L'auteur : FRANKY08
La course : Courmayeur - Champex - Chamonix
Date : 30/8/2013
Lieu : Courmayeur (Italie)
Affichage : 1185 vues
Distance : 101km
Matos : salomon 3d ultra 2
sac D4 5L
baton D4 alu
chaussette de compression acics
Objectif : Terminer
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Bonjour à toutes et tous,
Un petit retour sur mon expérience : Objectif 2013 = CCC
Préparation mentale (l'envie) 200%
Préparation physique (état d'entraînement) 100%
Préparation matériel = 100 %
Préparation suivi en ligne et encouragements (Famille, amis cet..) 200%
Ca c'est pour mon état avant de partir (seul) car mes potes sont allez au casse pipe (UT4M) la semaine d'avant, il on tous abandonné.
Donc je pars seul pour cette première aventure, bien que j'ai fait une découverte sur l'UTMB en 2006 qui avait pour but de faire ce que je peux pour voir. Résultat, je fait 11h de course 50 km et décide d'arrêter aux Chapieux car (un peu comme la gueule de bois) et un peu la peur de la suite.
Deux copains eux on continuer et se sont fait arrêter a Courmayeur (barrière horaires).
Sur les deux un n’a pas supporté l’arrêt et a mis au moins 2 ans a s’en remettre psychologiquement pour lui c’était (une merde, un moins que rien)
Moi au contraire, n’avait qu’une envie, REVENIR faire un truc ici et ce depuis 2006.
Donc je gratte quelques points pour faire ma demande d’inscription, eco trail de paris (80km), trail du Luxembourg (50 km) et quelques autres de petits formats.
Je m’inscris et j’ai la chance d’être retenu.
Coté préparation.
J’habite les Ardennes donc mon terrain de jeu est la vallée de la Meuse, pas beaucoup de dénivelé important mais on peu répété. Je me fait des sorties divers et variés en cumulant dénivelé de petites portion et entrainement choc fut la 6000D 2013 un mois avant la CCC.
Je me fais chooter à la descente du glacier à la barrière horaire. J’en suis complètement
Responsable car j’ai pris le temps de faire plus de 120 photos et vidéos au glacier et sur la route et puis 15° au glacier et 36° au village on n’a pas envie de redescendre. MDR
Pas grave vu que le but 1er était le dénivelé et que pratiquement j’avais avaler tout.
De retour de la CCC je reprends pendant trois semaines mes entrainements.
LA PREPARATION FINAL
Quelques jours avant de partir. J’ai pris soins de communiquer à mon entourage, mes intentions de faire la CCC et en leurs donnant les infos de suivi de course et je met un lien sur ma page FACEBOOK
https://www.facebook.com/franckrobinet08 (si vous voulez voir des photos de la course) et la encouragements sur encouragements, Famille, amis plus ou moins proche. Je vous garantie que ça vous donne des ailes.
Ensuite préparation du matériel obligatoire ect…
LE DEPART
Mercredi Je pars donc seul de mes Ardennes profonde, mais pas vraiment car je me sens
pousser par mon entourage et attirer pas la montagne avec qui je vais devoir combattre.
Arrivée a Chamonix dans un gite ou je passe la nuit,
Jeudi matin, douche, petit dej, il fait beau il est 9h, la montagne est belle.
J’appel à la maison dire que tout va bien. Je met baskets et tenue footing pour
Aller faire un petit tour au centre ville pour repérer le retrait dossards ect..
Une fois fait je rentre, me douche, je me sent bien, prend mon sac de course avec mon matos obligatoire et vais récupérer mon dossard. 1H30 de file plus tard, contrôle sac passé j’ai enfin mon sésame dossard 6608.
Je suis prêt (YEEES) je rencontre au gite un couple (amis) de parisien traileurs isa et marc qui font aussi la ccc, ont sympathise et ont fini par manger en ville ensemble le soir
Avec leurs amis venu eux pour l’utmb.
Départ pour moi en bus de Chamonix a 6h vendredi et 7H30 pour eux.
DEPART POUR COURMAYEUR (Italie)
Il est 5h45 je monte dans le bus, ont va vers Courmayeur je parle avec pleins de gens gonflé a bloc, quel ambiance.
J’envoi des texto a ma famille qui sont déjà sur le pont l’adrénaline est bien la.
Ma fille me dit que les messages de soutiens fuses de partout et que tous sont derrière moi. Une larme me coule.
DEPART DE LA CCC
Une fois a Courmayeur, on attend patiemment l’heure de départ.
8H45 débriefing de l’organisation, Hymne nationaux des trois pays (France, suisse, Italie) GENIAL on se croirait au JO sauf qu’ont fait parti de la competition.
9H départ de la première vague moi je fait parti de la deuxième a 9H15 trois départ sont donné pour éviter les bouchons et placer les gens en fonction de leurs objectifs.
9h15 pile nous partons.
ALLER MEME PAS MAL ET MEME PAS PEUR ET ENCORE UNE LARME DE BONHEUR COULE, JE PART GONFLE A BLOC ET PRET A EN DECOUDRE AVEC MOI MEME.
Les kilomètres passes et passes sans aucune contrainte, je m’alimente régulièrement en eau de montagne que je puise dans les villages en passant et boit une boisson énergétique pour éviter les carences et habituer le corps a l’effort long coté organisme, je mange aussi du sucré et du salé et j’ai rangé mon tel pour éviter les photos et perte de temps inutile je me connais, quand je commence je n’arrête plus MDR
Je veux prendre de la distance avec les barrières horaires, je veux 1 h30 devant moi.
Nous montons donc la tête de la tronche (alt 2571M), refuge Bertone et bonati a allure régulière bien que l’on sente l’air frais et l’altitude peser sur les bronches.
Aller on redescend.
Arrivé a ARNUVA (alt 1786M) a 14H47 pour une barrière a 16H15 donc impeccable
Pause 30 mn environs.
Monté du grand col ferret, la peule et Praz de Fort sans encombres particulier en plus il fait beau, je tempe ma casquette régulièrement dans les ruisseaux que s’ecoule de la montagne, ça fait un bien fou.
Arrivée à LA FOULY à 18h14 pour une barrière à 20h00
Pause ravito et je décide de me changer pour préparer la tenu de nuit (arrêt 35mn)
Le but est de me faire une pause (micro sommeil de 15 mn à Champeix)
Arrivée à CHAMPEX à 21H12 pour une barrière à 23H15
Je mange, soupe, du sucré, salée pour varier et micro sieste de 15 mn (arrêt total 45mn)
Enormément de monde, beaucoup de temps perdu a faire la queue pour manger et trouver ou dormir un peu. Je repart gonflé a bloc. Je me tape bovine d’un trait sans aucun arrêt et descend pour arrivée a trient en courant a la frontale tout le temps, rien ne peu m’arrêter je suis poussé par ma famille et les gens qui me suivent via le net. Je double tout le temps, les coureurs doivent ce demander d’ou il sort celui la ?
Arrivée à TRIENT à 1H10 pour une barrière à 3H30
je déboule dans trient vitesse grand V je doit arriver a 14 ou 15 km/h, les gens m’applaudissent même les coureurs devant moi se retourne pour voir ce qui se passe. MDR je suis acclamé comme une vraie vedette. Je passe de 1282eme a Champeix a 1023 a trient.
Je reste a trient 10mn je boit mange une banane recharge et repart aussitôt.
Gros coup de mou en montant vers Catogne, hé oui fallait bien que je paie mon excès
Précédant, je ralenti, je suis en hypo et j’en suis bien conscient, je suis en altitude.
L’altitude, le froid, l’hypo. Pas top tout ça je m’arrête a plusieurs reprise mais pas longtemps car je ne veux pas me refroidir, je m’alimente en sucre rapide (lait Nestlé) je repart tout doux et progressivement l’énergie du début reviens. Je descend maintenant vers Vallorcine, doucement car la température est négative et ça glisse le sol gèle pas endroit et les gens tombent et moi presque a plusieurs reprise donc pas de risque inutile.
Arrivée à VALLORCINE à 4H48 pour une barrière à 7h
La ravitaillement, soupe chaude, thé, barre énergétique et comme stratégie, je fais ce que je m’étais dit donc, micro sieste de 15 Mn avant de gravir la dernière montagne 900D+
Arrivée au col des Montets, nickel et tête aux vent impeccable, je me permet meme quelques arrêts photos, vidéo et discute avec un coureur.
Je redescend vers la FLEGERE et la au lever du jour, des bouquetins, je prends quelques photos et vidéos (encore et oui c’est tellement beau et c’est quand même un moment rare).
Arrivée à LA FLEGERE à 8h52 pour une barrière à 10h20
J’arrive a LA FLEGERE sous le soleil levant sur le mont blanc c’est magique, je regarde ma montre, il reste 1 heure de descente tranquille avant l’arrivée, ce qui fait 10h donc
Je décide de me changer en vêtement, sec et me ravitailler tranquillement avant de descendre. Je repart pour choisir une arrivée a 10h30 car a cette heure il y aura encore plus de monde a l’arrivée, je descend en trottinant gentiment, je partage avec des coureurs des échanges concernant la course ect..
Trop cool, je me laisse volontiers dépasser par pleins de coureurs énervé et presser d’en finir, moi pas je savoure et me charge en adrénaline avant d’arriver dans cham, j’entend la musique, croise pleins de touristes qui nous applaudisses et nous encourages, c’est GENIAL.
Arrivée à CHAMONIX à 10h33 pour une barrière à 11h45
Entrée dans la ville, l’AMBIANCE est bien la ! je m’arrange pour laisser passer les coureurs présent afin d’être le plus isolé possible afin d’arrivée seul sur la ligne de fin.
Je parcours cham avec une énergie sans limite pensant a ma famille, mes amis qui derrière leurs ordi suive mon parcours, les gens hurlent « BRAVO FRANCK, SUPER »
Dernière ligne droite, musique a fond, photographes et organisateurs m’attendent le speakeur annonce mon arrivée au micro, me serre la main et me félicite, Mme Poletti la directrice de course a son tour viens me voir pour me féliciter, j’en profite pour faire une photo en sa présence et la une larme coule, je pense a mes enfants, ma femme qui mon beaucoup encourager et aussi en particulier à deux de mes amis sportifs (Stéphane et Jean-Claude) décédé juste un an plus tôt, car il aurais été je le sait les premiers a m’encourager voir être sur la course avec moi.
Pour résumer, pour ce genre d’épreuve,
- l’entrainement et important mais pas que.
- l’alimentation avant, pendant (regulirerement) et après la course (le plus varié possible sucré salé)
- le matériel et aussi important (a testé avant lors de l’entrainement)
- Le soutien de ces proches et amis très important (moteur)
- Le mental primordial (concentration du moment présent)
Dans ma tête rien ne pouvait m’arrêter pour aller au bout de la course, j’aurai pu faire l’UTMB l’état d’esprit serait resté le même, a aucun moment le doute ne c’est installé.
- La patience (a vouloir aller trop vite on se brule les ailes)
Dans les cols a gravir ou les endroits plus technique j’ai adopter la sérénité. Le calme, doucement mais surement la sagesse prime sur le reste.
Pour terminer, je suis fier de dédier cette course a ma famille et de leurs montrer que la persévérance est la clef de la réussite et que dans la vie tout peux s’acquérir, si on ne réussi pas la première fois ont se relève et ont repart au charbon (on perd une bataille, pas la guerre) et aussi a mes deux amis Stéphane et Jean-Claude, c’est pas grand chose mais c’est ma façon personnel de leurs rendre hommage.
Course, ravitaillement extraordinaire avec overstim’s en partenaire, organisation, bénévoles, génial, coté perso, j’ai maitrisé ma course d’un bout a l’autre sauf le petit coup de mou, mais c’est de ma faute, donc j’en connais le pourquoi, pour le reste, la préparation physique, matériel, alimentation, mental, déplacement, hébergement, préparation de la course, gestion du temps, les pauses, les micros sommeil et l’arrivée QUE DU BONHEUR
Voilà l’an prochain si tout va bien UTMB avec même technique si possible.
2 commentaires
Commentaire de sabzaina posté le 08-09-2013 à 14:28:54
Et bien dis donc, tu m'impressionnes avec ta gestion de course parfaitement maîtrisée.
Tu dors 15' et hop tu repars, ça c'est du vrai contrôle...
Récupère bien et bonne continuation
Commentaire de FRANKY08 posté le 08-09-2013 à 18:30:33
Slt, Merci pour ton com, en prenant le temps d'analyser et de réfléchir a ton organisation,tout le monde peux le faire, apres bien sur il faut, s'entrainer, avaoir le materiel adapter et testé avant la course, l'alimentation aussi et les parametres les plus importants c'est l'envie et le soutien de tes proches et amis pour le mental.
bien amicalement.
F.R
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