Récit de la course : Les Foulées d'Automne - 10 km 2012, par pierrot34

L'auteur : pierrot34

La course : Les Foulées d'Automne - 10 km

Date : 18/11/2012

Lieu : St Jean De Vedas (Hérault)

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Distance : 10km

Objectif : Pas d'objectif

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Les Foulées d'Automne: sous l'heure, ça passe encore!

 

 

   J’avais dit : « S’il pleut, je ne cours pas ! ». Eh bien c’était un peu juste, avec un ciel couvert et nuageux ce dimanche matin 18 novembre, mais je suis parti vers St Jean-de-Védas, pour le 10km des Foulées d’Automne et une fois parti, le sort en était jeté ! Deux gouttes d’eau et pas de grand froid, cela devrait aller. 1,20g de glycémie au réveil : idéal.  La pompe va alors envoyer 7 unités d’insuline rapide pendant le petit déjeuner, normal, avant d’être décrochée en arrivant à St jean.

 Parking d’Aldi, à 200m du départ-arrivée et de la place centrale très animée déjà à 8h30. Des barnums partout, des tables, des flèches pour les préinscriptions, 5 et 10km, les inscriptions, les enfants…on s’y perd un peu mais finalement on s’y retrouve avec mon nom bien enregistré. 6€ : c’est sans doute la course la moins chère de l’année. Mais on verra que ce sera peut-être justifié….

Avec l’échauffement et les prises de vue, le moment des rencontres arrive. Un amical salut à Philippe sur le podium d’Hérault Sports ; les copains de mon ancien club de Villeneuve, qui me présentent une nouvelle recrue, Rémi ; Alain, grand animateur du MAM, à Villeneuve toujours, sa femme, Aïcha, que je connais depuis 15 ans, qui faisait son premier parcours après le marathon de Montpellier ; Jean-Marie Garcia, président de Gignac, cette fois accompagnant des enfants ; Louis Barbiero, le vétéran sétois bien connu ; puis Maryse Goudard, la célébrissime vétérane de nos courses du dimanche, puis en même temps, les copains du « Marathon Sétois ». C’est alors Maryse qui nous prendra tous les quatre, Alain, Thibaud et Xavier, les deux premiers courant le 5km et Xavier et moi étant sur le 10, avec mon maillot du « Marathon Sétois », que j’étrenne.

Les 4 Sétois: 2 sur le 10 et 2 sur le 5.

 

 Après les deux courses pour enfants,

Les enfants, bien encouragés par Philippe Panetta, sur le podium

 

les queues aux inscriptions sont toujours aussi longues. Le départ sera alors retardé de quelques instants. La pena du jour envoie du son. Rien à voir avec  la musique de chambre mais ça remplace la gaieté des rayons du soleil absent.

 

La pena, pour l'ambiance de fête

 

  La foule s’épaissit. Les coureurs des deux distances se rassemblent. Le départ est enfin donné. Il nous faut marcher sur une centaine de mètres avant de pouvoir faire les premières foulées. A vue d’œil, nous sommes bien entre 300 et 400 en tout. Parcours en ville, zigzags, puis on s’achemine vers le Terral. C’est là qu’au 2è km j’entends « 10.17 » à la question d’un voisin, « quel temps ? ». Aïe, moi qui voulais partir doucement, je suis au rythme de 5.08 au km, celui que j’ai terminé au sprint de l’entraînement du lundi avec Alain, qui m’y avait poussé.

 

 

Devant moi...

   Je vais alors garder mon rythme, sans jamais pousser, en ralentissant dans les montées-il y en avait quelques-unes !- et même en marchant deux ou trois fois.

Et derrière....


 

Pour souligner l'excellente ambiance qui règne toujours à St Jean-de-Védas et parmi l'équipe de Dominique, "le Président"(que je n'ai pas vu ce dimanche, je le regrette), je voudrais donner un coup de chapeau (ou plutôt, de casquette) aux signaleurs, qui applaudissaient même les "lointains" comme moi et aussi ceux qui par leur autoradio, diffusaient aux carrefours quelques bons vieux airs d'accordéon. Un point de gaieté supplémentaire, qui ne gâche pas la course, bien au contraire.

 

 Des points de mire impossibles à rattraper, un verre d’eau au Terral, avant de redescendre sur la longue ligne droite qui remonte vers le stade et la ville est là, où j’entends sonner 11h à l’église. Partis après 10h, ça devrait le faire, au-dessous de l’heure. Le tour de la place, avant l’arrivée est le plus long !!!

  Alain est là qui m’accueille après la ligne pour me dire que je suis dans les « 56 ». Bon, si je suis sous l’heure, c’est l’essentiel. Thibaud et Xavier nous rejoignent, ravis de leur performance. Ah ces jeunes, ils en ont de la chance !

Alain est 39è en 20.35 sur le 5km et Thibaud 49è en 22.28 ; Xavier est 43è sur 359 en 39.51 et Pierrot34  283è en 56.53 sur le 10km.

 Ah, ces sacrés chronos! Plus besoin de ça, moi!!!!

 Mais, une fois passé la ligne, le temps de prendre au vol une photo du ravitaillement de l’arrivée et voilà qu’en m’approchant des tables….elles sont vides ! De l’eau. Quelques morceaux de sucre et un fond de bouteille de Coca et c’est tout, alors que les tables débordaient de bananes, pain d’épices et oranges avant le départ. 

Comme au Biafra. Plus rien à manger à l'arrivée. Bon, on ne va pas chipoter. C'est la rançon du succès! 

 

 Mon explication donc : l’organisation a été débordée par le nombre d’inscriptions  (presque 500, finalement)-d’où les queues avant le départ aux inscriptions- et à l’arrivée, les quantités de ravitaillement prévues ne suffisaient pas. D’où le fait qu’il valait mieux payer 6€ que plus…. !!!

 Je serai à 2,29g de glycémie en rentrant à la maison, d’où le fait que le Coca m’a fait remonter, ou qu’il y a eu un autre problème, ce sont parfois les mystères du diabète !

Ce lundi, 6km en marchant, avec culture physique sur parcours santé et « urban training » à la mode Alain Rosselli, sous un soleil sétois extraordinaire revenu et au bord d’une Méditerranée radieuse et voilà que ça me donne envie de faire les 20km de Montpellier dimanche prochain. S’il fait beau, comme toujours !

 

 

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