Récit de la course : Transju'Trail - 36 km 2012, par marcus 39

L'auteur : marcus 39

La course : Transju'Trail - 36 km

Date : 3/6/2012

Lieu : Morez (Jura)

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Distance : 36km

Matos : Salomon XA pro GTX et batons monobrin One Way

Objectif : Pas d'objectif

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Un point précis, sous les tropiques…

 

Bon, on ne va pas ergoter, après un transjurassienne 2012 assez dantesque, l’autre gros événement transorganisation 2012 n’a pas été mal non plus niveau météo : transjutrail 36km sous une pluie continue mais plus ou moins violente, un peu de vent (surtout sur la fin)…

Ambiance tropicassienne donc : pas trop de pluie la veille mais de bonnes averses et même de la grêle dans la nuit, le tableau est planté : cet transjutrail sera pluvieuse ou ne sera pas…Et perso, vers 5h30 du matin, je suis bien content d’être encore sous ma couette au lieu de commencer à courir comme l’an dernier sur le 72km…

 

Mais revenons au commencement : comme l’an dernier, je me suis fait embringuer pour participer à cette course locale. Ça tombe pas trop mal dans ma prépa ultra de l’été…Donc ben ya plus ka…

 

9h, arrivée tranquille à Morez pour voir passez les premiers du 72km...Pas besoin de s’embêter avec des navettes d’avant course pas trop cool pour une bonne partie des coureurs…dossards, préparation, ultime question sur l’équipement (on annonce très mauvais temps au sommet de la Dôle, qui pourrait être chunté). J’opte pour le KW dans le sac…

9h30, c’est parti dans le rue de Morez. Départ tranquille avec mon amie Anna (que je croise aussi les mercredis sur le tour du canton de Genève, mais plus vite). Je ne cherche pas à me placer avant la grimpée de roche brulée : je me connais, toujours des sensations moyennes dans les premiers Kms, surtout quand ils montent. Donc, je prends un tempo que je garde dans toute la montée, les bâtons en activité (mais mal aux mollets…).

Sur la partie haute, je commence à me sentir mieux et à recourir en montée. Puis on file vers les Rousses, mais on commence à se prendre la pluie : j’enfile le KW que je ne quitterais plus.

Je double un petit peu de monde et encourage les gens du 72, très reconnaissables à leurs taches de boue sur le bas des jambes…

Ravito rapide aux Rousses, et reprise pas facile autour du fort. Mais il faut dire qu’avec 35km de moins dans les pattes qu’en 2011, c’est tout de même plus facile. Descente tranquille vers le bief de la Chaille et remontée vers les Tuffes. Je ne recommence à marcher que dans le single, dans lequel j’avais fait une belle hypo en 2012. Cette année, c’est moi qui double…La descente sur le ravito du balancier n’est pas très marrante et la fin est très casse gueule. Un bon ravito et une petit discut’ et je me tourne vers la Dôle, qui est impressionnante depuis là. Mais il faut y aller…Alors je cours autant que je peux puis prends un tempo dans le secteur très raide. Les entrainements de déniv en Haute Savoie permettent de monter sans ralentir et les bâtons aident bien.

Avant le sommet, je recours pour me réchauffer car ça souffle pas mal…On reprend des gens du 18km, ce qui est peu déroutant.

Le début de la descente vers le Sonnailley est bien technique et glissante mais les bâtons stabilisent bien. Le secteur de route est un peu long, mais je double, alors je ne me plains pas. J’arrive ensuite à continuer à courir dans les petites montées qui précédent la descente et la traversée de la nationale.

Après ça, le secteur est très TRES gras et je manque de peu de perdre une chaussure dans une gangue de boue…la descente vers le sourse de la Valserine est très casse gueule et les gens du ravito donnent des notes artistiques pour les figures acrobatiques des traileurs…

Ravito rapide (mais pas trop tout de même : je sens que je suis un peu juste (je n’ai mangé qu’aux ravitos)).

Petite descente sur la route de Mijoux avant de se taper la montée vers le Massacre et la combe à la chèvre. Je monte encore bien, mais commence à peiner dans les relances. Surtout, je suis deux gars que je n’arrive pas à rejoindre malgré mes efforts pour courir en continu…Le terrain est très gras et les mauvais appuis font accroitre les efforts et la fatigue.

La combe à la chèvre est longue à passer, avec le vent et la pluie dans le nez. Je me force à courir tout le long et sur la remontée sur la route…

Tout le monde est pressé de finir et ça commence à accélérer. Je pense déjà à la douche chaude que je prendrais en arrivant. Je débranche le cerveau pour finir…ce que je fais en 4h51, 121H. pas mal, et pas trop de courbatures ensuite,,.

 

J’espère juste qu’il ne fera pas ce temps là à l’ultratour du Beaufortain…

 

 

PS : vive les chaussures gore-tex : 5h à courir plus ou moins dans l’eau, et pas une sensation d’eau qui rentre dans la chaussure, ni de froid…cool.

 

PS 2 : finalement, la douche était gelée…

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