de 2012, arrêté comme moi au Monument…je pense aussi à Martin, qui de chez lui doit beaucoup penser à nous…je pense à tous ceux qui me sont proches et qui m’accompagnent….je pense à tout ce que j’ai vécu et les efforts que j’ai fait pour pouvoir être la aujourd’hui, et au final, je savoure de passer cette difficulté, je savoure cette revanche et nous voyons  le ravito du Monument arriver (km 92 , 27 heures 18 minutes de course)…..et surtout, cette fois-ci, je continue !Rigolant

 

Partie VI : Je suis un punk a crête

Apres le monument, on escalade l’Aiguille croche et on se croit arrivé….mais rien n’est simple dans cette Montagn’hard…le passage sur les crêtes est compliqué…d’où nous sommes, nous voyons le chemin à flanc de falaise, les crêtes qui montent et qui descendent au loin, et nous sentons le vent qui souffle et le soleil qui tape….

Bon bha…quand faut y aller faut y aller ! Nous trainons nos carcasses sur ces fameuses crêtes, je me concentre sur ma part sur le sentier plutôt que sur la falaise béante sur ma gauche, et j’avance d’un bon pas….Passée mon appréhension première, je profite du paysage et me rends compte  là-haut que je vais réaliser mon rêve de sportif, le paysage est magnifique, le temps est radieux. Je me sens apaisé, serein, heureux….bon j’ai aussi mal de partout, les pieds qui brulent et je suis crevé, mais ce sont des sensations annexes ;)

Regis prend un sacré coup de barre (même un booster au café n’y peux rien, c’est dire !), et c’est avec difficulté que nous rejoignons pour la deuxième fois le Mont Joly et entamons la descente…
Et quelle descente ! Autant à monter, la partie menant au Mont Joly reste abordable avec ses rochers et cailloux, autant à descendre c’est une horreur ! On force sur les genoux, on tente de rester lucide, et on a hâte de terminer cette partie technique….Heureusement, nous croisons beaucoup de gens qui eux, montent,  et qui nous encouragent…des italiens, des anglais, des français, la plupart nous applaudissent et nous félicitent, ce qui ne manque pas de nous faire verser une petite larme…..  « Profitez » qu’ils nous disent…sauf que là, on profite plus de rien on veut arriver, c’est tout !!

On s’approche du but…on va le faire….on termine la partie caillouteuse, et on enchaine pour aller vers la bifurcation, que nous avons passé à l’aller il y a environ…17 heures !!!!
J’harangue Regis pour que l’on se remette à trottiner sur les portions plates…il nous reste 4 km et on y sera….Il s’arrache et se remet à courir, et on descend vers cette improbable arrivée….On y aperçoit Flo, Fab et Nico, tous trois finisher du 60k, qui nous attendent pour nous accueillir…
Nous passons la ligne comme nous avons commencé la course, ensemble….chacun tenant une petite patte de Stie dans la main….

 

Ca y est, c’est fait !

Cette course a été vécu de façon « rapide » pour moi, le trail étant décidément un sport ou le temps ne passe pas comme dans la vraie vie….32 heures d’efforts, d’émotions, de doutes, de partage, d’excitation, de douleurs (et oui..) et de fatigue, et tout ça au final pour…pour quoi en fait ?

Je pense que chacun vit la course à sa façon, mais pour moi c’est une épreuve individuelle qui ne peut avoir de la valeur que si elle est vécue avec et quelque part pour les gens qui me sont proches…
Sans Regis je n’aurai pas terminé, et sans ceux qui m’entourent je n’aurai pas su trouver la force de le faire, de me remettre en question, de m’arracher, de faire taire mes doutes et d’y croire….

J’ai terminé, je suis finisher, et je ne réalise pas encore ce que je viens de faire….ça vient petit à petit, et au final je sais que malgré toutes les épreuves que j’ai traversé pour arriver à cet aboutissement, ce qui me restera au final tient sur deux mots : partage et plaisir !

 

 

19 commentaires

Commentaire de caro.s91 posté le 09-07-2014 à 16:15:39

Bon, je dois l'avouer, tu m'as fait rire dans ton récit, non pas des douleurs physiques que je ne soupçonne même pas, mais par ta façon de les raconter.
En tout cas, bravo à tous les deux. Vous avez dompté la Montagn'Hard 100. Pour moi, ce sera quand je serai grande ! Bonne récupération.

Commentaire de mightygnou posté le 10-07-2014 à 16:53:54

Merci caro.s91!! J'essaie de raconter mes aventures avec le même sourire que quand je le vis ;), tant mieux si ça t'a fais rire !
ET avec de la volonté et de l’abnégation, il n'y pas de raison que toi non plus tu ne sois pas finisher de cette course un jour!

Commentaire de Drill38 posté le 09-07-2014 à 17:19:14

Bravo !

Commentaire de mightygnou posté le 10-07-2014 à 16:55:10

Merci!
J’espère que toi aussi tu arriveras à terminer ton objectif fin Aout ;)

Commentaire de Drill38 posté le 11-07-2014 à 12:01:22

Est ce que la clé serait ton podologue ? Tu me donnerais ses coordonnées stp en MP ? il t'a refait tes semelles en combien de temps ? Merci le gnou ;)La bise à Stie, j'espère qu'il s'est remis de ses glissades...?!

Commentaire de mightygnou posté le 15-07-2014 à 13:54:40

Je ne sais pas si la clé est cette podologue en particulier, mais ce qui est sur c'est que son travail m'a fortement aidé :)(tu as les coordonnées en MP)
Stie s'est bien remis aussi, tout content d’être le 1er hérisson finisher de la Montagn'hard 100!!!

Commentaire de Françoise 84 posté le 09-07-2014 à 17:20:45

Bravo!!!! Tu as vaincu cette fois-ci!

Commentaire de mightygnou posté le 10-07-2014 à 16:55:50

Merci :)
Cette fois-ci je suis en effet arrivé au bout....et ça fait vraiment plaisir !!!

Commentaire de Casidescôtes posté le 09-07-2014 à 18:32:54

Bravo Mec!

Moi avec mon 60km je passe pour une fillette, mais chaque choses en son temps et le 100lm peut être pour plus tard.

Tu m'as fait rêver en tous cas.

BRAVO !!

Commentaire de mightygnou posté le 10-07-2014 à 16:57:03

Merci m'sieur Gary38!
Je ne suis pas sur de te faire passer pour une fillette vu ton excellent temps sur la 60!!
Si tu continues sur ta lancée, la 100 n'attends que toi en 2015!!!

Commentaire de ptijean posté le 09-07-2014 à 20:01:05

Plus loin que la douleur ou plus près du bonheur et pourquoi faudrait-il choisir
Bravo pour ta... votre jolie course qui en amenera plein d'autres

Commentaire de mightygnou posté le 10-07-2014 à 16:58:59

C'est bizarre à dire mais c'est sur qu'a un moment douleur et bonheur se confondent..et pourtant je n'ai pas d'affinités avec le milieu SM ^^
Ce qui est sur, c'est que c'est à deux que cette course a pu se terminer, et comme tu dis ce n’est que le début de nouvelles aventures :)

Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 10-07-2014 à 09:43:59

Un grand bravo pour cette 3ème tentative auréolée d'un succès !!!
Là par contre tu étais dans un monde à part...! :-p

Commentaire de mightygnou posté le 10-07-2014 à 17:00:44

Merci Bouk!!!
Je vais revenir sur des courses plus ..comment dire...tranquille... en Septembre.
On se croisera peut-être de nouveau :)

Commentaire de millénium posté le 10-07-2014 à 11:36:57

bravo ! Belle course , beau récit. Chapeau

Commentaire de mightygnou posté le 10-07-2014 à 17:00:56

Merci :)

Commentaire de Arclusaz posté le 11-07-2014 à 11:49:59

Super !!!

je crois qu'on s'est croisé lors de votre descente du Mont Joly, un peu au dessus du Plan de la Croix . Je montais et vous m'avez demandé combien de temps il restait : j'ai fait exprès d'exagérer en disant 45 minutes en marchant (trop souvent, les gens minimisent et c'est terrible pour le moral). Mais, j'ai eu peur d'avoir eu la main un peu lourde (il devait rester une petite demi-heure) et du coup j'ai culpabilisé !
Bravo pour cette course où l'amitié avait toute sa place.

Commentaire de mightygnou posté le 15-07-2014 à 13:52:18

Merci :)

Je ne sais plus trop ce qui s'est passé dans cette descente ;), mais ce qui est sur c’est que je préfère qq'un qui me dit que l'arrivée est plus loin que la vérité que l'inverse!!!
Il ne fallait donc pas culpabiliser ;)

Commentaire de moutache74 posté le 03-09-2014 à 12:00:04

Bravo , cela me donne une motivation pour l' année prochaine , J ' ais malheureusement abandonné a 17 km de l' arrivée car après le ravito du bolchu il y avait une portion de neige et pierreuse ma jambe gauche c 'est coincé entre 2 rocher et crack le genoux , j' ais boité jusqu' au ravito suivant , entorse du genoux il avait doublé de volume donc rapatriement en 4+4 j' ais une larme a l' oeil.
Quand je lis ton poste je me dis vivement 2015 que je recommence possible qu' on se rencontre ;) et encore bravo, quelle motivation.

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Accueil - Haut de page - Version grand écran