L'auteur : saimonnn
La course : 6666 Occitane
Date : 2/6/2012
Lieu : Vailhan (Hérault)
Affichage : 1777 vues
Distance : 60km
Objectif : Terminer
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Au vu de l'échéance de fin août, il me fallait trouver quelques courses pour préparer la CCC (100 km et 6000 m de D+).
Je profite donc de la proximité géographique de la 6666 occitane et de sa position idéale dans le calendrier pour me tester sur des distances longues.
Je m'inscris donc en relais avec mon beauf (JP) avec qui je fais la CCC avec 60 km à faire chacun. Je m'autodésigne pour faire la nuit (c'est le point qui m'inquiétait le plus en vu de la CCC) et je lui laisse la journée, il pourra découvrir le Caroux comme ça ;).
Donc vendredi, après le boulot, départ de Montpellier vers 20h, pour Lamalou pour récupérer la chambre d'hôtes et après hop on va récupéré les dossards à Vailhan. Arrivé vers 22h30, on récupère les dossards, je m'équipe et je vais m'imprégner de l'atmosphère autour du départ. Là, les concurrents du Grand Raid Occitain (GRO) passent, ils viennent de finir les 33 premiers km, il leur en reste 118 ;).
Vailhan Faugères (18km 900 de D+)
Après le traditionnel briefing, (selon Antoine Guillon, le 43 premiers km sont roulants et permettent de s'amuser), départ à 0h00 par un tour dans le village et une première montée pour étirer le peloton. Je pars tranquille, mon but est d'être régulier. Ensuite on continue direction Faugères entre sous bois, piste et chemin plus large. Le parcours est vallonné mais sans gros dénivelés. Après 2h40, arrivée à Faugères, un arrêt éclair (2 à 3 mn), je repars pour 23 km juqu'au prochain ravito. Là, la course commence vraiment avec le pic de Tantajo et le pic de la Coquillade.
Faugères Lamalou (23 km 1100 de D+)
La première partie passe par le moulin de Faugères et continue jusqu'au pic de Tantajo. Cette partie est très sympa sur des petits singles très joueurs, le dénivelé ne me fait pas trop mal, les montées sont assez régulières. Après le pic de Tantajo, on redescend droit dans la pente jusqu'à la route Hérépian / Pézenas.
Le moulin de Faugères à la lueur de la frontale
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La seconde partie continue avec des montées interminables droit dans la pente, on croise des chemins mais on en profite toujours pour monter au plus court (aïe les cuisses). Je souffre pas mal, insulte les gentils organisateurs de nous vouloir tant de mal (enfin on ne m'a pas forcé à m'inscrire non plus). Les km semblent de plus en plus long, on monte un long moment, un petit replat , une mini descente et hop on remonte droit dans la pente ! Finalement le jour se lève (vers 6h) et enfin j'arrive au pic de la Coquillade.
Maintenant 7 km de descente jusqu'au ravito de Lamalou. Là un gros mal de bide se fait sentir (point de coté ou estomac en vrac ?) j'ai du mal à courir dans la descente, je suis plié en deux. A posteriori je pense que je n'ai pas assez mangé pendant la nuit. Dans la descente, j'appelle JP pour qu'il me rejoigne à Lamalou , on se retrouve à l'entrée de Lamalou et on fait un bout de chemin ensemble jusqu'au ravito. Il est 7h05.
Arrivée à Lamalou |
Là, de nouveau, un arrêt express, un peu de coca, des tucs, des raisins secs et hop je repars.
Lamalou Colombières (15 km 800 de D+)
Comme d'hab, on monte droit dans la pente ;) On monte 700m de D+ en 3km. La première partie ne se passe pas trop mal jusqu'à la fameuse remontée de piste de VTT.
Si vous n'avez jamais fait ça,voilà la recette :
Vous prenez une piste de VTT de descente
Vous prenez des traileurs
Vous leur faites remonter toute la piste de VTT.
En haut, normalement, ils sont cuits à point ;)
Arrivée en haut, je suis rincé, il m'est plus possible de monter le moindre D+. On passe ensuite par le hameau de Madale, là un paysan regarde les coureurs passer et doit nous prendre pour des fous (il a totalement raison). Un petit faux plat et on finit par 100 m de D+ avant les 4 km de descentes sur Colombières. 4 km de voie romaine pavée, j'en ai mangé du caillou, il est vraiment difficile de courir là dedans surtout après 55km, je descends comme je peux. J'arrive dans le village et là, cerise sur la gateau, une petite centaine de marches d'escalier pour se finir les cuissots. Heureusement le ravito arrive juste après.
JP m'attend avec impatience, on va pointer et hop il part ;). Moi je goûte enfin à un repos bien mérité. Il est 10h15.
Je profite de la suite de la journée pour encourager et soutenir JP qui va souffrir de la chaleur (plus de 30°C) comme beaucoup de concurrents. Il finira bien rincé avec quelques kilos en moins à 22h15.
Pendant ce temps là, j'en profite pour me rafraichir dans l'orb. |
On a eu notre compte. On rentre à Montpellier à 0h30 et hop au dodo, ça fait 42h que j'ai pas dormi.
Bilan :
Trucs à améliorer :
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