Récit de la course : 100 km du Spiridon Catalan 2005, par nicnic38

L'auteur : nicnic38

La course : 100 km du Spiridon Catalan

Date : 5/11/2005

Lieu : St Esteve (Pyrénées-Orientales)

Affichage : 1717 vues

Distance : 100km

Objectif : Pas d'objectif

1 commentaire

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100 km de Saint Esteve (66)

Et bien voilà, nous (Did et moi) sommes sommes arrivés à Perpignan. Après un levée matinal et 4 bonnes heures de train.L'organisateur Robert ESCARO vient nous chercher pour nous emmenerau Trefle à 4 feuilles (notre logeur). Nous avons toute l'après midi pour nous remettre du voyage et faire 2-3 courses... donc sieste et petite ballade en ville. Nous faisons connaissance d'Armand, un jeune retraité marcheur et montagnard, très sympa. Il sera notre collocataire pour le WE.
A la pasta party, nous faisons connaissance de Régis de Nimes. la soirée ne vas pas durer... tout le monde ayant la course du lendemain en tête. Nous finissons les sacs : pleins d'habits en vu d'hypothétiques changements ou ajouts vestimentaires.
La nuit sera courte... lever à 5h30 pour le petit dej... mais tout le monde nous dit que pour un 100 km, pas besoin de manger 3h avant... on le sera pour la prochaine fois. Petit passage a dejeuner officiel qui n'a debuté qu'à 6h30 et Régis nous emmene dans sont gros camion...
ça y est, nous sommes sur la ligne de départ : objectif de 10-12 plutot 12 d'ailleurs aprés discussion avec les initiés... le but sera de tenir à 10,5 km/h le plus longtemps possible.
Il semble que 2 autres concurrents souhaitent courir à cette allure (1 couple), assez rapidement, nous sommes donc un groupe de 5. Bien sympa, ça discute vraiment une bonne ambiance.
Le circuit est un Aller-Retour Saint Esteve-Baho le premiere partie est plutot descendante avec 3 montées/descentes et une descente plus marquée, le reste est plat. A l'aller nous avons plutot la tramontane de face. Le retour est donc plus dur (grosse montée) mais avec le vent plutot dans le dos.
Au ravito, chacun gère et 1 km plus loin, le groupe est reformé. On suit le plan de vol : 55 min pour les 10 premiers kilos, 56', puis 55' pour les dizaines suivantes. c'est quand meme un peu plus rapide que convenu... mais bon, un kilo pris est un kilo pris. Je suis super bien... ca gaze du tonnerre, Did a l'air bien aussi. petit soucis, il n'y a pas de boisson énergétique au ravito... un peu contrariant... on bourra donc du coca faute de mieux. A chaque ravito (tout les 5 km) je me jete sur les pruneaux... les 10 km suivant sont plus sobres : 58'. Mais tout le monde va bien. A ravito des 40 km, Didier nous lache et Régis me dit qu'il commence a souffrir. marathon en 3h55. pour moi c'est toujours tout bon. Nous ne sommes donc plus que 4, puis 3 au ravito du 45ième km. Régis prolonge l'arrêt et abandonnera à la fin du tour (domage). A la mi course je fais une pause WC, qui me fera lacher notre couple de meneur d'allure... dommage pour moi... Une alimentation plus consistante comme le gateau de riz s'impose. Je suis toujours bien et je rattrape 3 concurrents qui était en point de mire depuis un certains temps... grave erreur... j'ai légèrement accélérer et suis en train de griller les quelques cartouches restantes... Sur le retour des 65 km, je commence a marcher dans la grande côte, Il s'en suivra une chute inexorable des temps de passages... stabilisé a 1h15 (8km/h)... Finalement, sur les 30 derniers kilometres, je marche dans toutes les côtes et cours dès que possible. Pas vite mais les cannes tiennent bien le choc. Je croise Didier qui a chopé un crampe au 62ième kilo. il ne peut plus courir (la crampe est pas loin) et marche à bonne allure (un peu plus de 6km/h) La partie la plus dur, fut de 60-70, quand ton rythme baisse et que ça ne reponds plus... mais finalment, j'ai très peu pensé à l'abandon et le fait de visualiser tout les kilometres sur le tracé permettent de garder le fil de la course. Je me fixait a chaque kilo le suivant et au depart du ravito le prochain.
Au cours de mon avant dernier tour, je prend un tour a Didier... et nous finissons le kilometre restant ensemble en marchant. je repars illico boucle l'aller a mon allure de sénateur et fini les 5 derniers kilos en 28 minutes... est ce que j'avais les jambes pour faire les 10 km comme ça? Ou plutot le mental? Difficile a dire. En tout cas je savoure vraiment les derniers kilometres sur mon prtits nuages...
10h13 plus tard, me voilà arrivée au bout de mon premier 100 km.
Didier au moral d'acier finira en 12h35 en bouclant les 10 derniers kilometres en 1h35m. Chapeau mec!

1 commentaire

Commentaire de raideur69 posté le 25-12-2005 à 04:10:00

Bravo!!!10h,tu es un vrai ultraileur,c'est pas trop chiant de courir sur le bitum..
a+

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