Récit de la course : Trail du Champ du Loup 2006, par La Tortue
L'auteur : La Tortue
La course : Trail du Champ du Loup
Date : 23/4/2006
Lieu : Chantonnay (Vendée)
Affichage : 2885 vues
Distance : 28.5km
Matos : trail NB 706
t-shirt MC kikourou
short de plage
Objectif : Terminer
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un p'tit trail rigolo
Yo les gamins et les nase bean !
Toujours à la recherche de dénivelés et de kilomètres, je devais faire ce dimanche le trail des Sangliers près de Rennes. Je l’avais fait l’an dernier et j’avais trouvé que c’était une bonne prépa. Seulement, je ne sentais pas d’attaque d’affronter seul les 55 bornes après le marathon de Nantes et le Raid de l’estuaire couru dernièrement. J’ai donc cherché sur le net, une course de remplacement dans le coin. Mon choix s’est porté sur le trail du Champ du Loup, près de Chantonay en Vendée, à 1 heure de chez moi. 28,5 km et 800 m de D+ estimés ?! Le tracé annonce pas mal de petits coup de cul de 100 ou 200 m entre 12 et 50% : les cannes vont encore bosser ;-) objectif : faire de la bosse et rentrer aux alentours des 3 heures.
Après une soirée avec des vieux potes du volley (on y a pas bu que de l’eau), je me retrouve un peu hagard et pas super vaillant au départ. A près une boucle de quelques centaines de mètres, nous repassons devant le podium de départ pour attaquer d’emblée un joli mur de 200m. pfiout ! comme d’hab, je me suis pas échauffé et tout suite je décide de marcher car j’ai les cannes encore toutes mollasses. Le résultat est immédiat, je me retrouve dans les derniers ! comme d’hab, quoi !
Le parcours rentre alors dans les sous-bois sur des petits sentiers rigolo qui montent et qui descendent tout le temps et qui serpentent ! même si je suis loin d’être chaud, je trouve ça rigolo. A peine ½ heure qu’on est parti à ce petit train que j’entends un avion qui se pointe. En fait, il y a aussi un 9 et un 17 km dont le départ a été donné après nous et dont nous partageons le parcours. C’est AMHA une connerie d’avoir fait partir le 28 d’abord, car les rapides du 9 puis du 17 viennent buter sur des GPAO comme moi et il est évident que ça les ralenti sur ces sentiers étroits où même en se poussant, il leur ai difficile de doubler. C’est assez perturbant aussi pour moi, gros lent, car j’ai tendance à me laisser entraîner dans un rythme un poil rapide. Km 5 = 29’, trop rapide, mais c’était assez roulant donc, no stress !
Du 5 au 10, le parcours est vachement plus dur avec des successions de toboggans et des sentiers assez cassants, mais c’est génial. Pour ceux du 9 km, on repasse devant la zone de départ, pour eux c’est l’arrivée, pour les autres, on part cette fois plein sud sur un plateau. Km 10 = 1h02, j’ai ralenti, mais vu le terrain, c’est normal et y’a pas le feu.
La portion suivante sera la moins fun du parcours avec quelques plats et lignes droite sur ce plateau dégagé. Rien de bien grave cependant, et on ne voit décidément que très rarement le bitume. Km 15 = 1h31. Je commence à être pas mal au niveau du rythme mais j’ai déjà mal aux cannes. Je rattrape un gars sympa avec qui je fais un bout de chemin, mais que je décramponne doucement sans m’en rendre compte. Arrive alors la partie la plus belle mais aussi la plus difficile du parcours, toujours dans les bois et au bord d’un très joli lac. C’est là que se trouvent les raidillons les plus vaches ! 50% pour certain, je m’accroche à la main courante et je pousse tant que je peux sur les cannes mais c’est dur. En haut d’un méga raidillon, se trouve le km 20= 2h05 ! pfiout, plus que 8 km, ça tombe bien, je commence à tirer la langue. Mais comme le parcours redevient un peu plus roulant et que j’ai du monde en point de mire, j’allonge un poil la foulée et sans m’en rendre compte je me grille doucement. Km 25 = 2h38, je rattrape toujours des gars. Allez plus que 3 km, ho hisse la grosse tortue, maintenant c’est le moment de s’arracher. Voui, mééééééé ! j’ai plus une goutte de mazout dans le réservoir, et le parcours que je pensais assez cool au bord du lac pour finir est un véritable casse pate, avec des montées et descentes incessantes de pentes bien raides avec même pas mal de petits escaliers en rondins. A ce rythme là, le gars sympa que j’avais décramponné vers le 17ème km revient sur moi et me dépose comme une vieille bouse de vache. Rha, pfout ! j’ai les cannes dures et il fait chaud, trop chaud (c’est en fait la premire course « chaude » de la saison), et surtout, j’ai pas envie de me blesser sur une course de préparation pour gagner 5’ à l’arrivée. Bon, allez, 3 bornes, c’est quand même pas la mer à boire et je fini quand même par arriver en 3h03. Pas essouflé du tout mais les cannes complètement en ruine. Comme souvent, les GPAO arrivent dans l’anonymat général, car ce sont les podiums. Bof ! pas grave, j’ai l’habitude.
T-shirt, étirements sommaires, ravito, je ne m’éternise pas et je file à la maison, car je suis de barbecue (premier de l’année et au jardin en plus ! yes !).
Bilan : c’est un superbe parcours que je recommande à tous ceux qui veulent un p’tit trail bien casse pattes et assez nerveux. Il y a très peu de bitume et j’ai beaucoup aimé les petits ruisseaux, les rivières et les lacs. La signalisation était parfaite et la sécurisation des carrefours routiers aussi. Une course vraiment à faire. Deux petits bémol, le fait de se faire doubler pendant 14 bornes par ceux du 9 et du 17, même si ce sont surtout les rapides qui sont gênés et l’indifférence totale des bénévoles sur le parcours et à l’arrivée. Pas un encouragement, pas un bravo ! Dommage !
Allez, dans 8 jours, on se fait le trail de St Naz, avec mes potes zanimos nantais. Ce sera le premier trail du bigorneau et avec un peu de chance, on va réussir à mettre l’ourson à la mer ;-))) Après ce sera ENFIN, les pèlerins ! yesssss ! je vais revoir la babar, le poc et le papynou et d’autres zanimos encore. Après plus de course jusqu’au cro-magnon, mais que du vélo et des escaliers ! y’a ka fokon !!!
Kenavo, les poteaux !!!
bien amicalement
La tortue...
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