L'auteur : Zorglub74
La course : Ultra Montée du Salève
Date : 9/4/2011
Lieu : Etrembieres (Haute-Savoie)
Affichage : 903 vues
Distance : 0km
Objectif : Pas d'objectif
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L’Ultra Montée du Salève : 9 avril 2011 deuxième édition
Le concept : de 10h00 à 16h00 on monte un maximum de fois au sommet du téléphérique, en haut le chrono s’arrête on se ravitaille, on redescend en benne, après le ravitaillement du bas le chrono redémarre et on recommence.
Le tout sur un parcours de 3,2 km dont 800 m de plat au début et 660 m de dénivelé.
J’avais regretté de ne pas m’être inscrit l’année dernière alors que cette montagne est mon terrain de jeu en toutes saisons. Pour dire cet hiver, la seule sortie en ski de rando fût le Petit Salève départ skis aux pieds depuis la maison en décembre.
Après une grosse saison de ski de fond et quelques sorties repérage durant lesquelles j’avais fait l’effort d’aller jusqu’au départ je n’étais pourtant pas très convaincu de mon potentiel cuissier. J’avais un temps de montée mini (après une heure d’échauffement tout de même) de l’ordre de 38-39 mn. Je partais donc sur un objectif de 7 montées à 42 mn en moyenne par montée. J’avais promis à Rodio de suivre son tableau de marche mais je n’avais aucune course longue récente à lui mettre sous la dent. La cote rodiométrique envisagée était 1150.
De récents échanges animés par le Papy concernant l’hydratation m’ont convaincu de ne partir qu’à l’eau sucrée sur ces 6h00 sans apport solide mais avec un minimum d’un bidon de 650 ml à vider à chaque montée puis boire un peu d’eau + coca en haut pour compléter.
Compte tenu des conditions clémentes j'ai opté pour short, t-shirt, bâtons et casquette à prendre plus tard posée sur le scooter proche du départ.
La journée s’annonçait chaleureuse à tout point de vue, grâce au soleil et aux nombreux kikous rencontrés dès avant le départ (Mathias tout d’abord puis le Rapace et sa moitié, Sprolls, la Souris, LtBlueb, Elcap soutenu par toute la famille…). En plus les copains du secours étaient également là répartis sur le parcours, un bon moment de plaisir partagé en perspective. Je dépose un bidon de poudre avant la ligne de chrono (mélange malto et autres sucres) et part pour un tout petit échauffement jusqu’au pont sur l’autoroute. Ensuite photo des kikous présents.
Photo Elcap Family ?
Puis c’est le départ à 10h00 pile (on n’est pas loin de la Suisse).
Photo Claude Eyraud
Première montée 35mn07 fréquence moyenne 179 :
Devant cela part vite, normal, je me cale juste devant les premières femmes et Je vois Mathias et Sprolls filer devant. Pas de soucis ils partent sur d’autres bases que moi. Les temps clés sont là, 3mn30 au-dessus de l’autoroute, 5mn à la fin du sentier large où l’on court encore. Le premier tiers de la montée est abordé mi-marche mi course puis tout à la marche dans les escaliers. Je contrôle mon cardio qui est un peu haut 199 !!! mais c’est la ceinture qui avait glissé, 185 ok pas plus haut mais plutôt moins je ralenti un peu. L’arrivée à Monnetier est gérée en moins de 15 mn ce qui est un peu trop vite mais le cardio étant bon je continue sur le rythme petit footing, je commence à boire et c’est reparti en mode marche, Mathias et Benjamin ne sont pas si loin que ça devant. Sous la vierge le cheminement est différent de celui de l’année dernière et celui pris à l’entrainement, on évite un joli crochet sur la gauche, c’est toujours cela de gagné. Michel du secours du Salève est juste sous la vierge, aucun soucis on est bien surveillé à chaque passage un peu technique ou glissant. Le chalet de la Croix est vite là et il faut alors gérer les 12-13 dernières minutes de montée tout en buvant abondamment. Je sais que quand on arrive dans les premiers prés en haut il ne reste plus que 4 mn, je fini en trottinant mais sans accélérer vraiment. La première benne est déjà loin, mais pas de soucis je suis largement en dessous du temps prévu. Je bois eau + coca en attendant les premières femmes et la première descente.
Photo Claude Eyraud
Deuxième montée 35mn13 fréquence moyenne 176 :
Le temps de remplir mon bidon je me fais distancer d’une vingtaine de seconde par le groupe, j’en rattrape une bonne partie sur le plat puis je reste avec Stijntje jusqu’au-dessus de Monnetier.
Photo Claude Eyraud
Seuls Benjamin, Mathias, Colette et quelques autres sont devant. Sans soucis je reprends mon rythme de la première montée, grapille quelques places avant Monnetier et reste quelques lacets sous les premiers jusqu’au sommet. Le bidon est vide, tout est ok de ce côté. Dans la descente, discussion avec les kikous et autres coureurs présents dans la benne ainsi qu’avec des randonneurs un peu dubitatifs sur le fait d’avoir à monter sans cesse comme cela, mais le plaisir est là, pas de soucis.
Troisième montée 36mn26 fréquence moyenne 176 :
De nouveau remplissage du bidon en bas, de nouveau quelques dizaines de secondes à rattraper sur les premiers, de nouveau Mathias, Colette et Benjamin devant. Je gère toujours sans douleur ni aucun sentiment de lassitude. On commence à doubler les derniers de la deuxième montée c’est sympa, on peut s’encourager mutuellement. Vers le sommet à l’abord des premiers prés je rejoins Benjamin, Mathias et Colette sont devant.
Photo Claude Eyraud
On fini quasiment ensemble. Le bidon n’est pas vide, je me force à le finir et boire encore en attendant la benne. Je n’ai aucun stress lié à cette attente, cela fait partie du jeu et en profite pour faire le vide en attendant la suite. A la descente on retrouve Rapacette.
Quatrième montée 38mn45 fréquence moyenne 175 :
Mathias est toujours devant mais pas Benjamin, j’ai de nouveau les 20 secondes de retard sur le passage de la ligne de chrono en bas après remplissage du bidon, il commence à faire chaud mais j’oublie la casquette. Sur la fin je rejoins Colette et fait un bout avec elle mais au sortir de la forêt elle accélère et je ne la suis pas. Nous sommes en 2h55 au sommet mais la benne est partie. De toute façon pour faire 8 montées il aurait fallu la choper et continuer encore 3h00 au même rythme (impossible). Donc on profite de la vue sur le lac et le jet d'eau, pour le Mont-Blanc c'est derrière.
Photo Claude Eyraud
Cinquième montée : 40mn45 fréquence moyenne 172 :
Je pars dans la roue de Colette puis passe devant dans le chemin où j’arrive encore à courir, je ralentis ensuite pour l’attendre étant donné que nous ne sommes que tous les deux devant. On va monter ainsi de concert, plutôt tranquillement jusqu’à Monnetier puis en donnant un bon coup d’accélération après les difficultés et le chalet de la Croix. Elle me prend toujours quelques dizaines de mètres sur la fin. La benne est partie ? Qu’importe, mon bidon est vide, je commence à avoir quelques crampes et me fait masser rapidement en attendant la suivante.
Sixième montée : 41mn15 fréquence moyenne 169 :
Après remplissage rituel du bidon, je pars en même temps que Mathias, fait un petit détour pour récupérer la casquette posée sur le scooter le rattrape mais il ne me suit pas. Bien content d’arriver encore à courir dans le chemin large du début je fais toujours cette première portion « roulante » en moins de 5mn20, je rejoins Colette à l’amorce des premiers raidillons. Nous reprenons notre duo dans les escaliers, au moindre petit replat je bois un coup. Monnetier est là et surprise, Elisabeth est venue pique-niquer avec les filles, quelques brefs encouragement, un petit trot et c’est reparti, dans les rocher je me fais brancher par les gars du secours, rapport à la fille que me suce la roue depuis deux tours…
L’arrivée dans les prés est chaque fois un peu plus pénible, presqu’impossible de relancer en courant, et cela crampouille légèrement derrière le mollet gauche, à part cela RAS. Je n’ai pas soif ni faim. En haut il y a ma sœur, le beauf et les enfants. Je ne me précipite pas sur la benne qui part dans la minute sachant que j’ai largement le temps pour la dernière montée. Je profite du soleil pour discuter un peu puis vais me faire masser un peu à l’intérieur, je laisse même passer la benne suivante et me retrouve à descendre avec le Ltblueb et les derniers des mohicans. Il reste un peu moins d’une heure pour rejoindre le sommet.
Septième montée : 40mn58 fréquence moyenne 167 :
Je remplis une dernière fois mon bidon, prend mon temps car plus personne de mon niveau n’était dans cette benne. Je pose la poudre au passage sur le scooter et rejoins rapidement les valeureux de la dernière montée. Je les encourage au passage et me retrouve seul à courir dans le chemin après le pont de l’autoroute. Et là coup de pot je trouve Sylvère un copain coureur non inscrit qui accepte de me suivre. J’ai déjà le couteau entre les dents mais avec lui derrière à me motiver je suis boosté. Je rattrape rapidement ceux de la benne précédente puis attaque les escaliers. Les pulsations ont nettement diminué (165-170) par rapport au début mais les cuisses répondent toujours. Un dernier salut aux gars du secours, j’arrive encore à trottiner sur le « plat » de Monnetier puis je rattrape Mathias qui est dans le dur sous la vierge. Dans les bois au-dessus du chalet de la Croix je rattrape même des coureurs de la toute première benne qui sont eux aussi dans leur septième montée. Enfin les prés du sommet, je peux encore courir un peu sur le final sous les encouragements de ma deuxième fille et de la famille de ma soeur venus au sommet.
Temps total : 4h28mn29, 12° et deux places devant Colette. 1275 au Rodiomètre, la première fois que je passe au-dessus de 1200. Mon meilleur score intrinsèque même si je suis beaucoup moins atteint qu’après les marathons de Cham.
Après avoir applaudi à l’arrivée des premiers et félicité les derniers dont Elcap en héro familial en compagnie de tous les kikous je suis redescendu tranquillement en courant en compagnie de Sylvère.
Ci-dessous le résumé cardio de cette journée, je suis persuadé que l'absence de gros coup de mou est essentiellement liée à la prise de boisson très régulière et en grande quantité. J'ai du boire plus d'un litre par heure sans aucun souci gastrique ni envie de pipi.
1 commentaire
Commentaire de Sprolls posté le 17-04-2011 à 12:30:00
Encore bravo pour ta perf et ta régularité !
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