Récit de la course : Marathon de Paris 2004, par Driou

L'auteur : Driou

La course : Marathon de Paris

Date : 4/4/2004

Lieu : Paris (Paris)

Affichage : 3039 vues

Distance : 42km

Objectif : Pas d'objectif

1 commentaire

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Le récit

Réveil 05h30, dur, dur, un petit déj enfin pas si petit que ça : un bon bol
de Muesli, un petit thé, quelques tartines de confiture, et surtout Le
gâteau réalisé par mes soins, le fameux gâteau d'avant marathon (Aussi
compact qu'une brique).

Et c'est parti direction Paris !

Je prends le temps de faire quelques allés retours devant le départ sur les
champs Elysées, afin de me chauffer un peu. Je vois les Ethiopiens et
Kenyans s'échauffer, ils sont d'une minceur ! Je rentre dans le SAS à 8h35
Nous avons eu beaucoup de chance pour le temps, en l'espace de peu de temps
les nuages ont fait place au soleil et le vent est tombé.
Le départ est donné, j'ai décidé pour la première fois de ne pas mettre la
ceinture du cardio, je ne voulais pas me saper le moral avec des pulsations
trop hautes alors j'ai couru aux sensations.

Les 2 premiers kilos sont difficiles, beaucoup de monde, j'ai du mal à
trouver mon allure et je ne cesse de zigzaguer, mais que cette descente des
champs Elysée est super, et quand vous passez la place de la concorde et que
vous jetez un coup d'oeil sur les Champs vous apercevez un tapis de cheveux,
c'est vraiment impressionnant.

Je commence au bout de 4 kilomètres à trouver mon allure et les gens autour
de moi sont à peu près dans mon allure.
Les kilomètres défilent et sans vraiment m'en rendre compte je suis déjà au
10ème kilomètre (juste un faux plat entre le 6 et le 7 de quelques centaines
de mètres), j'arrive au ravito et cherche la boisson énergétique mais je ne
la trouve pas, je suis déçu et me contente d'un peu d'eau.

Un groupe se forme mais dès le 15ème il se dissout avec la prise des ravito
(ouf j'ai pu prendre de la boisson énergétique, mais elle était cachée). Je
me retrouve seul pour le passage au semi. Super ce passage au semi, beaucoup
de monde, beaucoup d'applaudissements, on se serait cru en haut d'un col du
tour de France avec juste la place pour passer à 1. (Pour info 1h24min36s).

Arrivée sur les quais, je reste seul et n'arrive pas à trouver quelqu'un à
mon allure. Dés le 30ème je sens que les jambes sont plus lourdes. Pour me
motiver je me fixe pour objectif de rester à la même allure au moins jusqu'
au 35ème. Pari réussi, je suis toujours dans les temps. Le fait de doubler
me procure une sensation de facilité, même si ce n'est pas si facile que ça.
Et pour me motiver encore 5 kilomètres, je m'autorise à perdre 5 à 10
secondes au kilo et je me rappelle les concessions des semaines passées (9
semaines avec 6 sorties/semaine).
Juste après le ravito du 35ème il y a un faux plat qui amène vers le Bois
de Boulogne. Qu'est ce qu'il est dur à grimper, une vrai côte après tous ces
kilomètres !!!
Je commence vraiment à en avoir marre mais si près du but je n'ai pas le
droit de craquer, alors je me motive (je me répète sans cesse « tout est
dans la tête »). Je passe le 41ème et je suis content de voir arriver la
fin.
Enfin l'arrivée et tout ce public c'est excellent. (Je trouve qu'il y avait
bien plus de monde qu'il y a 2 ans) Je passe la ligne d'arrivée en
2h50min30s, objectif atteint, le boulot a payé !!!

Ce qui est dingue c'est que dès que je passe la ligne d'arrivée, j'ai du
mal à mettre un pied devant l'autre. (Comment je faisais 2 secondes avant
pour courir !!) .
Je vais direct à la tente de Kiné, et j'ai le droit à un massage d' 1/4
heure, excellent (une Kiné par cuisse, mmmm).

J'ai tellement apprécié que je pense déjà au marathon du Mont Blanc, et à
la Rochelle...

1 commentaire

Commentaire de romano76 posté le 26-03-2008 à 13:27:00

sympa ton récit.

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