Le Doulieu, petit village paisible de 1400 âmes. On y vient aujourd'hui pour y courir une petite épreuve sympathique dénommée Jogging du Doulieu et d'une distance de 10 kilomètres (deux boucles de 5 km). Le départ est donné à 10h 30. Voilà pour les précisions d'usage. Sur place, on y retrouve quelques kikous familiers (Philou, JC2, Vincent et Isabelle)

venus eux aussi se faire plaisir sur ce parcours, majoritairement constitué de longues lignes droites. Pour moi, c'est un retour aux sources dans le village qui m'a vu naître et grandir pendant les 5 premières années de ma vie. Voilà, donc une fois le coup de pistolet parti, on sort du village pour franchir la frontière Steenwerckoise et passer non loin de la maison natale de mes grands-parents paternels (sur la gauche du premier virage), avant d'en découdre avec la fameuse ligne droite du Crusobeau, la même que l'on parcourt sur le circuit actuel des 100 km à pied de Steenwerck, mais dans le sens inverse. On emprunte ensuite un petit chemin d'herbe avant de revenir progressivement vers le centre du village, toujours avec beaucoup de lignes droites. A 500 mètres de la fin de la boucle, passage dans un petit lotissement avant de s'élancer derechef sur ce circuit pour un deuxième passage.

Au niveau du temps, il faut avouer qu'on est plutôt chanceux: un tout petit peu de pluie au début, qui cesse assez rapidement, un peu de vent également, mais rien de bien gênant, et hormis le Crusobeau qui s'avère assez boueux et donc un peu glissant, rien à signaler. Bref, il y a vraiment de quoi se faire plaisir. Pendant les premiers kilomètres, je cours en compagnie de Vincent et Jean-Charles, avant d'accélérer un peu, de reprendre Philou puis de finalement me caler sur Jean-Romain, bien repérable sur ce coup-là avec son maillot multicolore .Pas de coup de barre, je m'accroche à mon compagnon de course afin d'aller grapiller tout ce que je peux. Repasser sous la barre des 50 minutes me ferait très plaisir et, alors que ce n'était pas encore gagné au 5ème kilomètre (passé en un peu moins de 25 minutes), le 9ème kilomètre rend son verdict: il est possible pour moi d'aller chercher quelque chose en moins de 48 minutes (mon meilleurs temps sur ce parcours était de 48 minutes et 44 secondes en 2011). J'essaye de prendre le rythme un peu plus à mon compte désormais, et accélère encore en compagnie de mon compère. J'en termine en 47 minutes et 25 secondes, un temps assez inespéré qui me comble de joie.

Si Jean-Romain termine juste derrière moi, c'est aussi grâce à lui que le chrono final est si bon me concernant.

Arrivent ensuite Jean-Charles, Philippe, Vincent et Isabelle, pour finalement aller débriefer la course et discuter de choses et d'autres autour d'une succulente soupe maison offerte par une organisation aux petits oignons ce jour-là. @ très bientôt pour de nouvelles aventures...