L'auteur : LongJohnSilver
La course : Paris-Versailles
Date : 29/9/2013
Lieu : Paris 15 (Paris)
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Distance : 16km
Matos : Adidas Supernova Glide 4
Buff kikoulol
Objectif : Se défoncer
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En quatre années de course à pied, je signe pour la 4ème année consécutive sur Paris-Versailles. C'est aussi la première course après la rentrée des classes. La course qui nécessite de s'entraîner pendant les vacances, la chaleur caniculaire de Juillet. La première fois, j'ai explosé le chrnonomètre en 1h15'58. Du coup, les deux autres éditions, j'ai emmené des collègues en moins d'1h30 puisque les jambes sont là. Et comme ça je profite un peu plus du paysage.
Cette année, je reviens donc mettre mon ouvrage sur le métier. Objectif: moins d'1h15 (et 1h14'59 est acceptable). Et avec Paris-Versailles, pas question d'aller jouer ailleurs: le profil est bien trop spécifique! Ca semble jouable, mais l'entraînement pendant Juillet-Août n'est quand même pas optimal... Pourtant les séances variées s'enchaînent et j'ai gagné plus d'une minute sur 10km.
Signe que la course à pied subit un fort engouement, les courses parisiennes sont maintenant complètes longtemps à l'avance. Paris-Versailles ne fait pas exception à la règle et il y aura 25000 inscrits bien avant la date limite.
Au petit matin du jour J, le ciel est plombé, l'air humide et la Tour Eiffel est enveloppée de coton. A 8h40, le sas est déjà rempli d'une bonne dizaine de vagues . Je suis en retard!!! Je me rends au stade pour déposer mon sac: et mon étiquette de l'année dernière disait "camion C" - cette année ce sera "camion F". Le stade est vraiment bondé!
Je retourne ensuite à la recherche de mes collègues dans le sas de départ. En fait c'est un mensonge: il faut se donner rendez-vous à l'extérieur du sas. A 9h15, il y a déjà une 20 de vagues (à 350 coureurs/vague, il y a du monde sur le quai). Nous nous engageons à notre tour et patientons en devisant sur la météo, le matériel, la météo, le stress d'avant le départ...
Vers 10h20, c'est notre tour de nous élancer. Nous serons dans la 24ème vague et on annonce de la pluie sur Versailles. Je souhaite bonne route aux collègues et c'est parti pour s'économiser se défoncer.
km 1: 4'04 - hum hum là il va falloir mettre un frein (je vaux en 4'20 et 4'35/km)
km 2 à km 5: on longe la Seine sur du quasi plat, et tout marche bien en 4'25/km de moyenne. Le temps est bien humide.
km 6 à km 8: la fameuse côte des gardes! Encore à fond dans les parties les plus pentues et je tâche de récupérer lorsque la pente s'adoucit (l'inverse de tout le monde ). Un bagnard traîne son boulet sur la bas-côté!
km 9 à km 12: tout au vert, rythme cardiaque stable et vitesse grisante dans les descentes en moyenne 4'30
km 13 à km 14: la fameuse côte du cimetière me fait perdre quelques dizaines de seconde mais je continue de doubler
km 15: on revient à 4'30 mais c'est un long faux plat descendant
km 16: là par contre je peux accélérer, mais le chrono défile défile et je termine en 4'58
En additionnant tout ça on arrive à ... Versailles bon en 1h15'18. Zut je ne passe pas sous la limite de 1h15 mais j'ai eu toute l'avenue de Paris pour voir que ça n'arriverait pas. La pluie annoncée est finie et il reste une bonne partie de l'humidité.
Malgré le fait de ne pas atteindre le bon chrono, pas de déception, plutôt un grand sourire et satisfait de ma course. Cette année une médaille commémore Lenôtre et ses fameux jardins. En attendant mes petits (et grand) camarades, je profite des étirements collectifs: je ne peux que constater ma raideur naturelle.
Même si je la préfère quand le soleil chauffe un petit peu, j'ai encore pris beaucoup de plaisir sur ce parcours varié. Et je n'étais pas le seul car Paris-Versailles reste quand même une course très populaire et accessible.
Et surtout merci à l'organisation, parce que côté coureur, en quatre ans, c'est la grande course de Paris où je n'attends presque jamais (sauf dans le sas, mais les autres aussi )
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