Récit de la course : Les Côteaux de Cébazat - 20 km 2012, par Louchadières

L'auteur : Louchadières

La course : Les Côteaux de Cébazat - 20 km

Date : 1/4/2012

Lieu : Cebazat (Puy-de-Dôme)

Affichage : 1113 vues

Distance : 20km

Objectif : Terminer

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Le bon côté de Cébazat

C 'est déjà il y a quelques années, avec Pat et Fab nous courions les "6 heures de Cébazat", les relais étaient libres, l'ambiance trés bon enfant et les coureurs .... acouraient de France : que de plaisirs partagés en ces mois de novembre...

Bien des versions (et des organisateurs) plus tard, c'est au Trail de Cébazat que je rejoignais Pat laissant Fab, ses 65Kg et ses tatouages, en face de sa glace : le Retour est pour bientôt, dès qu'il l'aura brisée ! Papy (papa) n'est aussi pas de la partie de jambes à l'air, ayant trainé les siennes une semaine en équilibre sur l'échelle à repeindre la facade : avec l'autre V4, ils auraient pu se tirer la bourre, comme au Trail de Cournon, ou j'ai pris plaisir à l'accompagner sur ses terres.Enfin je m'estime heureux, l'échelle a tenu, la tentative de suicide a ratée !

Et puis nous nous sommes donnés rdv les coureurs de l'OMS (12) de la Christine's Band (oral à crédit) aprés un repas prolongé à Pulvérières vendredi soir.Pas de randonneur cette année, je me souviens avoir fait la rando en famille : malgré le dénivelé le terrain est idéal, trés varié en flore, on peut couper le fromage et ça finit en descente, d'apéricubes aussi !

Tout frais noyé jusqu'aux cuisses rentrant 15 jours plus tôt du Trail des Piqueurs.J'avais prévu le Trail d'Escoutoux une semaine plus tard mais diverses contraintes professionnelles me font retourner à Cébazat ou j'avais souffert sur un 16 kms nerveux il y a deux ans.Il faut dire que j'ai mes quartiers d'hiver au pied d'une des bosses ; entraînements sur  chemins trés variés : roulants , singles tracks (si si).La ville au pied de la  nature, ce qui fait le charme de Clermont :  plus trop ringarde jamais trop loin de la campagne et vice versa.Ce sera le 20 kms, ayant hésité pour le dix; Pat est sur le dix : une douleur au pied depuis la Sainté Lyon l'oblige à tourner en rond au parc Monceau aprés celui de la Tête D'or, cruel destin du haut de l'échelle professionnelle ...depuis que la forme est revenue c'est le Champ de Mars.

Une météo fraîchotte au départ qui s'avèrera idéale avant que le soleil ne perce dans l'aprés midi.Nous sommes à quelques encâblures de Clermont, les vignes se font rares (feu Chanturgue),les vergers commencent à disparaître aussi mais la nature est bien là.A quand le funiculaire pour monter à Chanturgue, comme cela avait été imaginé pour Gravenoire? Rien à changé, ou presque, ces quelques maisons qui sont venues mordre sur ma colline.Celle de l'école élémentaire avec ces vestiges invisibles d'oppidums sauvés par quelques irréductibles.Le rêve c'était de trouver un glaive  : on courait déjà aprés notre Graal , "Auvergne Nouveau Monde" !

L 'inscription est une formalité : dix euros à l'avance.C'est trés respectable, un tee shirt technique de marque Adidas vous est livré à votre taille à l'effigie de     l'organisateur et d'un sponsor (fort sympathique au demeurant).Je préferre ça à la bouteille de vin d'il y a 2 ans, se situant entre celle de la Montée de Berzet et du  Marathon du Médoc.

Avec Hervé, un collègue, de course pendant le zénith, nous nous échauffons : le virus est là, je vais pas tarder à voir ses semelles !Habillé de cap et d'épée dans ma tenue de traileur je suis comme l'enfant et son "habit de zorro" : il n'y a aucune différence et j'en suis bien conscient.Les hommes et les uniformes ...

Les ravitaillements sont trés corrects et j'ai beaucoup apprécié la soupe à l'arrivée.C'est un détail mais des ravitaillements du 2O Kms sont mals placés : ou trop tôt pour le premier ou trop tard pour le second.Je prendrai ma gourde l'année prochaine.John me surprend prés du bassin d'orage et me tend sa gourde du haut de son VTT : MERCI !!!Je laisse passer un coureur du CAC dans le trés beau petit sentier dans les arbres qui descend au stade, et l'avertis de la  bosse qui arrive, il me dit qu'il fait le yoyo et que je le rattraperai en montée : et bien non, je le reverrai au pot de cloture en train de descendre... un verre.

Un peu moins d'1H50 en ayant bien coincé dans la dernière bosse . Je suis tout de même satisfait : compte tenu des 4H de course aux Piqueurs et que je ne me suis pas explosé.Je vais arrêter ces "fractionnés" et remonter vers les Puys faire de la marche, la forme revient doucement et le Mont Blanc se rapproche.

Le parcours c'est trois bosses de longueurs différentes avec deux superbes descentes en single, chemins et routes roulants et surtout un superbe point de vue sur la capitale auvergnate, Gergovie en face et le Puy de Dome qui vous tend les bras.Les derniers kilomètres sont aisés, du plat et une descente sèche à Cébazat : bonnes cuisses conseillées.

Pat rentre vite à Lyon via Chanonat ...La remise des récompenses s'effectue à l'abri dans le gymnase : j'aime bien mon petit confort ! Tout se déroule sans chichi, juste comme il faut.

Ayant été souvent spectateur, je pense que cette course a passé un cap et qu'elle mérite bien mieux même si elle a battu son record de participants.Elle est connue, pas assez pour son beau parcours si péri-urbain.Il y avait des courses sur route à Riom.

Merci aux organisateurs.

A chacun son sommet, il lui appartient (de le partager).



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