L'auteur : pierrot34
La course : La Peyradoise - 11 km
Date : 9/6/2012
Lieu : La Peyrade (Hérault)
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Distance : 11.1km
Objectif : Terminer
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17h30, arrivée au rond-point central de La Peyrade, qui jouxte la place Gabriel Péri, lieu de départ de la Lapeyradoise, qui en est à sa 5è édition. Un essai d’entrée dans le parking touchant la banderole de départ : bien sûr, on peut entrer mais il n’y a plus de place ; obligé de manœuvrer pour ressortir ! Alors direction « la place habituelle », un peu plus loin, devant l’école Marcel Pagnol. A première vue, ce n’est pas la foule.
J’en aurai vite la confirmation. Le départ est prévu à 18h30, pour se prémunir de la chaleur qui en a handicapé plus d’un(e) les années passées, quand le départ était le matin. L’air est quand même lourd mais le soleil est en train d’être voilé par les nuages de la soirée. D’où une ambiance, disons, pas très…..brillante. Heureusement, je tombe en arrivant aux inscriptions, sur mes nouveaux copains de club, déjà prêts pour l’échauffement, en tous cas pour la poignée de mains d’accueil. C’est toujours ça, quand on est dans un club. Mon nouveau club, c'est le Marathon Sétois, qu’anime avec toujours autant de conviction, de dynamisme et de gentillesse, Alain Rosselli et toute une bande de sétois désireux de faire vivre ce club au mieux.
Il n'est pas beau, ce trio sétois bleu-blanc-rouge?!!
Salué aussi, je suis, au micro, par l’un des deux animateurs du Comité de Coordination des Associations Lapeyradoises, en tant que « journaliste ». Oui, bien sûr mais je suis aussi et surtout en tant que coureur-obligé de montrer ma tenue pour qu’on le reconnaisse- sur les 11km et ce, depuis 5 ans, ce n’est pas nouveau ! Retour voiture, dossard et mise en tenue définitive- avec « Sport Diabète » collé sur le dossard, on ne sait jamais, en cas de problème sur le parcours ! Mais la glycémie à 17h était fort bonne et la pompe à insuline est débranchée. Ya plus qu’à…. ! Faut alors rejoindre les candidats à l’échauffement. Alain y tient tellement. Et puis entre coureurs qui se connaissent-un peu… !-c’est toujours mieux que de « glander » tout seul dans son coin. D’autant plus que si je vois quelques visages connus, de mon regard panoramique, équipé de l’appareil photo toujours prêt à fixer la vue parlante ou originale, la récolte n’est pas formidable ce samedi soir-là.
Ah oui, Laurent Vidal, notre sétois, prochain participant aux JO- dont le speaker évoque une toute petite partie de son palmarès- l’un des cinq ou six meilleurs triathlètes au monde, est là dans son coin, discret, prêt sans doute à passer la ligne en vainqueur pour la seconde fois consécutive, l’opposition étant tout sauf redoutable ! Il n’a rien à prouver ici mais c’est sympa pour une telle pointure de venir honorer de sa présence une coursette aussi maigrichonne- je voyais 150 coureurs au départ, nous serons 137 !
Laurent Vidal, une vedette, tout simple et discret, venu en voisin....
Un départ donné à l’heure, sur un circuit pratiquement plat, bitumé, tortueux au milieu des vignes de la Peyrade et de Frontignan (attention, pour certaines personnes, ce sont deux terriutoires bien distincts ! Les lapeyradois ne sont pas des « muscatiers » ! Qu’on se le dise bien. Je crois qu’on fait bien du muscat à la Peyrade-et les châteaux sont renommés-mais ça ne doit pas être le même qu’à Frontignan !!!!
Donc nous voilà partis. Le «serpent » s’allonge. Mireille Py me dépasse au 2è km. En temps normal, je la tenais pendant un bon moment. Là, elle s’éloigne sans que j’y puisse quelque chose. Jambes lourdes et souffle court, comme d’habitude.
Deux ou trois jeunes femmes devant. Que je rattrape, qui me rattrapent….Et pas un chien sur le parcours. Comme si la nuit s’apprêtait à tomber. Une grisaille pas vraiment motivante. Mais c’est pareil pour tout le monde. Un trait d’humour par-ci, par-là, aux deux ravitaillements.
Personne devant « mes » jardins familiaux, derrière la piscine de Frontignan ; la fête du matin est terminée depuis longtemps. Reste le chemin de terre de la déchetterie puis la longue ligne droite du canal. A l’arrivée, on me donne encore du « journaliste ». Vraiment pas de chance car cette année, ce n’est même pas moi qui ferai le reportage pour Midi Libre ! J’aurais préféré que l’on parle d’un « frontignanais » ou d’un « vétéran3 », ou mieux d’un diabétique, qui veut montrer que le sport peut se pratiquer –il est même très conseillé-avec cette maladie. Mais bon, c’est tout le travail de conviction qui m’attend auprès du public…..quand je ne serai plus journaliste…. !
Ma femme est là à l’arrivée, satisfaite de sa marche de 5km- effectuée avec un bon groupe cette année -
Les marcheurs sont partis 15mn avant les coureurs, avec tous les animateurs du club Coeur et Santé du bassin de Thau.
me tend ces bons verres de liquide bienvenus. Ludo, du club, s’approche aussi pour m’annoncer ses « 50mn avec Alain ». Puis Gilbert, un V4 de Lattes, que je côtoie depuis bien des années, vient partager avec moi quelques considérations sur l’âge qui avance et les prochaines courses qui nous verront encore debout ! Quelques mots, qui sont ma plus belle récompense, avant de filer vers la voiture, pas trop éprouvé et heureux de ne pas me coltiner une remise des prix toujours un peu longuette, le collègue de Midi Libre se faisant un plaisir de la couvrir !
1h04. J’avais dit 1h05-1h10. Bon, je suis encore au-dessus du 10km/h. L’honneur est encore sauf. Mais jusqu’à quand ?!
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