L'auteur : Sebornard
La course : La Foulée du Foussa
Date : 24/3/2013
Lieu : Rognes (Bouches-du-Rhône)
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Distance : 12km
Objectif : Pas d'objectif
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Dimanche matin, apres une semaine de tergiversation, je décide d’aller a Rognes plutôt que de faire les 10 k de Hyères. Bien que qualificatif, le vent annoncé et la pluie, ajouter à cela 100k allé et retour, le choix est fait.
Il pleut de toute façon ici aussi, mais j’ai besoin de faire une course, je manque de rythme.
Départ 10h, ce qui laisse le temps de se préparer, un pti dej, et hop, dans la voiture. Trouver une place semble aussi difficile que de faire 30minutes sur 10, mais en cherchant, on y arrive (alors qu’en s’entrainant, 30‘reste inatteignable L).
Direction la salle des fête, les inscriptions, le dossard et le tee shirt (entre nous soit dit, complètement pourri c tee shirt, mais 5euro l’inscription, on ne fera pas la fine bouche).
Je retrouve Didier et Patrick.
Nous partons nous échauffer ensemble sous la pluie, reco du dernier kilo, en cote.
J’ai déjà fait cette course, sous un ciel couvert mais sans pluie et le sol n’était pas détrempé, les partie dans la boue vont être du pur plaisir.
Ma tactique ne pas partir trop fort et suivre Didier, si possible jusqu’au bout, je suis avec ou devant sur la piste, mais en course, il a du rythme et pas moi, et un mental a toutes épreuves…
Le coup de pistole est donné, je part avec une sensation de facilité, on ne part vraiment pas vite, 1er et deuxième kilo en descente, 3’10 et 3’25, Didier est a coté, puis passe devant, je m’accroche mais il prend de l’avance, nous sommes 6 et 7. Je laisse un peu partir mais dans les fait, je ne peu pas suivre, le parcours remonte, et bien que je ne sois pas mal, je ne peux le suivre.
Le parcours est exigent, avec environs 40% route et 60% chemin, avec la pluie je devrais dire 60% piscine.
Bref, une belle succession de montés et descentes dans des chemins ou la boue glissante nous obligent à passer sur les cotés. Je pense aux coureurs du font qui n’auront pas d’autre choix que de courir sur cette boue, densité oblige. Nous arrivons au 6eme kilomètre en 22’ minutes environs, après m’être fait doubler par 7 – 8 coureurs, je stabilise, mais sen quand même revenir un autre concurrent. Il y a une flaque d’eau a ce moment, je devrais écrire une marre, j’ai mis le pied au débit de cette flaque parce que je n’ai pas anticipé et n’ai pas voulu m’arrêter pour la contourner, au finale c’est un troue, je m’enfonce jusqu'à genou !!! Mon poursuivant m’ayant vu ne fera pas la même erreur.
Il me double quelques centaine de mètres plus loin, a la faveur d’une descente en bitume, je n’arrive plus à avancer, le tracé bien que superbe n’est pas pour moi avec un temps pareil.
Je me rentre malgré tout dedans, en forçant pour ne pas perdre trop de temps par rapport a ce coureur.
La route s’élève est aux environs du 8,5, je sens comme un second souffle, je remonte a toute vitesse sur ce coureur, et le dépose comme s’il marchait. Je pense que, même si je suis en train de me rentrer dedans, il est lui en train d’exploser.
Je lui mets quelques dizaine de mètres et ai vraiment l’impression de revenir sur celui qui est devant. Même s’il est trop loin pour espérer le reprendre, je m’accroche et met tout ce que j’ai. Kilo 10 en 39 minutes, ce qui n’est pas si mal vu le parcours et le temps.
La route s’élève encore un peu plus, avant de tourner sur un chemin, plein de boue cela va sans dire.
Kilo 11, et la fin du chemin d’ici quelques 10aines de mètres, j’ai l’impression de marcher, je suis plié en deux tellement les appuis sont difficile et les jambes durent. Je sort du chemin, il reste les quelque centaines de mètres que j’ai reconnu avec Didier et Patrick., je ne fais que me retourner pour voir ou est mon poursuivant, il n’est pas mieux, mais cette longue cote qui n’en fini pas me fait craindre d’être repris. Le replat, la ligne d’ici 200 mètres, je la franchi, HS, mais content, bien que Didier ai fini en moins de 45, et moi en 47’20, il m’a explosé, je suis 13eme.
Le premier, que je ne connais pas mais qui est de mon club me félicite, ce n’est pas tous les jours que les champions s’attarde sur les coureurs lambdas.
Patrick fini a 1 minute derrière moi, ouf il était temps pour moi d’en finir.
Bref, belle course, parcours exigent, mais très bien.
A l’an prochain.
Seb, Agitateur d’orteils depuis 1997.
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