L'auteur : ArkaLuc
La course : La Route du Louvre - Marathon
Date : 15/5/2011
Lieu : Lille (Nord)
Affichage : 1278 vues
Distance : 42.195km
Objectif : Battre un record
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Hier, 6è édition de la Route Du Louvre, le marathon entre Lille et Lens.
L'année dernière, les travaux ayant débuté sur le site du futur Louvres Lens, la course était partie en sens inverse, elle retrouvait donc cette année son sens initial, mais toujours pas question de finir sur le site original. Les organisateurs ont donc décidé de délacer la ligne d'arrivée à Loos-en-Gohelle, sur le site d'une ancienne mine depuis transformé en musée: la Fosse du 11/19 ( pourquoi ce nom? mystère), situé au sommet d'un longue côte de plus d'un kilomètre.
Le départ était donné en face d'Euralille, à deux pas de l'emplacement où, la veille au soir, avaient été disposés des écrans géants pour suivre la finale de la Coupe de France entre le LOSC et le PSG.
Malgré les festivités qui s'étaient poursuivies jusque tard dans la nuit, l'endroit était nickel, et la course pouvait démarrer sans encombres.
Le ciel est gris, la température un peu fraiche, mais pas de pluie. Le temps idéal pour courir.
J'avais cette fois décidé de profiter du système de consignes, et après avoir pris quelques photos j'enfournai mon petit sac à dos dans le gros sac fourni par l'organisation et le mis dans l'un des camions qui devaient acheminer nos effets jusque Loos-en-Gohelle.
Petit arrêt aux toilettes obligatoire afin d'éviter de perdre du temps en route, je croise Vivien, mais le perd rapidement de vue. Par contre pas trace de Baboune que je sais pourtant au départ. Tant pis, on tâchera de se trouver à l'arrivée.
Je gagne la ligne de départ, et décide cette fois de me positionner dans le couloir des 3h 45. Suivant ma stratégie habituelle, j'ai décidé de partir vite, de toute façon je baisse toujours de rythme dans la deuxième partie du parcours quelle que soit ma vitesse de départ.
Au bout de quelques kilomètres je me suis fait à la foulée du meneur des 3h 45, si bien d'ailleurs que je le distance. Il me dépassera plus tard bien entendu, mais tout le jeu consiste à retarder au maximum l'échéance. Il faut dire que cette année j'ai un objectif précis: passer enfin sous les 4h00 et surtout battre le temps de Chti Vincent à Dunkerque ce qui ne sera pas mince affaire sur ce parcours accidenté, surtout vers la fin. Mais je ne me pose pas de question et je progresse ainsi sur un rythme très régulier de 5 minutes au kilomètre.
Aux alentours du 10è kilomètre, j'aperçois Chti Vincent sur le bord de la route, venu encourager les copains avant d'aller assister à la présentation de la coupe à Lille, un peu plus loin, la présence de Cricri, Madame Baboune, me confirme que son mari figure bien dans le peloton.
Peu après, la course retrouve le parcours de l'année dernière, mais en sens inverse, évidemment. Je me retrouve en territoire connu.
A la mi-course nous retrouvons les bords du canal, et mes temps de passage sont plus qu'encourageant: 1h45 aux 20 km, 1h49 au semi. C 'est sûr que je ne tiendrai pas jusqu'au bout à cette allure, mais je vais tenter de tenir le plus longtemps possible. J'avais décidé de passer le moins de temps possible aux ravitos, ainsi je courrai ma petite bouteille de flotte à la main et les poches bourrées de morceaux de sucre et de barres de céréales. Ce n 'est qu'à partir du km 25 que je commence à m'arrêter pour faire le plein d'eau fraiche, et surtout attraper quelques quartiers d'orange.
Comme prévu, le coup de barre arrive un peu après le 30è km. Même si j'étais passé aux 34 kilomètres en trois heures mes jambes commençaient à protester, et au kilomètre 35 je me fais dépasser par un groupe emmené par le meneur des 3h45. Je tente de m'accrocher un moment mais sens bien que si je continue à ce rythme je vais exploser. Je décide de calmer le jeu et d'assurer. Ma moyenne chute de kilomètre en kilomètre: 6 minutes, 7 minutes, 8 minutes. J'ajuste mes calculs pour prévoir mon temps final, lorsque se profilent enfin les deux derniers kilomètres. Peu après le dernier ravito (que je saute), j'aperçois Chti Grincheux, déguisé en Guerta avec ses ailes sur le dos! Bon sang ça fait du bien de le voir à ce moment de la course celui-là! un petit bisou au passage, une photo, et c 'est reparti.
Le dernier kilomètre est vraiment très dur. Le côte n 'est quand même pas du niveau de celle de Maroilles, mais après 41 kilomètres elle fait très très mal. Heureusement les spectateurs nous encouragent de toute la puissance de leur poumons et c 'est fou comme ça donne de la force. Arrivé au km 42 je me rends compte que j'ai encore de l'énergie et je sprinte pour dépasser deux ou trois coureurs et je termine en 3h52'56" (officiellement ça donne un peu plus de 3h53'30"). Objectif(s) atteint(s)!
Quelques étirements et je me dirige trèèèès lentement vers la consigne pour récupérer mon sac et je prends quelques photos. En me baladant dans le village arrivée, je croise Hélène, ma petite soeur, venue avec le petit Maléotaan. Bonne surprise, je ne m'attendais pas à les voir là, le temps étant de plus en plus menaçant, même s'il n'a pas plu sur le parcours. En revenant vers la ligne d'arrivée nous croisons la Baboune Family, et allons nous en jeter un petit derrière la cravate.
Par contre pas trace de Vivien, ni de Guerta.
Il commence à faire frais, aussi direction la maison, heureusement que je ne conduis pas, j'ai les jambes un peu raides
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