Récit de la course : Les Foulées Dammartinoises - 10 km 2013, par nouvion

L'auteur : nouvion

La course : Les Foulées Dammartinoises - 10 km

Date : 14/7/2013

Lieu : Dammartin Sur Tigeaux (Seine-et-Marne)

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Distance : 10km

Objectif : Pas d'objectif

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matin chaud à Dammartin-sur-Tigeaux

C’est dans la vallée du grand Morin, bien connue des randonneurs, des cyclos et des amateurs de nature en général, que je viens ce jour de fête nationale, participer à un 10 km. Plus précisément, au cœur du sympathique village briard de Dammartin-sur-Tigeaux à 45 km à l’est de Paris. Ici c’est bien vallonnée, mais je ne suis pas surpris pour y être passé pas mal de fois à vélo, je connais la difficulté. Depuis le début de l’année, je n’ai guère fait de course avec autant de dénivelé et ça risque d’être un peu compliqué pour moi aujourd’hui. Je mets le chrono entre parenthèse, l’objectif sera de se faire plaisir, d’autant plus que la chaleur commence à se faire sentir.

Le parcours, une boucle de 5 km à faire 2 fois. Le départ est situé au ¾ de la principale difficulté, une côte bien raide, d’environ 300 mètres dans le village. Un peu après le départ, on prend la D20 en direction de la sortie du village pour un long faux-plat montant en ligne droite. Ensuite on prend à droite sur la route de Mortcerf, puis encore à droite une petite route en descente. Un 3e virage à droite nous fait prendre un léger faux-plat montant qui nous ramène sur la D20 que l’on prend cette fois-ci dans l’autre sens en descente, en direction de Tigeaux, jusqu’en bas de la localité. Là une nouvelle bifurcation à droite, où est situé le ravitaillement en eau, nous ramène par les rues du village en légère montée, jusqu’à la côte du départ. L’arrivée est située 200 mètres après cette difficulté.

Le départ est commun avec la course des 5 km, on est un peu serré et au coude à coude, mais ça se décante rapidement. Je me retrouve derrière un…lapin coureur (accompagnée de sa lapine que je viens de doubler), pantalon de ville très seyant (mais j’imagine pas bien pratique), grandes oreilles au vent pas très aérodynamique. Mais notre lapin porte bien son nom puisqu’il me file rapidement sous le nez à un rythme effréné. Sur la D20, je me retrouve juste derrière Ixel Sanchez du club de bussy (bsga), elle part prudemment sur ce 1er km, mais elle-aussi me laisse sur place peu après, elle terminera 4e féminine (2e sénior). Je perds d’ailleurs plus de places que d’habitude sur cette 1ère boucle, peut-être le départ commun avec les 5 km, mais plus vraisemblablement un manque de pratique sur ce type de circuit qui monte et descend. J’essaye de gérer au mieux et ne m’accroche pas aux foulées de ceux qui me dépassent. Je saute sur le 1er ravitaillement en eau pour me rafraîchir, je cherche sans arrêt l’ombre car la chaleur fait déjà souffrir. Le retour dans le village se fait prudemment jusqu’à la côte. Je monte celle-ci comme je peux, j’essaye de ne pas me mettre dans le rouge, mais c’est très difficile vu la pente (je ne vais pas marcher quand même !). En haut, je repars pour la seconde boucle, après un tel effort je me serais bien dirigé tout droit vers l’arrivée, ouf ! Dans le faux-plat de la D20, Olivier Issembert que j’avais doublé au km 2 me passe, on fait la montée ensemble puis je repasse devant. J’accélère un peu dans la descente et dans le faux-plat qui suit, je double Mickaël Guillot autre membre du bsga. Je me dis à ce moment là, qu’un top 50 est peut-être possible, mais je ne sais pas encore que j’en suis déjà loin. Au km 8, je passe devant Pascal Victor lui aussi du bsga (décidément Bussy s’est déplacé en nombre aujourd’hui), puis peu après c’est un autre concurrent (qui finira non classé (?)), qui me double à son tour. Dans la dernière côte, Mickaël Guillot me repasse, j’essaye de le suivre mais je suis déjà à fond. Arrivé en haut il faut maintenant récupérer... accélérer pour l’arrivée. Pfff, plus de force ! Jusqu’à ce qu’on m’avertisse que quelqu’un me rattrape, ça me remotive et je finis à fond (finalement il me restait un peu de force). Ouf ! Le concurrent arrivé derrière moi me félicite, c’est Olivier Issembert qui essayait de me rattraper, lui aussi a tout donné visiblement.Voilà une belle course agréable à faire…et à refaire. La prochaine fois, j’essayerai quand même d’ajouter du dénivelé aux entraînements pour être plus à l’aise.

Temps final : 43’22’’ – 63e/186.

Les vainqueurs sont l’éthiopien Tura Kumbi Bechere du PUC chez les hommes et Frédérique Fisel du PAAC chez les femmes.

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